Nos coups de cœur 2024 pour le 25e anniversaire de la fête des lumières. Une édition joyeuse, avec aussi de belles œuvres contemplatives.
25e anniversaire de la fête !
6 conteurs au compteur
D’abord le bonheur de retrouver de grands bonheurs, la gaieté des grandes joies, 6 conteurs de lumière qui ont enchanté cette fête depuis 1999. La plus petite bataille de boules de neige de l’histoire de la météo avec la boule à neige de Jacques Rival sur la statue équestre de la place Bellecour, statue elle-même revenue de restauration, message de confiance dans notre histoire commune. La palette d’aquarelle de Patrice Warrener sur la sublime statue à quatre pans de la fontaine des Jacobins. Les visions stellaires du poète Jérôme Donna, fidèle des fidèles de cette fête, avec l’astrophysicienne Hélène Courtois. Le coffre à jouets du Carlo Collodi des animations lumières, Benoît Quéro.
Ralentis bienvenus
Puis, la profondeur et la paix d’animations lumineuses et musicales contemplatives, rassérénantes dans notre monde affolé, speedé, angoissé, voire hystérisé, avec particulièrement notre gros coup de cœur pour l’amas de filets de pêche de Philipp Frank dans le bassin aquatique place de la République. Avec la classique projection sur la façade cathédrale Saint-Jean, elle-même ralentie, prenant le temps de son temps. Avec les lumignons aux cœurs, place Sathonay, sous un grand voile de mariée, aux pieds du sergent et des grands arbres. La solidité des ans est là, dans ces filets, cette pierre, ces étoiles, dans le chœur historique de la ville, des Jacobins à Saint-Jean, de République à Antonin Poncet, de Terreaux à Bellecour et retour. Ô temps, continue ton vol.
De cette fête des lumières 2024 très réussie, voici nos coups de cœur.
Inscrivez-vous dès maintenant à la lettre d’information « Fête des lumières 2025 » ci-dessous :
Coup de cœur n°1 : une créature organique s’est installée dans le bassin Place de la République
Dans cette eau, céans, du bassin rectangulaire place de la République, un amas de filets récupérés à Marseille. Nappés et mappés de salamis d’arc-en-ciel. Cela donne un moirage qui attrape les yeux, les appareils photos, qui fascine par son aspect indicible. 300 kilos de filets, assure Philipp Frank, l’imagineur de cette animation organique. Mystérieux et fascinant mariage lumineux de la dureté de la pierre et du fil des filets.
Coup de cœur n°2 : finesse du trait et tranquillité sur la table à dessin de la façade de la cathédrale Saint-Jean
Le ton est donné dès le premier tableau de cette œuvre intitulée Mother. Il demeure à l’écran des secondes et des secondes, mariant lignes incroyablement précises avec des nuages dessinés comme des choux-fleurs. Puis une pierre tombe de là-haut, une seule, résonnant. Tranquillement, l’œuvre suit son chemin, évitant le lyrisme, en tableaux nets, laissés assez longtemps à notre œil pour les goûter et les garder. Une œuvre dont nous avons aimé la beauté et la lenteur non ennuyeuse. Un classissisme seyant à cette immense et élégante feuille de pierre. Bravo, Julian Hölscher.
ATTENTE : la queue était très longue déjà hier soir jeudi, elle risque de s’allonger bien davantage ces vendredi et samedi. Venez avant le démarrage à 19h.
Coup de cœur n°3 : pimpant petit géant à Terreaux
Comme attendu, comme promis, le petit géant de Benoît Quero nous a réenchanté place des Terreaux, autant qu’en 2008. Un plaisir simple à cette animation pimpante, tricotante, allante. Joie et gaieté.
Le retour du petit géant, Benoît Quero, Place des Terreaux
Coup de cœur n°4, à la claire fontaine des Jacobins, la palette du peintre Patrice Warrener
J’ai embelli le monde aujourd’hui, dit Merlin, j’ai coloré des pommes dans les vergers.
Norge
Pour la 4e fois en 25 ans, Patrice Warrener revient à Lyon, avec toujours le même désir et le même talent, colorer la pierre. Sa mise en couleur, simple, posée, immobile, est continuement mise en musique par le son de l’eau de la fontaine.
act 4, fontaine de la place des Jacobins, Patrice Warrener
Coup de cœur n°5, un petit poisson un petit oiseau place Sathonay pour accrocher des cœurs aux lumignons des précaires
Les grands arbres de la place Sathonay ont été lingé de blanc pour créer un cocon où nagent des poissons tels des oiseaux dans le bleu, cocon propre à la convivialité, la solidarité, l’élan de la main vers le porte-monnaie, ce n’est pas cher du tout, quelques euros, pour faire le bien en aidant l’asso Alynéa à reloger des dizaines de familles en situation de précarité. L’atmosphère est gaie, les enfants émerveillés par ces poissons, les grands par les lumignons et par les nombreux bénévoles de l’asso qui se donnent à fond. Bravo à elles et à eux.
C’est une fête avec 32 grandes animations, 2 millions de visiteurs attendus, qui fête ses 25 ans ! Elle a été créée en 1999, sous la mandature du maire Michel Noir, dans le but de faire rayonner Lyon à l’international. C’est réussi.
La municipalité propose pour les personnes handicapées des visites accompagnées, des gilets vibrants (sur réservation). 1200 personnes en ont bénéficié en 23, ce devrait être le double en 24.
Accès handicapés et circuits de visite à Bellecour, Blandan et entrée du Parc de la Tête d’Or(porte des Enfants du Rhône) – Plein d’infos à cette adresse :
Circuit de visite conseillé + nos coups de cœur terrain
En 1 soirée :
Départ Cathédrale Saint-Jean à 18h50 : Nous vous conseillons de commencer par la cathédrale, un des gros spots de cette fête, vers 18h50. Vous éviterez ainsi la foule. Puis de passer par Bellecour, Célestins, Jacobins, République, Bourse, Terreaux. Puis s’il vous reste du temps de prolonger vers Saint-Paul où la jeune garde fait fleurir la nouvelle création lumineuse.
Ou bien de faire ce circuit dans l’autre sens depuis Terreaux jusqu’à Saint-Jean et si vous avez le temps de monter à Fourvière, intégré cette année à la fête.
