Autun : de Rome au temps des cathédrales

Autun est exceptionnelle : richesse romaine avec son amphithéâtre, ses portes, son temple de Janus ; richesse romane avec sa cathédrale Saint-Lazare, connue pour la beauté rayonnante de son tympan.

Tympan de la cathédrale d'Autun (détail)Autun fut grande il y a 2000 ans. Elle le resta au Moyen-Âge autour de sa cathédrale. Depuis, elle s’est assoupie, à l’écart de l’autoroute et du TGV. Visitez cette belle endormie, elle mérite d’être réveillée.

A Autun, nous allons visiter :

  • l’une de ses portes romaines, d’Arroux ou Saint-André,
  • le temple de Janus,
  • la mystérieuse pyramide de Couhard,
  • le théâtre romain,
  • le musée Rolin,
  • la cathédrale évidemment
  • et terminerons Passage Couvert ou sur la Place du Champ, au soleil, à l’ombre ou au chaud selon la saison.

Durée : Prévoir une bonne demi-journée si vous visitez tout.

Plan de visite d’Autun (Google maps)

Le parcours de visite d’Autun

Commençons donc la visite aux portes d’Autun :

  1. Autun, Porte d'Arroux
    Autun, Porte d’Arroux

     

    Porte d’Arroux ou Porte Saint-André….. l’une ou l’autre….. notre préférée est la première pour la jolie rivière qui coule en dessous mais la seconde est plus facile à découvrir puisque l’on peut y stationner facilement.

