Chaque samedi et dimanche matin, visite intime des traboules du Vieux Lyon. Réservation EN LIGNE.
Visite intime des traboules Renaissance du Vieux Lyon, chaque samedi et dimanche matin.
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 personnes + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon.
Oui ? Alexandre, Mégane, Adam ou Gabriel vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses traboules.
Modalités
Chaque samedi et dimanche matins à 9h30 le samedi et 11h le dimanche
Durée : 1h30
Rendez-vous : parvis gare Saint-Paul
Accès : Bus C3 ou 5mn à pied du métro Opéra
Tarif : 23€ /personne (22,01€ + 0,99€ de frais de billetterie) OU bon cadeau
Réservation obligatoire :
Conditions
Paiement sécurisé et billetterie assurée par notre prestataire WeezEvent. Les dispositions légales relatives à la vente à distance prévues dans le Code de la consommation prévoient que le droit de rétractation n’est pas applicable aux prestations touristiques (article L 121-20-4 du Code de la consommation).
Visites de groupes
Vous souhaitez organiser une visite guidée de groupe ? Consultez notre catalogue et transmettez-nous votre demande.
Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.
Réservez une visite guidée semi-privée des traboules
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.
Chaque samedi et dimanche matins.
Demande pour une visite guidée des traboules en groupe
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »
La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.
Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.
À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.
À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.
Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »
Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».
Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.
Alors, comment entrer dans les traboules ?
Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public ?
Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.
Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?
Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.
Les habitants des lieux apprécient-ils ?
Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.
Traboules du Vieux Lyon
La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.
Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.
La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès, est à la fois traboule, cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.
Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.
Vous découvrirez les nombreuses traboules du Vieux Lyon et leurs secrets, ses cours ocres de l’époque Renaissance. L’histoire de ce quartier préservé depuis le seizième siècle à travers ses façades, ses gargouilles, à travers ses passages, ses rues pavées au charme intact et très romantique.
Alexandre, Pierre, Mégane ou l’un des autres guides conférenciers Lyon Visite vous feront découvrir les nombreuses traboules du Vieux Lyon et leurs secrets, ses cours ocres de l’époque Renaissance. Ils vous raconteront l’histoire de ce quartier préservé depuis le seizième siècle à travers ses façades, ses gargouilles, ses passages. Ils vous emmèneront à travers ses rues pavées au charme intact et très romantique.
Visite semi-privée en tout petit groupe
Vous pouvez aussi réserver en ligne directement dans notre visite « Parenthèse traboules » le samedi matin.
Le Vieux Lyon en détails
La visite vous emmènera dans les quartiers Saint-Jean et Saint-Paul notamment par les rues Saint-Jean, du Boeuf, Juiverie. Vous passerez par plusieurs très belles traboules. Si vous pouvez effectuer votre visite le matin, vous aurez un accès privilégié à certaines. Vous découvrirez les principaux joyaux architecturaux dont la galerie Philibert Delorme, la maison du Chamarier et la maison des Avocats.
La visite guidée en pratique
Elle dure deux heures. Sa durée est ajustable en fonction de vos contraintes et de vos souhaits.
Votre groupe peut être de toute taille, de quelques personnes à plusieurs dizaines de personnes. La visite est privée, vous avez le guide pour votre seul groupe.
Le point de départ de la visite est fixé avec vous.
Elle se déroule en français, anglais, allemand, italien ou espagnol.
Qui sont vos guides ?
Ils sont tous guides professionnels diplômés « guides-conférenciers ».
Assurance : ils disposent d’une assurance responsabilité civile.
LA visite “classique”… L’incontournable… L’émotion est au RDV : cours florentines, tour rose, traboules, cathédrale… Visiter Lyon au temps de Marie de Médicis,…
Parcours autonome Vieux Lyon et traboules
Nous vous avons mitonné dans cette page un itinéraire de visite à travers les fameuses traboules que vous pouvez faire vous même en une heure et demi ou deux, en solo, à deux, en famille ou en groupe.
Vous préférez une visite guidée ?
Alexandre, Mégane, Adam, Céline, Maud, Anaïs, Maxime, nos guides-conférenciers et conférencières de Lyon seront heureux de vous guider tout au long de l’année dans les traboules du Vieux Lyon :
Départ Place Saint-Jean. Ici, vous pouvez passer du temps dans la cathédrale, au coeur du Vieux Lyon. Son horloge astronomique est l’une des plus anciennes d’Europe (1383, au moins) et donnera l’heure exacte jusqu’en 2019… Pourquoi ? Nous serions heureux de vous l’expliquer durant l’une de nos visites guidées. Elle sonne plusieurs fois par jour avec un défilé de personnages. L’ENS Lyon lui a consacré une page scientifique très détaillée.