NOTRE SÉLECTION : voici notre propre sélection très difficile cette année (car bousculée par le come-back du passé) de 6 œuvres parmi les 32 grandes œuvres au programme de la fête des lumières 2024 :
Recevez nos COUPS DE CŒUR 2024 et notre REPORTAGE TERRAIN dès vendredi 6
Préparez encore mieux votre visite de la fête ! Recevez le vendredi 6 décembre vers 15h notre reportage du 1er soir de la fête avec nos coups de cœur. Inscrivez-vous ici :
Circuit de visite fête des lumières 2024
Voici un Google Maps qui vous donne :
l’ensemble des illuminations et animations (en presqu’île, parc de la Tête d’Or, quartiers) à voir pendant la fête des lumières 2024
le principal itinéraire de visite (ROUGE) que nous vous conseillons pour voir le maximum des plus belles illuminations,
l’itinéraire vers Fourvière (VIOLET) ou bien prendre le funiculaire à la station Cathédrale Vieux LyonLien funiculaire
les itinéraires vers le Parc de la Tête d’Or (VERT)
l’itinéraire en orange vers Saint Paul
PROGRAMME DÉTAILLÉ DE LA FÊTE DES LUMIÈRES avec NOTRE SÉLECTION
Nous vous donnons ci-dessous une description de 90% des œuvres présentées dans cette fête des lumières 2024.
> CODES # SUR LE PLAN PAPIER OFFICIEL Les codes # donnés ci-dessous au début du titre de chaque illumination correspondent aux numéros du plan papier officiel de la fête des lumières, lequel est distribué dans la fête, soit par des jeunes gens en Segway, soit dans les cabanes, notamment devant l’Opéra.
#17 — Place des Terreaux, 2008 vers 2024 : Le retour du Petit Géant, Benoît Quero, Les Allumeurs d’Images
Le coffre à jouets de Benoît Quero avait lors de la fête des lumières 2008 émerveillé petits autant que grands. Ces derniers avaient replongé avec émerveillement, délices, nostalgie, rêverie, dans le coffre de leurs enfances, entre voitures miniatures, circuit de train, poupons, boîte du petit chimiste, grue articulée, Barbies.
16 ans plus tard, les petits d’alors fouilleront à leur tour dans leur coffre d’enfance. Quant à leurs parents, dans une mise en abyme propre à tout exercice nostalgique, ils revisiteront leur émerveillement de cette fête 2008. De cette œuvre qui avait marqué, alors, tellement qu’elle fait partie des 6 œuvres choisies parmi ces 25 années de fête des lumières pour être rejouée cette année et fêter 25 ans de fête. Mise en abyme supplémentaire, des vignettes de l’œuvre d’alors seront incluses dans l’animation. Elle durait 12 minutes alors, elle a été ramenée à 9 minutes.
Cette place des Terreaux offre chaque année une des plus belles scènes de la fête des lumières avec des 2 immenses façades — celle du Musée des Beaux-Arts et celle de l’Hôtel de Ville, qui sont des écrans idéaux.
« Le retour du Petit Géant » est une des animations de la fête 24 à voir absolument.
> Entrée et sortie régulée : il faut attendre la fin de l’animation en cours (9 minutes) pour entrer.
Place des Terreaux — Le retour du Petit Géant, Les Allumeurs d’Images (simulation informatique)
#15 — Musée de l’imprimerie, Une lumière ici hommage à «Garamond», «Comic sans» et à Virginia Woolf
Houghton Library – (182a) I see thee better – in the Dark, J611, Fr442
Je te vois mieux — dans la Nuit — Nul besoin de Lumière — Mon Amour pour Toi — est un Prisme — Plus vif que le Violet —
écrivait Emily Dickinson, bien avant la Fête des lumières à Lyon.
C’est à Virginia Woolf que le Musée de l’imprimerie rendra hommage cette année. Ce sera dans une vitrine, avec des LEDs évidemment, et une phrase issue du célèbre roman Vers le phare. Et imprimerie obligeant, en utilisant deux polices fort connues, d’hier (Garamond) et d’aujourd’hui (Comic sans)… Enfin, d’aujourd’hui n’est pas tout à fait exact, disons plutôt des débuts de l’informatique, vous vous souvenez des flyers en Comic sans ?
Dans les rues du quartier du Musée de l’Imprimerie se tenaient nombre des premiers imprimeurs comme Sébastien Gryphe. Rabelais est là. C’est ici que sont imprimés Pantagruel en 1535, Gargantua en 1542, le Quart livre en 1547.
#14 — Place de la Bourse, apaisement et révélation du handicap caché avec la lanterne de Celestial brainstorm, Amelia Kosminsky
La jeune artiste anglaise Amelia Kosminsky est très attachante, elle parle avec ferveur d’un monde où le cerveau n’est pas effrayant. Apaisé, au contraire. Elle est atteinte d’un handicap caché, invisible, une épilepsie photosensible. Elle a imaginé place de la Bourse une structure métallique suspendue qui tourne, projetant sur les façades alentour des motifs lumineux qui varient doucement, métaphores de notre activité neuronale.
Celestial brainstorm, Amelia Kosminsky (simulation) — Place de la Bourse
#12 — Rue de la République, Paseo d’hiver, par Faniuolo, des arches de dentelle
L’animation lumineuse la plus statique de la fête. Et une des plus appréciées. Elle consiste en un traditionnel, mais particulièrement réussi, accrochage d’arches finement ouvragées en travers de la fameuse rue de la « Ré », la principale rue commerçante de la ville. Cette année les italiens de Faniuolo de retour dans la rue qu’ils avaient déjà décorée de 2003 à 2005, tout le monde s’en souvient avec l’émotion des Noël d’antan, de leur magie provençale intacte dans nos souvenirs.
Notre conseil : empruntez toute la rue. Entre Bellecour et République, décors or argent azur. De République à Cordeliers, cristal de couleurs (ci-dessous).
Paseo d’hiver (simulation), par Faniuolo, rue de la République
#10 — Place de la République, Coral ghosts, Philipp Frank
Une œuvre artistique et écologique ambitieuse, et a priori très excitante. À base de filets de pêche et de tubes métalliques de chantier. Le bassin aquatique rectangulaire de la place de la République permet des œuvres autours desquelles le public peut s’installer, tourner. Contrairement à la plupart des autres œuvres projetées sur des façades, ça a un effet centripète choc.
Coral Ghost (simulation), Philipp Frank — Place de la République
#7 et #8 — Place et théâtre des Célestins, Dimensions of light de Javier Riera et Flux du Collectif Scale
Magnifique place entourée de magnolias et magnifique théâtre à l’italienne. Deux écrins de beauté.
Sur la place, l’animation Flux du Collectif Scale, un escargot d’une centaine de belles grandes barres LED.
Dans le théâtre, un ballet géométrique de faisceaux, du genre des traits que l’on traçait à la règle pendant les cours barbants pour réaliser cercles et ovales. C’est Dimensions of light, animation d’un artiste reconnu dans le domaine des installations lumineuses, l’espagnol Javier Riera.