  2. Ces deux portes faisaient partie des quatre entrées de la ville, ouvertes dans le rempart de 6 kilomètres qui la ceignait. C’était alors l’une des plus vastes villes de l’occident pas encore chrétien puisqu’ele fut construite au début du millénaire, portant le nom de l’empereur, Augustodunum.
  3. Beau témoignage du savoir faire de l’époque : deux passages pour les véhicules et deux passages pour les piétons. La galerie supérieure avec sa galerie arcadée et cornichée à inspirer douze siècles plus tard les constructeurs de l’ordre de Cluny….. tout se tient des grecs à aujourd’hui.
  4. Le temple de Janus maintenant.
    Prenez la direction de Nevers/Château-Chinon et aussitôt après le pont au-dessus de l’Arroux (très joli paysage en été) prenez la toute petite route à droite AVANT le rond point, au bout notre temple de Janus.
  5. Temple de Janus, AutunPetite anecdote « private » : lorsque j’étais enfant, j’appelais ce temple le temple de l’Anus…… cela faisait rire mes parents….. je ne comprenais pas pourquoi 🙂
  6. Mais !!!!! il y a un mais de taille !….. Ce temple n’est pas le temple de Janus. Il lui a été attribué à tort au 19e siècle par un historien. En fait, on ne sait pas à quel dieu était dédié ce temple.  Peut-être un dieu moins ambigu que Janus……….
  7. ….. car Janus était le dieu des portes, il avait deux visages, oui ! L’un regardait le passé, l’autre l’avenir. Ce temple n’était donc ouvert qu’en temps de guerre. Il reste la moitié des murs du temple puisque celui-ci était carré. Le carré constituant la salle de culte (la cella) dont on imagine les dimensions pour l’époque (côté de 16 mètres et hauteur de 24). On voit encore à l’étage les emplacements des poutres pour le toit.
  8. Partons maintenant vers le théâtre romain en traversant la ville. Prendre la direction de Chalon/Saône jusqu’à l’arrivée au-dessus du lac (vers le stade). Là, au feu, vous tourne à droite et remontez quelques centaines de mètres jusqu’à la petite rue qui va au théâtre romain. c’est indiqué !
  9. Le théâtre romain d’Autun était le plus grand de cette partie de l’Europe romaine. il pouvait contenir 20000 personnes. Ici chaque été ont lieu des reconstitutions historiques avec figurants.
  10. Direction maintenant un édifice plus mystérieux….. la pyramide de Couhard.
  11. Redescendez jusqu’au feu rouge et tournez à droite.  Longez le mur du cimetière. Tournez à droite au bout. Suivez la rue de la Maladière puis la rue Saint-Branchez. Au bout, tournez à gauche dans la rue du Faubourg Saint-Pancrace. C’est étroit et charmant. La première petite route à gauche mène à…..
  12. Pierre de Couhard, AutunLa pyramide de Couhard ou Pierre de Couhard est un tas de pierres fort curieux. Moins encore que pour le temple de Janus, on ne sait ce que cette pyramide célébrait. Peut-être une fonction funéraire puisqu’elle est à proximité d’un champ d’urnes. C’est ici qu’au VIIième siècle , le maire du Palais de l’époque abandonna l’évêque d’Autun, Léger, après lui avoir fait arracher les yeux et la langue. Celui-ci resta là 9 jours avant d’être recueilli puis de retrouver miraculeusement l’usage de la parole, ce qui sans doute le fit saint.
  13. Haute de 33 mètres à l’origine, ce qui était n’était pas une paille pour l’époque, il en reste aujourd’hui 22 mètres. Remarquez le trou en son centre. Non, ce n’est pas un obus au but durant la libération d’Autun le 9 septembre 1944 mais un sondage effectué en 1640 par un abbé….. mais il n’y trouva aucune chambre funéraire secrète….. la pyramide n’est pas creuse.
  14. L’intérêt du site tient aussi au panorama autour de vous et à la vue sur l’arrière de la ville, là où il y avait le complexe religieux autour de la cathédrale. A proximité, vous avez aussi une petite cascade au joli nom, la cascade de Brisecou.
  15. Direction maintenant le quartier haut de la ville pour découvrir la cathédrale et le musée Rolin. Au bout du petit chemin, on prend à gauche pour continuer la route par laquelle on est arrivé. Au bout, une épingle à cheveux, prendre complètement à droite la rue du Faubourg de Breuil. puis à gauche la rue Raquette, puis à droite la rue Dufraigne, enfin la rue Notre-Dame. Il y a un very small parking place du Terreau, devant l’ancien palais de justice ou plus bas, devant l’évêché, en redescendant la rue du Chanoine Trinquet, un nom fort bourguignon.
  16. Le musée Rolin, vous y verrez notamment deux pièces exceptionnelles :
    1. La sublissime « Tentation d’Eve » de Gislebertus…..
    2. La mosaïque de « Bellérophon et la Chimère ».
    3. ainsi que la belle collection d’art contemporain de la donation Frénaud (Dubuffet, Miro, Fernand Léger, Suzanne Roger, etc.)
  17. La cathédrale maintenant….. nous avons gardé le meilleur pour la fin !
    A elle seule, elle mérite un itinéraire de visite que nous vous avez concocté avec tout l’amour que nous lui portons : 
    Cliquez ici pour l’itinéraire de visite de la Cathédrale d’Autun
    .
  18. Vous pouvez maintenant vous détendre Place du Champ de Mars ou Passage Couvert, vous l’avez bien mérité, et goûter au charme tranquille de la ville.

Bonne visite d’Autun et de sa cathédrale !

La cathédrale d’Autun, sommet de la sculpture romane

Unique avec son tympan et son Christ en majesté, unique par la beauté et l’homogénéité de ses sculptures intérieures, la cathédrale d’Autun mérite… non !… nécessite votre visite. A l’intérieur, toute la douceur et la beauté blonde de la pierre bourguignonne taillée par un des plus grands (le plus grand ?) sculpteurs de la grande époque de l’art roman : Gislebertus.

La plus belle de Bourgogne avec son tympan et son Christ en majesté, la beauté et l’homogénéité de ses sculptures, la cathédrale d’Autun mérite… non !… nécessite votre visite. De loin, on dirait une pierre au doigt d’une femme. A l’intérieur, toute la douceur et la beauté blonde de la pierre bourguignonne taillée par un des plus grands (le plus grand ?) sculpteurs romans : Gislebertus. Regardez :

Tympan de la cathédrale d'Autun (détail)

Vous êtes convaincu ? On y va.