Cette cathédrale était en fait une primatiale puisque le chef de l’église française a longtemps été l’archevêque de Lyon, le primat des Gaules. Le pouvoir religieux a compté ici. Des fouilles archéologiques ont mis à jour les traces de 3 édifices religieux accolés remontant en partie au 4ième siècle. Il reste, jouxtant la cathédrale et abritant son trésor, ce qui est sans doute le plus vieil édifice du quartier (en partie du 11ième siècle), la Manécanterie.
Si vous logez à l’Auberge de Jeunesse au-dessus de Saint-Jean, vous aurez la chance d’admirer la lumière sur cette cathédrale. Elle est sublime au lever du soleil. Comme au coucher. Ce coucher qui donne une lumière chaude à l’intérieur à travers les 12 mètres de diamètre des vitraux de sa Rosace du couchant.
La place Saint-Jean qui a (enfin) été dégagée de ses voitures a, en son milieu, une belle fontaine où l’on trouve des sujets de photos intéressants. C’est aussi une alternative à la statue de Louis XIV place Bellecour pour certains RDV.
Le quartier a une histoire de plus de mille ans. Il a failli disparaître après la deuxième guerre quand un maire de Lyon a voulu implanter des marinas en bord de Saône. Heureusement, des associations de riverains relayées par Malraux ont réussi à l’arrêter. Le site est maintenant classé patrimoine mondial de l’UNESCO et, vous vous en rendrez compte durant votre visite, draîne quantité de touristes et de visiteurs… dont vous, on vous le souhaite car c’est un quartier magnifique où l’on sent ce qu’était le Lyon des foires du Moyen-Âge.
Prendre la rue des Antonins (petite rue au milieu nord de la place) au-dessus du café de la Gargouille, très agréable bar aux couleurs chaudes avec de belles photos aux murs et une vue imprenable sur la place et la façade de la primatiale.
Entrer au 3/5 de la rue. Première traboule. Pas spectaculaire ni très belle. Mais vivante. Un chat perche sur la moto parfois. Un arbuste pousse entre les pavés. On l’a laissé grandir. Vous ressortez rue Saint-Jean.
Maison du Chamarier
Arrêt suivant dans une cour sublime restaurée il y a quelques années. C’est la maison du Chamarier où une pâtisserie fameuse faisait le coin de la rue, hélas fermée depuis 2023. Passez un moment dans cette cour, imprégnez-vous de cette beauté. Imaginez-vous au 17e siècle, quand Madame de Sévigné venait ici.
Le puits aurait été dessiné par Philibert Delorme, revenant d’Italie, il avait vingt-six ans, nous retrouverons Philibert tout à l’heure. Ce puits est idéal pour un selfie ou une photo de groupe.
Nota : depuis quelques années, cette cour est souvent fermée au public à cause de travaux dans les bâtiments voisins.
Maison des Avocats
Accès : 6, rue de la Bombarde
Devant vous, au fond d’un square qui porte le nom de place de la Basoche, une galerie de type toscan relie plusieurs corps de logis. La restauration de l’Ordre des Avocats lui a redonné des couleurs magnifiques. La partie du bâtiment qui donne sur la rue Saint-Jean a été construite dans la première moitié du 14ième siècle. Elle était alors l’auberge « Ostel de la Croys », fréquentée notamment par des juristes. Ceux-ci occupent encore aujourd’hui ce bâtiment avec leur centre de formation. De 1406 à 2002, la confrérie de la Basoche est installée ici.
La basoche
Au Moyen-Âge, cette confrérie regroupe les juristes, défend leurs intérêts, organise leur formation, dans laquelle le théâtre occupe une place importante. Dans les farces et les sotties qu’ils donnent publiquement derrière des masques, la satire des puissants et des mœurs, l’anticléricalisme et un certain matérialisme occupent une place importante, si bien qu’elles seront interdites en 1540. La confrérie fréquentera cet îlot jusqu’à la fin du vingtième siècle.
Le Musée Miniature et Cinéma
Le bâtiment héberge le Musée Miniature et Cinéma (entrée rue Saint-Jean) qui contient notamment la Reine Alien créée par James Cameron. 6,50 mètres de hauteur, 500 kg de métal et de latex.
Autour de la Maison des Avocats
Un peu au-dessus, au 14 de la rue de la Bombarde, une plaque avec un boute-feu qui allume une… bombarde. Au 58 rue Saint-Jean, avec un peu de chance la cour à l’arrière de la crêperie Au petit glouton sera ouverte. Elle a un très joli puits adjacent à la salle et la cuisine de la crêperie, ouvertes sur cette cour très vivante.
À ne pas rater au 52, la médiévale boutique Mandragore située au fond d’une traboule en impasse. Cette boutique propose tout ce qui est du Moyen-Âge, des gantelets à la cotte de mailles en passant par tous les vêtements d’époque, velours et robes longues.