#9 — Place des Jacobins – act 4, la fontaine sous la baguette de Patrice Warrener de retour
« act 4» car ce sera la quatrième fois, oui !, que Patrice Warrener habillera la sublime fontaine à 4 pans, 4 statues d’artistes lyonnais (Flandrin, Coustou, Audran, Delorme), 4 sirènes, de voiles de lumière. Comme la place de la République voisine, on peut tourner autour de la vaste fontaine et se régaler de la beauté de ce mariage qui rime : lumière et pierre. Un mariage de couleurs.
Son secret ? Son procédé Chromolithe minutieusement mis au point il y a plus de 25 ans, notamment pour la 1re fête des lumières en 99. On essaie de vous l’expliquer. Il consiste, après une collecte de données et un travail de reconstitution de plusieurs mois sur ordinateur, à générer des images sur les monuments à travers des plaques 24x24cm avec de puissants projecteurs. Méthode que Patrice Warrener a largement utilisée dans le monde sur plus de 60 installations. Par exemple, sur Westminster Abbey. Pour les architectures gothiques, notamment, en recréant les couleurs d’alors, son travail relève d’une restauration du patrimoine.
Fontaine des Jacobins en 2016 par Patrice Warrener.
#5 — Place Bellecour, ça bulle !… l’iconique boule de neige de Jacques Rival de retour, cette fois au milieu des tables de street-food, miam !
Chaque mythe a son image iconique. Le doublé de Zizou en 98. Buzz Aldrin sautillant sur la Lune pour la conquête spatiale. Charlot mangé par les engrenages pour le cinéma. La boule de neige sur le cheval de Louis XIV pour la fête des lumières de Lyon ne 2006 et 2007. Un doublé coup de maître de Jacques Rival qui avait ainsi réuni 2 images frappantes : la bonne vieille boule de neige, archétype des souvenirs touristiques de mamie, et la statue équestre du centre de la place Bellecour, utilisée par la moitié des graphistes du monde pour symboliser la ville de Lyon. Statue qui, ça tombe bien, est revenue place Bellecour après des mois de restauration.
Et puisque l’on parle de restauration, 7 cabanes de restaurateurs, des tables et des canapés seront installés sur la place. Devant la boule de neige «I love Lyon» de Jacques Rival de retour. Restauration, ravioles, pralines, galettes sarrazin, spécialités colombiennes, italiennes, chinoises and co, élaborés avec des produits locaux, écologie locale oblige, on dit ça avec le sourire car la proposition est excellente, rompant avec les baraques habituelles.
I love Lyon, I eat Lyon… La fameuse boule de neige de Jacques Rival est de retour
#4 — Place Antonin Poncet, Laniakea horizon24 par Jérôme Donna, inspiré de l’astrophysicienne Hélène Courtois
Un autre retour. Jérome Donna a été notre coup de coeur de la fête des lumières 2023 avec son piano-geyser au Parc de la Tête d’or. Et d’autres, car à la Direction de l’éclairage public de la ville de Lyon, il oeuvre depuis 2014. Cette année, il a travaillé avec l’astrophysicienne française spécialisée en cosmographie Hélène Courtois, chercheuse à l’université Lyon 1.
Laniakea signifie horizon céleste, en hawaïen. L’œuvre projetée sur le sol et les façades de la place Antonin Poncet est une carte stellaire avec 1000 boules de lumière, tirée d’une cartographie de l’univers dressée par Hélène Courtois.
Laniakea horizon 24, de Jérôme Donna, inspiré des travaux d el’astrophysicienne Hélène Courtois, place Antonin Poncet
#6 — Quais de Saône (sur les façades), L’enfant lumière, Lightning Hope
Une œuvre en crayonné racontant l’histoire d’une lampe à filament, vous savez ces ampoules qui ont succédé aux lampes à pétrole.
La classique ! L’immense façade marmoréenne de la cathédrale Saint-Jean qui se prête aux délires lyriques les plus spectaculaires des artistes est toujours toujours toujours l’écran d’une des 2 ou 3 animations majeures de la fête des lumières : vous pouvez y aller les yeux fermés !.. Et les ouvrir devant ! Nous vous conseillons même de commencer votre soirée ici, de façon à éviter la queue, l’entrée étant régulée.
Cette année 2024, le vidéaste allemand Julian Hölscher propose une animation assez classique : montagne, rochers, éclairs flamboyants, vent, eau. Une pensée pour nos amis espagnols de Valence qui ont tant souffert du déchaînement de ces éléments naturels.
À voir absolument.
> Entrée et sortie régulée : il faut attendre la fin de l’animation en cours (9 minutes) pour entrer.
#32— Fourvière, Fourvière en voix, Gilbert Coudène et Étienne Guiol
Cette année, l’animation de Fourvière est intégrée au programme de la Fête des lumières. Financée par la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Fondation Fourvière, elle ne l’était pas les années précédentes. Et c’était bien dommage, car au-delà des différents politiques entre municipalité et région, ou vice versa, la mise en lumière de la basilique de Fourvière, avec la 3D, du jazz, de l’opéra, est tout bonnement great. Il y aura un sensemble vocal féminin, cette année. Gilbert Coudène est une pointure des illuminations. Un de nos coups de coeur fête des lumières 2014 et coups de coeur fête des lumières 2023.
Montez à Fourvière.
#18 — Les mignons Lumignons du Cœur – Place Sathonay où s’étonner des sans abris
Une des plus jolies places de Lyon accueille cette année la caravane des Lumignons du cœur. Le principe qui est très très populaire chaque année consiste à faire le bien en tirant de son escarcelle 2 euros en échange d’un lumignon qui, allumé avec tous les autres, va représenter plein plein de petits bouts de cœur. Les dons ainsi récoltés sont chaque année à destination d’une association ou d’une ONG. Cette année pour l’association lyonnaise de SAMU social ALYNEA qui aide les sans abris .
Objectif des Lumignons du cœur 2024 : recueillir 100 000 euros pour réhabiliter 50 appartements dans la Métropole de Lyon pour accueillir 50 familles sans abri.
L’animation concoctée par la Direction des Événements et de l’Animation de la municipalité consiste en un tas de poissons et de bulles flottant cool dans l’eau bleur entre les magnifiques arbres de la place.
Sous leur dehors caritatif, Les Lumignons du cœur offrent par ailleurs de très beaux spectacles ces dernières années. La foule de bougies dispersées dans le lieu, les danses de leur flammes sur les objets reflétant leurs lumières, les gens de mouvant entre, sont à la fois émouvants et apaisants. La canopée de la place Sathonay ajoutera sa magie.
Donnez.