Durée : Prévoyez deux heures pour en visiter l’intérieur et en faire le tour.

Moment privilégié : essayez de la visiter par temps ensoleillé, idéalement au lever ou avant le coucher du soleil, quand les chapiteaux sont le mieux mis en valeur.

Stationnement de votre véhicule : Montez donc garer votre véhicule à proximité de la cathédrale ou, si vous avez envie de marcher, garez votre voiture sur la place centrale de la ville, son alpha et son oméga, là où vous pourrez boire un pot en fin de soirée à l’un des dernières terrasses, face au lycée Bonaparte, car le futur Napoléon premier passa trois mois ici.

Les grandes lignes de votre visite :

  • Le tympan
  • Les chapiteaux
  • Le choeur
  • La salle capitulaire
  • Le chevet de la cathédrale
  • Retour au parvis

La visite de la cathédrale

Vous voici au pied de la cathédrale. Dès le bas des marchez remarquez :

  1. Le tympan. C’est lui qui fait la réputation internationale de cette cathédrale. Hélas, il est difficile de le voir avec autant de détails qu’on le voudrait car il est aussi beau qu’il est haut. On est donc condamné à se tordre le cou pour le regarder. Si vous avez une paire de jumelles, c’est le moment de la sortir !
  2. Tympan de la cathédrale d'Autun, sommet de l'art romanAu centre de ce tympan, un merveilleux « Christ en majesté ». Il a les bras grands ouverts ! C’est un fils de Dieu bienveillant qui vous accueille ici. Comment ne pas croire en lui, ressentir sa bonté ? Avouons-le : ça fait du bien ! Et l’on reste saisi par la beauté de cette sculpture, son intemporalité. Le type qui l’a sculptée s’appelait Gislebertus. On en a la preuve, cela est rare à cette époque, car il a signé en bas du tympan : « Gislebertus hoc fecit ».
  3. C’est l’occasion d’imaginer cette fabuleuse époque où sous l’influence de l’Abbaye de Cluny, la Bourgogne se couvrait d’églises, d’abbayes. Les maîtres tailleurs la parcourait  : Saulieu, Vézelay, Tournus, … Tout un village d’artisans existait autour des cathédrales en construction. Cela durait des années, des dizaines d’années. Il faut lire Henri Vincenot, son roman Le pape des escargots.
  4. Détail du jugement dernier, tympan de la cathdrale d'AutunLes personnages qui occupent toute la longueur du linteau sont les femmes et les hommes qui rescussitent. Leurs cercueils sont là. Mais aucun aspect macabre. Y’a d’la joie, on ressuscite nom de Dieu ! Au passage, comptez les persos, comptez les cercueils…. y’a un bug ! 38 pour 16 boîtes. Vous commencez à découvrir la fantaisie de Gislebertus.
  5. Cette fantaisie, cette joie bien loin du guindé que la religion de cette époque évoque souvent pour nous maintenant, se manifestent aussi dans la disproportion des personnages. Le Christ, les anges à ses côtés sont étirés en hauteur, ne respectent pas les proportions du corps humain. Ce qui rend cette sculpture à la fois si moderne et universelle.
  6. A gauche donc, les élus. A droite, les damnés. Il y a plus d’élus que de damnés….. Regardez le 6e en partant de la droite. Les mains crochues de Satan autour de son cou. Quelle imagination avait ce sculpteur !
  7. Christ en majesté, tympan de la cathédrale d'Autun

    Ce tympan a toute une histoire postérieure, une histoire de chanoines. Il fut plâtré juste avant la révolution par les chanoines qui le trouvaient laid. Grand merci à votre bêtise qui protégea le tympan des tentations de martelage durant la révolution. Quand il fut déplâtré, il manquait la tête du Christ. Ce fut un autre chanoine qui la retrouva dans des circonstances rocambolesques que je vous raconterai de vive voix si j’en ai l’occasion. Le chanoine Grivot, un saint homme qui a beaucoup fait pour cette cathédrale ! Il est certainement à gauche tout là haut. Et cette tête sculptée il y a 800 ans nous sourit à nouveau.