La longue traboule
Accès : 54, rue Saint-Jean
Maintenant à tout seigneur tout honneur au 54, un des clous des visites organisées du Vieux Lyon, « ZE traboule », la plus longue de toutes, à Guinesser sans tarder : la longue traboule. Elle traverse quatre immeubles et quatre cours. Attention, aux heures de pointe, vu l’affluence, ça bouchon (au féminin). Quelques beaux passages qui méritent une petite photo.
On ressort rue du Bœuf.
C’est ça le miracle des Traboules. On tourne à droite et on longe des boutiques d’art, d’artisan, le quatre étoiles La Tour Rose, Molière a joué ici. On arrive place Neuve Saint-Jean, saturée de terrasses de restos. A l’angle de la place et de la rue du Boeuf, remarquez la statue en bois d’un boeuf sur le coin du mur. Vous verrez la même chose tout à l’heure place de la Baleine. On en profite pour vous conseiller la visite du Vieux Lyon par Thierry dans son carnet de voyage qui parle et photographie très bien sa ville natale et toutes ces rues.
Maison du Crible, Tour Rose, rue du Bœuf
Accès : 16, rue du Bœuf
Allez au 16 rue du Bœuf. Il y a là une très très jolie cour avec une tour rose somptueuse, au cylindrisme émouvant. Elle a quatre étages et est ajourée de belles ouvertures. Elle a été édifiée au 16ième siècle. Ne ressemblerait-elle pas un peu à la Tour de la Part-Dieu que les lyonnais surnomment « le crayon ». Admirez les belles portes.
Place Neuve Saint-Jean, palais de justice
Revenez place Neuve Saint-Jean. Au milieu, une remarquable cour ouverte avec les escaliers visibles. Cela a l’allure de Fenêtre sur cour d’Hitchcock. A l’angle, la boulangerie du Palais. Il y a souvent la queue. Elle propose l’une des spécialités de Lyon, les brioches pralinées. Gaffe à ne pas vous y casser les dents !
Le bâtiment énorme en face de la boulangerie est l’ancien palais de justice. Les lyonnais l’appelle « Les 24 colonnes » à cause des colonnes corynthiennes qui ornent sa façade côté Saône. Elles correspondent aux heures de la journée. Il a été dessiné par Bathard père dont le fils concevra les halles de Paris. Dans le bâtiment qui précédait celui-ci furent jugées des centaines de personnes durant la Terreur, puis guillotinées place des Terreaux. Ici, siègent encore la Cour d’appel et la Cour d’assises du Rhône. Le palais dispose de sa propre prison pour les longs procès. Maurras a été jugé là en 1945 et Klaus Barbie en 1987.
Traboule rue Saint-Jean à rue des Trois-Maries
Accès : 27, rue Saint-Jean
Continuez la rue Saint Jean vers le nord, dans le sens décroissant des numéros de la rue. Au 27 rue Saint-Jean, nouvelle entrée de traboule.
On ressort 6 rue des Trois Maries après deux cours ocres et des galeries italiennes. Une rue en boomerang dont la courbure est bien visible. Une des plus caractéristiques du Vieux Lyon. On se croirait au 16e siècle. On tourne à gauche en direction de la place de la Baleine. Beaux pavés.
Place de la Baleine
On retrouve au coin de la très jolie place de la Baleine et de la rue du même nom le panneau sculpté annoncé plus haut représentant une baleine. Il peut être agréable de boire un pot en terrasse ici l’été, au frais. L’hiver, il y a souvent des cracheurs de feu. Imaginez-vous ici, au Moyen-Âge, pendant l’une des quatre grandes foires annuelles qui ont permis à Lyon d’entrer dans une nouvelle expansion économique, confirmée à la Renaissance par l’installation des banquiers florentins qui sont arrivés dans le sillage de Catherine de Médicis. Ils ont construits beaucoup des beaux hôtels qui subsistent encore aujourd’hui.
Traboule place du Gouvernement à Quai Romain Rolland
Accès : 2, place du Gouvernement
On continue rue Saint-Jean jusqu’à la place du Gouvernement. Au n°2, une traboule qui commence par des escaliers menant à une très belle cour. Elle est située au-dessus de ce qui était jadis les écuries de l’hôtellerie de Saint-Christophe.
Beau bâtiment. Faisant presque too much à cause de la réhabilitation récente, mais il faut sans doute l’imaginer ainsi au 15e siècle, à sa construction.
Si vous continuez la traboule, vous vous retrouvez au 10 Quai Romain Rolland.
Reprenons la rue Saint-Jean.