Les lumignons du cœur (simulation), Direction des Événements et de l’Animation de la ville, Place Sathonay
#1 — Gare Saint-Paul, Nouvelle Vague, avec 3 jeunes artistes prometteurs, Zouhour Saoud, Jésus Baptista, Dirk Rauscher
C’est frais, c’est peps, toutes ces dernières années, créé par de jeunes vidéo artistes épaulés par l’association Rencontres Audiovisuelles. En témoigne notre coup de coeur fête des lumières 2022 :
Gare Saint-Paul – « Nouvelle vague » par des artistes de Rencontres Audiovisuelles
Elles et ils seront donc à nouveau 3 :
Zouhour Saoud avec son animation Sur’impressions, une œuvre avec le procédé travelling, toujours époustouflant
Jésus Baptista avec Amalia, œuvre inspirée du déracinement provoqué par l’immigration
Dirk Rauscher avec One second lovestory, poème inspiré du genre roman graphique
Qui plus est la configuration de la place Saint-Paul se prête particulièrement au spectacle.
Notre recommandation : animations à voir absolument si l’on aime la BD, la culture graphique populaire.
#22, 23, 24, 25, 26 — Parc de la Tête d’Or, 5 animations sous les frondaisons au bord du lac
5 animations qui parmi les arbres incroyables du Parc de la Tête d’or, au bord de son lac, prennent des allures féeriques, oniriques, dans cet espace si différent la nuit. En 2023, cela a été un gros succès d’affluence. Alors justement, parlons-en.
L’organisation difficile en 2023 est améliorée cette année
Il y avait eu tous les jours d’énormes queues d’attente serpentant à l’extérieur puis l’intérieur, et pis, des entassements en amont de ces queues devant les fameuses grilles dorées, qui devenaient presque dangereux, en tout cas fort désagréables. En conférence de presse de cette fête 2024, la municipalité annonce en avoir tenu compte en prenant 3 mesures.
Entrée modifiée
L’entrée se fera Porte Tête d’Or, boulevard des Belges, face à la rue Tête d’Or.
Sauf pour les PSH : entrée toujours Porte des Enfants du Rhône, face au Rhône.
File d’attente à l’intérieur avec les Anooki
Plus de file qui serpente dans le froid ou la pluie devant les grilles, en consultant son téléphone, ou blaguant désespérément avec ses voisins. Mais les Anooki. Eux aussi sont de retour, comme Le Petit Géant aux Terreaux. Autrement dit, nous attendrons au sein d’une animation.
Quand ? Comment ? Combien de temps ?
Horaires : fermeture des portes à 22h jeudi, vendredi et samedi et à 21h dimanche.
Le bon plan : prendre le métro ligne A et descendre à Masséna. La station est à 400 mètres de l’entrée Porte Tête d’Or, et tout droit.
A pied, depuis Opéra, 1,5 km. Soit une vingtaine de minutes.
Durée de la visite : déambulation d’environ 2 heures
Les 5 œuvres
22 : Les Anooki, studio Inook Moetu Batlle et David Passegand — Excellents, vraiement excellents par leur caractère anthropomorphe et leur comportement facétieux. Notre coup de cœur en 2014. 23 : Reflexions color – Antoni Arola — installation poétique à base d’apparitions, transformations et lentes disparitions 24 : Winter blossom – Darkitects — toujours dans la poésie, un parterre mouvant de fleurs 25 : Solar dust – Quiet Ensemble — ballet dichromique de poussières lumineuses dans les frondaisons 26 : Plastic Island, collectif Luzinterruptus — le 8e continent est l’île de déchets de plastique qui dérive dans le Pacifique : Plastic Island amoncellera des plastiques sur la fontaine de la roseraie en les animant de lumière.
Plastic Island (simulation), par collectif Luzinterruptus, Parc de la Tête d’OrSolar Dust (simulation), Quiet Ensemble
#19, 27, 28, 30 — Animations dans les quartiers
D’autres animations sont proposées dans les quartiers de Lyon, hors de la presqu’île et du parc de la Tête d’Or. Elles sont dans l’esprit originel de la fête, populaire et dans l’ensemble de la ville. Elles intéresseront particulièrement les habitants de ces quartiers. Voir les inviteront à y participer.
#19 :Au fameux Gros caillou, au bout du plateau de Croix-Rousse, avec l’œuvre Lumières pour tous de Gérard Torres.
#27 : à l’Auditorium, non loin de la gare TGV de Part-Dieu, avec l’œuvre Outside –de Nawelle Aïneche et Pia Vidal.
#28 : À la Manufactures des tabacs, siège de l’université Lyon 3, avec L’œuvre La manu fait son cinéma de Intenscity.
#30 : Cité-Jardin, à Gerland. Avec l’œuvre participative La cité comme maison de Gwendoline Jacquemin impliquant une trentaine d’ateliers de tissage de fleurs dans le quartier.
ENFANTS : Boum de lumières, 8 animations pour eux au Parc Blandan
C’est assez fort ce qui est monté spécifiquement pour les enfants et pour leurs parents dans le grand parc Sergent Blandan. 8 animations ludiques avec 6 équipes artistiques :
une tombola des lumières
dessiner sur fresque avec un téléphone
un bal minichoux de petites bêtes
un karaoké à facettes
un jeu de billes géant
un club de confettis
une constellation de papotes
un chamboule tout avec des lumières
et de la restauration pour tout le monde.
Boum de lumières, 6 animations avec 8 équipes artistiques, Parc Blandan
Évènement majeur de l’art contemporain en France, la gigantesque biennale de Lyon accueille 250.000 visiteurs durant ses trois mois de tenue sur 6 sites de plus de 30.000 m2 ! Et surtout 202 artistes !…
Dates
17e édition
du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025
Événement majeur de l’art contemporain, très ouverte à absolument tous les publics, chaque «biennale» comme on l’appelle familièrement est une belle occasion de sortie entre amis, parents et enfants, amoureux.
Chaque biennale d’art contemporain de Lyon explore à travers un thème spécifique un angle de l’art contemporain. Cette année Les voix des fleuves, avec les yeux de sa directrice Isabelle Bertolotti —historienne de l’art au fait de la jeune création— et de la curatrice invitée, Alexia Fabre, directrices des Beaux-Arts Paris. Les œuvres exposées peuvent être gigantesques, à la mesure des lieux d’expo, souvent des friches industrielles, la Sucrière, les usines Fagor (2022), cette année les Grandes Locos.
Un lieu énorme : Les Grandes locos
Ces Grandes Locos sont en elles-mêmes un objet d’art, par la grâce de sa transformation de technicentre SNCF en lieu culturel, à La Mulatière, à un quart d’heure de la gare Part-Dieu et de ses TGV. D’immenses halles aux toits ajourés de verrières, tout comme de bons vieux musées conçus pour napper les œuvres exposées de lumière naturelle. Une desserte exceptionnelle par le métro, à 3 minutes à pied de la station Gare d’Oullins. Une histoire industrielle qui remonte à 1846, pour fabriquer les premières locomotives de la toute nouvelle ligne de chemin de fer Lyon Saint-Étienne dont les passagers voyageaient assis sur des bottes de paille. Le lieu va accueillir les Nuits sonores, Lyon street food festival, les biennales.