  8. Entrons maintenant dans la nef par la petite porte de gauche. Selon l’heure de la journée vous aurez une luminosité fort différente. Comme dans toute cathédrale et quelle que soit votre religion ou non religion, vous pouvez vous asseoir et vous laisser pénétrer par la spiritualité qui émane de cette construction extraordinaire à la fois massive et légère, immense et intime.
  9. Simon le magicien, un chapiteau de la cathédrale d'AutunIci dans cette nef, ce sont tout particulièrement les chapiteaux du bas-côté droit qui sont à voir. Là encore le sculpteur est passé avec son burin inspiré. Comme le tympan, ils sont très hauts. Courage pour votre cou ! Dégustez chaque chapiteau, Rêve de Nabuchodonosor, Ascension et chute de Simon le magicien (voir le diable en photo à côté), Quatrième ton de la musique, Samson sur un lion, Moïse et le veau d’or, Samson renversan tle temple, etc. Mais attention, parmi eux, un chapiteau est d’une autre main que celle de Gislebertus, comme pour mettre plus en valeur encore le talent de ce dernier.  Il s’agit du Lavement des pieds.
  10. Le choeur récemment restauré est à la mesure de cette cathédrale exceptionnelle.
  11. Prenons maintenant à droite la direction de la salle capitulaire par un escalier à vis. C’était là que se réunissait le chapitre. C’est ici maintenant que sont exposés les chapiteaux des piliers du clocher, déposés lors d’une restauration. Contrairement aux chapiteaux de la nef, on peut donc s’en régaler. Et cela vaut le coup !
  12. La fuite en Egypte, salle capitulaire, chapiteau, cathédrale Saint Lazare d'AutunLa fuite en Egypte est le plus connu, remarquez la façon dont Marie et Jésus sont assis sur l’âne. Etonnant non !  Et invraisamblable comme le remarque le chanoine Grivot dans l’un des nombreux livres qu’il a consacré à « sa » cathédrale. Remarquez que Jésus est présenté comme sur le tympan, qu’il a comme  les mêmes pieds et une tête d’adulte. Cetet salle est un régal.
  13. Regardez par les fenêtres les magnifiques toits bourguignons aux tuiles vernissées. Quel travail !
  14. Cathédrale Saint Lazare d'Autun, vue du chevet (panoramique)Allons maintenant dehors, au chevet de la cathédrale… non qu’elle soit malade mais parce que de ce point de vue extérieur, à la tête de la nef, on peut voir la cathédrale avec du recul, ce qui n’est pas le cas de son autre extrémité. Sortons donc par le proche Est, dans le bas-côté gauche et remontons la rue. C’est beau !
  15. Clos Gislebertus, Cathédrale d'AutunVous pouvez maintenant terminer cette visite en passant à gauche de la cathédrale, dans le clos Gislebertus, (trop !) petit hommage à cet homme qui vient de nous donner à huit siècles de distance autant de bonheur. Profitez des vues sur les vieilles maisons tranquilles. Sur la campagne si proche. Profitez aussi si vous êtes photographes de plusieurs endroits superposant dans le même cadre quatre ou cinq plans. Vous retrouvez le porche d’entrée par la porte tout au fond du clos, votre boucle bouclée et jeter encore un coup d’oeil là-haut, à cette oeuvre unique.

Quand vous aurez visité la cathédrale, suivez notre autre itinéraire pour visiter Autun.