Hôtel et musées de Gadagne
Accès : 1, place du Petit Collège
L’hôtel Gadagne
Les marchands-banquiers Gadagne étaient immensément riches. Simon avait fuit Florence pour Turin puis Lyon au retour de Cosme de Médicis. Son fils Thomas Ier réussit à son tour dans les affaires et intègre la vie politique lyonnaise. Son neveu Thomas II hérite de lui, devient encore plus riche et est élu échevin en 1537. L’année suivante, il loue cet hôtel particulier construit par les frères Pierrevive, des marchands du Piémont. Ses fils Guillaume et Thomas III en deviennent propriétaires entre 1545 et 1581. Rivaux, les frères habitent chacun à une extrémité de l’hôtel où ils organisent néanmoins en commun de somptueuses fêtes. Au 18ième siècle, le bâtiment deviendra un ensemble de logements, il sera racheté par la ville en 1902 et classé monument historique en 1920. Il abrite alors le musée historique de la ville. Il est entièrement rénové de 1998 à 2008. Le résultat est fracassant de beauté. La vaste cour est à elle seule un joyau. Il contient deux musées et des jardins en hauteur.
Musée d’histoire de Lyon
30 salles reconstituent l’histoire de Lyon depuis l’Antiquité.
Son remarquable centre de documentation est accessible sur rendez-vous. Il conserve notamment des manuscrits des pièces de Guignol.
Musée des arts de la marionnette
Organisé autour de Guignol, il expose des marionnettes dans neuf salles.
Jardin en hauteur du Musée Gadagne, un lieu romantique
Accessible sans billets aux musées, prendre l’ascenseur jusqu’au 4ième. On se retrouve dans le ciel. Des petites tables en terrasse. Du silence. Une pelouse et des rosiers. Un des lieux les plus romantiques de Lyon. On peut boire un verre, manger un repas léger.
Place du Change, le souffle de Soufflot
Arrivée Place du Change. C’est là que l’on changeait sa monnaie avant de quitter le royaume de France. Cette place est souvent très animée avec des spectacles vivants. C’est un des points d’entrée de Saint-Jean.
Temple du Change, par Soufflot
Le temple du Change, remanié par Soufflot en 1748, est un temple de culte protestant depuis 1803. Soufflot, inspiré par Andrea Palladio, lui-même inspiré des façades des temples romains, l’a doté d’une façade remarquable, classée. Deux horloges la couronnent, selon le vœu de Soufflot, qui avait imaginé une horloge « idéale » marquant jours, mois et années. En 1999, pour le passage du millénaire, son souhait a été réalisé à gauche du bâtiment, à la place d’une horloge disparue pendant la révolution.
Maison Thomassin
Autre belle façade, celle gothique de la maison Thomassin, édifiée en 1493, qui conserve d’une première maison bâtie en 1298 un plafond peint à son premier étage.
Montez la rue de la Loge à droite du Palais du Change, prenez en haut la rue de la Juiverie.
Rue Juiverie
Avant d’entrer dans la rue, vous pouvez gravir les premières marches de la montée du Change pour découvrir l’escalier Renaissance de la maison Henri IV.
Presque toutes les façades de la rue sont intéressantes : fenêtres à meneaux, gargouilles vraies ou factices ajoutées par les habitants. Plusieurs ateliers de troupes de théâtre.
Un restaurateur d’horloges au n°20, l’Horloger de Saint-Paul, comme dans le film de Bertrand Tavernier, tourné dans ce quartier. Un bel atelier de sculptures au n°15.
Galerie Philibert Delorme
Enfin, au n°8 de la rue Juiverie, un des MUST de notre visite : la galerie Philibert Delorme. Une plaque dans la cour explique sa construction par le jeune architecte rentrant alors d’Italie. Une merveille de légèreté et de symbolisme qui unit deux maisons.
Place Saint-Paul
On arrive Place Saint-Paul, centre de ce quartier qui avec Saint-Georges et Saint-Jean constitue le Vieux Lyon. On continue jusqu’à l’église Saint-Paul, magnifiquement restaurée, dedans comme dehors. Elle côtoie une place tranquille, à l’écart du barouf touristique de Saint-Jean, la place Gerson avec un café-théâtre caractéristique du Vieux-Lyon et de l’esprit des cafés-théâtre à leur démarrage dans les années 70 sur les pentes de la Croix-Rousse.
Vous pouvez revenir sur vos pas tranquillement jusqu’à la cathédrale, profitez du plaisir de découvrir ce qui vous avait échappé.
Vous pouvez aussi continuer par la visite des murs peints en prenant la passerelle Saint Vincent en direction de la fresque des Lyonnais. Cet itinéraire vous ramènera place du Change, vers le mur de la Cour des Loges : consultez notre circuit.
Notre partenaire « Lyon Historique » propose 3 fiches sur l’histoire du quartier.
Bonne visite.
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