Cactus, par Mona Cara — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024
Monument for People on the Move, par Hans Schabus — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024
Edi Dubien, le merveilleux artiste plasticien, dessinateur, peintre de l’amour, de la nature, du rêve, exposé en 2020 au MacLyon est présent avec 3 grands formats et une installation.
Un voix-yage merveilleux d’Olivier Beer au sous-sol de la halle 2
À ne rater sous aucun prétexte, tout au bout des Grandes Locos, halle 2, en sous-sol, avec une jauge limitée, cette œuvre d’Olivier Beer emmène dans un voyage où l’on resterait bien longtemps, très longtemps. Des chants du monde, de grandes voix enregistrées dans des grottes. Do ré mi fabuleux.
Oeuvre du Salvadorien Guadalupe Maravilla — Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024
Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024
Thème et artistes invités
Le thème 2024 : Les voix des fleuves / Crossing the water
202 artistes invités de 40 pays. Parmi elles et eux, en voici 8 particulièrment passionnants à découvrir lors de cette biennale de Lyon :
Chantal Akerman (Belgique) cinéaste et artiste visuelle belge reconnue pour son influence sur le cinéma d’avant-garde. Elle explore souvent des thèmes liés à l’identité, à l’intimité et à l’exil.
Latifa Echakhch, artiste franco-marocaine connue pour ses installations et sculptures qui interrogent les questions de culture, de politique et d’identité. Elle a représenté la France à la Biennale de Venise en 2022.
Suzanne Husky, artiste franco-américaine dont le travail mêle art et écologie. Elle utilise divers médiums pour aborder des questions environnementales et sociales.
Otobong Nkanga, artiste nigériane dont les œuvres abordent les questions de mémoire, d’environnement et de culture. Elle utilise souvent la performance, le dessin et l’installation pour exprimer ses idées.
Michel de Broin, canadien au travail humoristique et provocateur connu pour ses sculptures et installations qui explorent les thèmes de l’énergie, de l’entropie et de la société .
Nathan Coley qui traite à travers des ses installations et sculptures monumentales les thèmes de l’architecture, de la société et de la religion.
Pavel Büchler, artiste et enseignant d’origine tchèque vivant au Royaume-Uni, dont le travail inclut des installations, des textes et des objets trouvés, souvent avec une touche conceptuelle et ironique.
Guadalupe Maravilla, artiste salvadorien dont le travail — à travers performances, sculptures et installations— explore les thèmes de l’immigration, de la guérison et de la résilience.
Informations pratiques
Mardi au vendredi : 11h à 18h Week-end : 11h à 19h Nocturnes jusqu’à 22h aux Grandes Locos : les vendredi 11 octobre, 8 et 29 novembre, 13 décembre 2024 Fermeture les 25 décembre et 1er janvier
Lieux d’exposition
Les Grandes Locos, à La Mulatière
Cité de la gastronomie, Hôtel-Dieu
MACLyon, Musée d’art contemporain de Lyon
Fondation Bulukian
IAC, Institut d’art contemporaine de Villeurbanne
Musée gallo-romain Saint-Romain-en-Gal
et 3 autres lieux.
Billet
Tarif : 20€ sur place et 18€ en ligne
Le billet donne droit à l’entrée sur 6 lieux d’exposition.
Accès libre par ailleurs : Pavillon du 7ème, URDLA, Jardin du MBA, Musée de Fourvière, Parc de la tête d’or.
Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 dans l’un des hangars des usines FagorBiennale d’art contemporain de Lyon 2022 dans un espace végétal aux feuilles tissées au sein des usines Fagor
Lyon, terre emblématique de football, recevra 11 rencontres des JO 2024. Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?
Tous aux Jeux !
Fière de sa renommée sportive, la ville de Lyon est ravie d’accueillir cet été la grande fête des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Terre emblématique de football, ce ne sont pas moins de 11 rencontres qui se dérouleront sur la pelouse du stade de Lyon.
Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?
Une partie des tournois de football masculins et féminin se déroulera dans l’ancienne capitale des Gaules entre le 24 juillet et le 9 août 2024.
Au cours de ces deux semaines olympiques, des athlètes venus du monde entier poseront leurs valises sur les terres lyonnaises et tenteront de décrocher leur ticket pour les phases finales. Après avoir accueilli la finale de la Coupe du Monde Féminine en 2019 et la demi-finale de l’Euro Masculin en 2016, le stade de Lyon sera de nouveau l’hôte de cinq matchs de phases finales dont celui pour la médaille de Bronze du tournoi féminin.
Joueuses de football au stade de Gerland IAmaginées sur demande de Lyon Visite
L’Équipe de France féminine, qui jouera deux matchs dans la capitale des Gaules et un match à Saint-Étienne (50 minutes du centre de Lyon), a choisi notre ville pour installer son camp de base lors de la période olympique. C’est dans le quartier de Gerland, là où l’Olympique Lyonnais a remporté ses 7 titres de champions de France pour la section masculine et 16 pour les féminines, que les bleues ont choisi de séjourner. Souvent décrite comme la meilleure équipe du monde, l’Olympique Lyonnais féminine de Wendie Renard (capitaine de l’équipe de France) est fière de prêter ses infrastructures aux équipes du tournois olympiques et espère même retrouver certaines de ses joueuses emblématiques lors des rencontres organisées à Lyon comme Lindsey Horan (capitaine des USA), Ada Hegerberg (Norvège), Vanessa Gilles (Canada), Ellie Carpenter (Australie), Daniëlle Van de Donk et Damaris Egurrola (Pays-Bas), … Le tirage au sort du tournoi olympique de football, planifié pour le 20 mars 2024, nous informera sur les équipes nationales qui fouleront la pelouse du stade de Lyon. Les lyonnais et lyonnaises espèrent ainsi que les Bleues de la lyonnaise Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France, retrouveront les Bleus de Kylian Mbappé. Eugénie Le Sommer qui porte le même prénom qu’une autre grande Lyonnaise, Eugénie Brazier, une des mères de la cuisine lyonnaise actuelle, qui a entre autre formé Paul Bocuse.
Avec 11 rencontres à Lyon et 6 à Saint-Étienne, ne manquez pas cette occasion unique de combiner votre amour du sport à la découverte de notre patrimoine local.
Vous désirez découvrir Lyon durant ces jeux olympiques ? Contactez-nous pour organiser votre visite avec un guide :
Le thème 2024 est «Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions».
Notre sélection dans le programme des Journées du patrimoine 2024
Voici des visites de lieux ouverts spécifiquement pour ces journées du patrimoine à Lyon, par exemple l’Opéra et les fameuses caves de l’épicerie Bahadourian.