Visite guidée d’Autun

Jean-Paul, guide-conférencier, pourra vous faire découvrir Autun, sa cathédrale, ses monuments gallo-romains. > plus d’informations et demande de devis et de contact

Art roman et balade viticole en Bourgogne du sud

Ici, depuis plus de mille ans, spiritualité et chardonnay sont unis dans un même paysage aux monts d’une douceur infinie, sous une lumière unique, avec une pierre blonde qui sert à fabriquer des marbres pour les palais commerciaux, des murs de vignobles et ces merveilleuses petites églises romanes plantées entre les cépages.

Nous vous proposons un itinéraire qui unit les deux, vins et églises, églises et vins par :

  • Tournus
  • Chapaize
  • Cormatin
  • Cluny
  • Mâcon

Itinéraire :

  1. Quitter l’autoroute soit à la sortie Tournus si vous arrivez de Paris (A6), soit à Mâcon Centre si vous arrivez de Lyon (A6) ou de Genève (A40). Dans le premier cas, vous suivez l’itinéraire ci-dessous dans l’autre sens, en commençant par la fin.
  2. Première visite de cave : celle de la Cave des Grands Crus Blancs de Vinzelles. Elle en vaut la peine car elle donne une belle représentation de ces grands vins blancs du Mâconnais, à des prix très abordables : Mâcon-Vinzelles, Pouilly-Vinzelles, Mâcon-Loché, Mâcon-Fuissé, Pouilly-Fuissé, Saint-Véran et de quelques beaux rouges : Saint-Amour, Juliénas. Pour la visiter, au rond-point à la sortie de l’autoroute, prenez la direction de Vinzelles. Elle est 3 km après, au rond-point suivant.Macon Vinzelles
  3. Direction Cluny maintenant… en musardant par des paysages typiquement bourguignons.
  4. Revenir au rond-point sortie d’autoroute mais au lieu de la reprendre, prendre la N79, direction Cluny.
  5. Prendre la sortie 4, Prissé, La Roche Vineuse. Puis, presque immédiatement, diection Berzé la Ville, Milly Lamartine.
  6. Vous êtes ici en pleins vignobles des Mâcons blancs.
  7. Dans la Roche Vineuse, prendre direction Igé. A l’entrée de Verzé, très belles maisons. Remarquez le curieux clocher, assez peu bourguignon ! Dans Verzé, prendre D85 direction Igé.
  8. A Igé, traverser et prendre la petite route à gauche en direction de Domange, chapelle du Xie siècle. Sublimement restaurée. Au pied de la chapelle, belle vue sur les vignobles et les vaux, qui, ici, méritent leur nom lamartinien.
  9. On retourne dans le village d’Igé et on prend à droite, direction Cluny.
  10. Cluny. Ici, comme à Tournus ou dans le beaujolais subsistent de vraies charcuteries. Il y en a deux dans la rue principale. Achetez-y un bol de fromage de tête, des gratons ou quelques rondelles d’andouille. Vous vous arrêterez plus loin, le long de la route, au bout de l’un de ces petits chemins qui conduisent à la Grosne, au bord de l’eau, pour les déguster. N’oubliez pas le pain et l’un de ces vins du pays. Blanc ou rouge. Le blanc est un des meilleurs qui existe et s’accorde merveilleusement à l’andouille. Le rouge va mieux au fromage de tête. Ajoutez-y l’un de ces fromages de chèvre que l’on trouve partout ici, c’est un des élevages de la région, comme les chevaux des haras de Cluny.
  11. On prend à droite direction Cormatin.
  12. Visite château.
  13. Avant la sortie du vilage, on prend direction Chapaize.
    Après avoir visité l’église prenez votre temps, baladez vous dans le village. Profitez de la beauté des moindres choses. Les pierres de Bourgogne, avec cette couleur si chaude qui donne cette couleur si particulière aux constructions romanes de la Bourgogne du sud. Les roses. Regardez toutes ces fleurs que les habitants du village font pousser ici. Allez voir le lavoir. Ici le temps est vaste. Imaginez-vous là, il y a dix siècles, au temps de Cluny, quand elle égalait Rome.

La suite de la visite est en cours de rédaction.