Usine Tase, centenaire, à Vaulx-en-Velin
Douceur, brillance, fluidité ! La viscose imite la soie en bien moins cher. L’usine TASE à Vaulx-en-Velin, dans le bien nommé Carré de Soie, a fabriqué de cette viscose jusque dans les années 80, avant d’être transférée en Hongrie. Construite en 1925 par la famille Gillet, laquelle a fait fortune avec le « noir absolu », cette usine était remarquable pour son architecture industrielle innovante comme pour son rôle dans la production de soie artificielle, faisant travailler des milliers de personnes. C’était aussi une usine bien dangereuse, polluante, qui exploitait la nappe phréatique dessous.
Elle a été classée aux monuments historiques en 2011. Très préservée, elle témoigne sacrément de l’histoire industrielle de Lyon au XXe siècle, une période d’enrichissement de Lyon, comme de l’urbanisation de cette banlieue lyonnaise.
Tout un ensemble de visites et découvertes sont organisées à l’occasion de son centenaire, ceci par un tissu — c’est le mot pour la viscose !—, donc un tissu associatif avec notamment l’association Vive la TASE et Silk me Back :
Des visites guidées programme et réservations ici : LIEN
Une conférence samedi à 19h sur la démarche de sauvegarde par les habitants : LIEN
Voir aussi La Rayonne, salle de concert et tiers-lieu à Villeurbanne dans le Carré de soie, porté par le CCO qui anime une multitude d’initiatives innovantes et citoyennes.
L’emblématique château d’eau de l’usine de la Tase, l’eau avait une grande importance — Attribution: Nicolas Nova, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons
Visite de l’Opéra de Lyon
18 étages, oui ! 9 + 9, 11 + 7, 10 +8 ! 18 étages à visiter du plus profond sous terre aux salles de répétition des danseuses et danseurs de l’Opéra dans le ciel de Lyon. Juste au-dessus d’un des bars les plus bluffants par sa vue de la ville : Les Muses. L’Opéra connu à Lyon sous le surnom du « Tonneau ». Opéra qui avait causé bien des polémiques lors de sa création par Jean Nouvel en 1989 sur les murs du précédent « Grand Théâtre » construit en 1831 presqu’au bord du Rhône par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet. Son parvis est aussi connu pour ses performances de break dance. Pokemon Crew a commencé ici.
Une visite quasi complète de cet opéra exceptionnel tant sur le plan architectural (Jean Nouvel), qu’artistique et tout simplement humain (troupe de danse, orchestre, machinistes, admin).
L’Opéra de Lyon, restructuré par Jean Nouvel en 1993
Vous pourrez visiter la salle de répétition, l’amphi, le grand foyer et la grande salle (samedi) et en plus le dimanche la grande salle et le grand studio du ballet.
Réservation de vos visites de l’Opéra pendant les journées du patrimoine :
Il faut absolument réserver votre créneau vu l’affluence.
Visite du labyrinthe de caves sous la place Bahadourian
D’ores et d’argent déjà, la visite du kilomètre de labyrinthe de caves sous la place Bahadourian est annoncé pour ces journées 2024. Sous cette place qui porte désormais le nom de ses fondateurs, la célèbre épicerie lyonnaise Bahadourian a dès les années 1930, confrontée à son développement rapide, acheté des caves pour y stocker des produits. Puis abattant les murs entre ces caves, elle les a relié entre elles.
Cave Bahadourian sous la place éponyme — Photo : Romainbehar, CC0, via Wikimedia Commons
Ces caves Bahadourian seront ouvertes à la visite durant ces journées du patrimoine 2024.
La cressonnière de Vaise
Zone humide très riche en fleurs et faune, installée dans une ancienne maison bourgeoise. La cressonnière qui est habituellement fermée pour la préserver sera ouverte aux visites. Passionnant et dépaysant ! Des bouffées de tous les gradations de verts.
Uniquement sur visite guidée à 10h et à 14h, la visite dure 1h30. Point de rendez-vous et description : LIEN
Étang à la cressonnière de Vaise — Attribution: Creative Commons CC0 1.0 par Romainbehar
Autres découvertes en vrac
L’atelier de vitraux Morel : vitrauxmarylinemonel.com
La cour d’appel, palais de justice, « 24 colonnes ».
Le temple du Change.
Et près de 500 autres.
Inscrivez-vous à la lettre d’information de Lyon-Visite
Pour être au courant de ce qu’il y a à voir, visiter, découvrir à Lyon. De nos nouveaux circuits. Pour faire la connaissance de celles et ceux qui animent la ville, blogueurs, comédiens, artistes.
Inscrivez-vous à notre lettre d’information Journées du Patrimoine 2025
Inscrivez-vous pour obtenir le programme des journées du patrimoine 2025 dès sa parution ! Le programme est composé chaque année par les services de la Métropole de Lyon. Généralement, ce programme est disponible fin août début septembre, 2 à 3 semaines avant les journées du patrimoine. Nous le mettons aussitôt en accès pour vous. Pour le recevoir par mail dès sa parution, inscrivez-vous ci-dessous :
Grand Dôme de l’Hôtel-Dieu, Lyon — photo Lyon visite
Journées du patrimoine 2023
16 et 17 septembre 2023
Exceptionnellement visible durant ces journées du patrimoine 2023 et en 2022, le tunnel entre les anciennes prisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier Perrache à Lyon a été peint d’une fresque d’une centaine de mètres qui préfigure le street-art par un groupe de prisonniers autour de l’artiste Didier Chamizo, fin des années 70. Merci à l’association Comité d’Intérêt Local Presqu’île Sud. PHOTO : GB Lyon Visite
Le programme complet pour 2023 (composé par les services de la Métropole de Lyon) est téléchargeable ici :
Programme complet « Journées du patrimoine à Lyon 2019 »
Date : 21 et 22 septembre 2019
Le thème des journées du patrimoine 2019 dans le Grand Lyon était « Habiter la métropole d’hier et demain », ce qui tombait bien puisque les élections municipales et métropolitaines sont au printemps 2020.
Accès : 27 boulevard Saint-Exupéry — Métro D arrêt Valmy ou Bus 90 arrêt Fort de Vaise- Les Carriers
1830, Louis-Philippe craint une guerre avec l’Autriche. Lyon est une cible tentante assez proche de ses frontières. Et puis, la crise de la soierie jette une main d’œuvre conséquente au chômage. En 20 ans, une ceinture fortifiée est construite autour de Lyon. Après la déculottée de 1870, une deuxième sera érigée plus loin. Le fort de Vaise a été construit en 1834. Avec le fort Saint-Jean, il bloquait l’accès Saône à la ville.
La vue sur Lyon est évidemment très intéressante.
Il y aura des démos de taille de pierre.
Visite libre
Samedi : 10h-19h — Dimanche : 10h-18h
Visite guidée des souterrains
Visite guidée par l’association OCRA (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d’Au-dessous-terre).
Il faut aller dans cette immense épicerie fine et bazar à l’orientale, visiter ses caves voûtées, se gorger de Méditerranée.
Djebrïl Bahadourian, né en 1907, arrivé de Turquie à Lyon en 1929 a créé ce magasin. On a donné son nom à la place voisine.
Visites des caves : samedi 20 de 9h à 18h (environ 30mn)
Attention : en 2018, bien qu’annoncées pour le dimanche dans le programme officiel, elles sont restées fermées. Étant annoncées le samedi cette année, espérons que cela se passe mieux.
Accès : 20 rue Villeroy – place Djebrïl Bahadourian – Métro D et tram T1 : arrêt Guillotière
Le coup de cœur d’Alexandre
C’est un coup de cœur plutôt pour les Lyonnais, pour redécouvrir son quartier.
BALADES INDUSTRIEUSES NEW (accès partiel)
Découvrez le quartier Gerland d’un nouvel œil, notamment sur l’influence de l’industrie depuis deux siècles dans son aménagement.
Accès : Halle Tony Garnier, 20 place docteurs Mérieux – Métro B : Debourg / Tram T1
Le coup de cœur d’Ambre
C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, samedi 20 et dimanche 21, c’est le grand botaniste Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or.
Le jardin de Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or
Buste du botaniste Pierre Poivre (1749-1786) dans le Jardin botanique de Pamplemousses, sur l’Île Maurice, jardin créé par Pierre Poivre — CC partage dans les mêmes conditions Author= Anne97432
Un grand Lyonnais ! On lui doit de nombreux épices, rapportés, acclimatés… Très envie de mieux connaître sa vie, pleine d’aventures de toutes sortes dans l’Océan Indien. Et, après, j’irai jeter des graines de poivre rue Poivre, près de la place Sathonay, comme un ex voto.
Après recherches, j’arrive à la quasi conclusion qu’il n’a pas donné son nom au poivre. que c’est juste un hasard. Peut être aurons nous des compléments d’infos sur ce point crucial (si si !) au jardin qui porte son nom à Saint Romain-au-Mont-d’Or, dimanche 21 septembre… Suspens !!!
Visite guidée du jardin de Pierre Poivre
L’histoire de son jardin et son château vous seront narrées par un botaniste du Jardin Botanique de Lyon, spécialiste de Pierre Poivre. Celui-ci est né en 1719 à Lyon et mort à Saint-Romain-au-Mont-dd’Or en 1786.
Accès : Bus 43 : arrêt Saint-Romain à 10mn à pied — Bus 40 et 70 : arrêt Éclusede Rochetaillée à 20 mn à pied — En voiture, parking Eaux Vives
Exposition BD
Expo « Pierre Poivre, saromagnot, homme de son temps, homme de notre temps » sur 42 panneaux de l’auteur Mathieu Bertrand qui présentent ses aventures — et quelles aventures ! — sous forme de bd.
Samedi 20 et dimanche 21 de 10h à 19h, place de l’Église.
Accès : comme ci-dessus pour le musée.
Les coups de cœur de Gilles
Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.
À Marcy-L’Étoile : le musée de sciences biologiques docteur Mérieux
Accès : Musée de Sciences Biologiques Docteur Mérieux, 309 av Jean Collomb — Bus 98 : Arrêt Parc de Lacroix-Laval
Ce musée expose les enjeux en matière de santé ainsi que les biotechnologies et le techniques génétiques pour lutter contre les maladies infectueuses.
Visite guidée
La visite guidée parcourt tout cela, depuis la vaccination découverte par Jenner au 18ième siècle en passant par sa mise au point par Pasteur et son développement industriel par les Mérieux.
Cela se passe samedi 21 et dimanche 22 de 15h à 16h30.
Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com
Visite libre
Une visite libre de 14h à 18h est également possible.
Atelier BD
Un atelier BD « Bande de microbes » a lieu samedi et dimanchhe de 15h à 17h.
Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com
À Caluire-et-Cuire, Jouteurs et usine des eaux
L’usine des eaux de Saint-Clair – 19ième siècle
Accès : 2 avenue de Poumeyrol — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset / Bus 9 : Les eaux
Usine des eaux de Saint-Clair, bassin filtrant — Photo par Otourly – Travail personnel, CC BY-SA 3.0, lien sur Wikimedia
Une pompe à vapeur haute de 20 mètres (dite « La pompe de Cornouailles »), un gigantesque bassin de filtrage avec voûtes et pilotis, un bâtiment néo-classique, le tout du 19ième siècle. C’est ce genre de machine qui a pu fournir l’eau aux quartiers élevés de Lyon de Fourvière et Croix-Rousse à partir de 1856. Il avait fallu attendre plus de 13 siècles ! En effet, les romains avaient mis en place un réseau de 4 aqueducs qui amenaient l’eau à Fourvière depuis des dizaines de kilomètres autour de Lyon, qui s’arrêta à la chute de l’empire.
Visite guidée : toutes les 30mn samedi 20 de 12h à 18h et dimanchhe 21 de 9h à 17h. La visite dure une heure.
Ah les banquets romains ! Luculus ! Allongé, saisissant des mets voguant sur l’eau devant soi. Le musée gallo-romain aux théâtres romains (où se déroulent les Nuits de Fourvière) présentera l’art de manger et du vin chez la jet set romaine.
Jardin aux épices, déambulation et dégustations : samedi et dimanche de 10 à 18h.
Conférence suivie d’une dégustation : samedi 15 septembre de 15h à 16h.
Adresse : Musée Lugdunum, 17 rue Cleberg
Le coup de cœur 2018 de Gilles : le Musée des Moulages
Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.
Bijou succulent, fondue de statues, compil de classicisme, ce musée méconnu des Lyonnais et des non-Lyonnais possède plus de 2000 moulages d’œuvres de l’antique au contemporain. J’adorais avant sa fermeture en 2015 pour travaux y aller me repaître d’antique et de classicisme. Rêver de dessiner comme les étudiants des beaux-arts accroupis contre les colonnes en train de travailler.
Di Sailko – Opera propria, CC BY 3.0, Collegamento — Image de la Gipsoteca d’arte antica de l’université de Pise (et non pas du Musée des moulages)
En attendant sa réouverture en 2019, il sera ouvert durant ces journées du patrimoine ces samedi et dimanche. Il y aura :
une galerie photo de son histoire
un guide présentera le travail de conservation en s’appuyant sur les réserves du musée
un autre guide présentera sa sélection d’œuvres phares et leur histoire, ce sera donc un voyage dans l’histoire des arts
un atelier pour apprendre les techniques de moulage et fabriquer les moules
Visites et atelier toutes les heures de 10h à 18h.
Adresse : 87 cours Gambetta — Métro D : Garibaldi
Le coup de cœur 2018 d’Ambre : le domaine Melchior Philibert à Charly
C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, dimanche prochain, c’est direction Charly !
Le domaine Melchior Philibert surplombe la plaine et déjà, la vue vaut le détour. Ensuite, le lieu, d’un romantisme absolu, emporte notre imagination vers 1000 histoires d’amour, mille histoires de romances échevelées.
Vue Google
Joie absolue pour moi qui ai toujours été intriguée par le domaine et ses différents bâtiments : le dimanche 16 permettra à la fois de découvrir l’histoire du lieu, mais également d’en découvrir les richesses plus cachées, telles que les peintures, le vase Médicis.
La présence sur place de peintres en pleine activité conférera certainement au domaine encore plus de magie, si toutefois c’est possible .
J’espère que je vous ai convaincu et que nous serons nombreux à nous promener nez en l’air dans ce jardin château onirique et mystérieux.
Il y aura aussi des visites guidées du patrimoine et des alentours : voir le programme complet en téléchargement ci-dessus.
Et d’autres choses remarquables dans le programme 2018
Le carillonneur de l’Hôtel de Ville
65 cloches entre six kilos et cinq tonnes. Le deuxième carillon de France est à l’Hôtel de Ville de Lyon. Installé en 1914 par Édouard Herriot qu’avaient séduit les cloches des carillons d’Anvers, Bruges et Gand. 36 cloches lui ont été ajoutées en 91. La topologie caisse de résonance de Lyon due à ses deux collines les amplifie.
Ce carillon est joué par le carillonneur Charles Dairay. Rencontre (20 mn seulement, hélas, c’est un peu court) avec lui toutes les heures samedi à 11h30 et de 14h30 à 17h et dimanche de 10h30 à 13h et à 16h30. Oui, les horaires communiqués ne sont pas parfaitement clairs.
C’est à l’entrée de l’hôtel de ville derrière, face à l’opéra.
Les lieux de la médecine lyonnaise
La restauration de l’hôtel-dieu a permis de se souvenir si on l’avait oublié des grands noms qui y ont exercé. Rabelais et bien sûr Antonin Poncet. Une balade dans la ville permettra de découvrir leur histoire et d’évoquer les lieux où ils ont pratiqué.
Résa obligatoire à : contact@musee-docteur-merieux.com
C’est dimanche de 10h30 à midi
Permaculture aux jardins partagés du 7ième
La perma, kezako ? Voilà binette quelque chose dont on entend tout le temps parler sans savoir de quelle couleur est le cheval blanc de Henri le jardinier. Les bénévoles de deux jardins du 7ième, « L’îlot d’Amaranthes » et « Le jardin des Silybes » nous guideront dans leurs planches et leurs plates-bandes et nous causeront de tout ça.
Il y aura des ateliers plantes mains dans la terre, une récolte et, bien sûr, un repas partagé !
Ce sera dans ces deux jardins samedi et dimanche de 10h à 18h.
Jardin des Silybes – Image Google Streetview
Les mères lyonnaises
Un repas tel que l’auraient préparé les mères lyonnaises. Ce sera avec Catherine Simon, l’auteure du bouquin Mangées, une histoire des mères lyonnaises.
Vendredi 14 septembre à 19h30 au Lycée hôtelier François Rabelais, Dardilly.
Embarquez sur le bateau vaporetto, découvrez Lyon autrement + 2 idées de balades
« Bateau-mouche » évoque Paris et « vaporetto », Venise. Le vaporetto de Lyon est une merveilleuse conjugaisondes deux. Une façon de découvrir Lyon du nord au sud par le fleuve qui l’a faite au début de son histoire, la Saône. Etaussi un moyen de déplacement pour les habitants de la ville.
Le vaporetto face au vieux Lyon à la Cathédrale Saint Jean et Fourvière
Une péniche décorée en street art entre Saint-Georges et Confluence
Idées et suggestions de balades via le Vaporetto
Idée 1 : Balade par l’incroyable quartier architectural de Confluence jusqu’à la pointe du confluent de la Saône et du Rhône
C’est une balade dans un lieu qui a peu d’équivalents, le confluent de 2 fleuves en pleine ville. Du moins ce qui aurait pu être la pleine ville si elle s’était construite à cet endroit. Mais en 2000 ans, elle n’a jamais glissé vraiment jusque là. Il faut dire que cela a été longtemps un marécage. Puis, au 19e siècle, monsieur Perrache et sa gare ont coupé en deux la presqu’île, rejetant au sud de ce que l’on appelle à Lyon « Les Voûtes » la mauvaise ville : à savoir prisons et usines. « Zizi béton » alias Louis Pradel, le maire bétonneur, a poursuivi l’œuvre en faisant passer l’autoroute Paris Marseille sous la gare. Il a fallu attendre Raymond Barre pour que Lyon investisse ce lieu avec le Musée Confluences et un quartier architecturellement incroyable quai Rambaud.
« C’est la galerie des fadas, Confluence. »
Rudy Ricciotti, créateur du MuCem à Marseille et du Pavillon 52 quai Rambaud
Au départ de la station Confluence du vaporetto, nous vous proposons de découvrir ce quartier soit dans une balade autonome soit dans une visite guidées avec nos guides conférenciers.
Le musée Confluences est un lieu démesuré, monstre de béton, de métal et de verre posé quasi à l’extrémité de ce site unique.
Au départ de la station Confluence du vaporetto, vous pouvez le rejoindre :
soit à pied, compter 15mn de marche le long de la Saône
soit en empruntant le tramway pour un court trajet
Idée 3 : balade à l’Île Barbe et au belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel
Nous vous proposons de découvrir la charmante île Barbe, lieu préservé et ombragé à l’écart de la ville… ainsi que, juste avant elle l’une des plus intéressantes œuvres d’art installées tout au long des berges piétonnes. Le belvédère de perles de Jean-Michel de Jean-Michel Othoniel est dans la lignée de la station de métro qu’il a décorée à Paris, devant la Comédie Française.
Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l’Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6×9
À l’arrivée à la station Vaise du vaporetto :
traverser la Saône par le pont Clémenceau
empruntez les berges piétonnes aménagées rive gauche
prenez la direction du nord, en suivant le fleuve à main gauche.
Durée : 50mn pour l’aller (4 km)
Les 4 stations du Vaporetto
Station vaporetto Vaise
Station Vaise : 9 Quai Arloing Lyon 9e
Station vaporetto Saint-Paul, à l’entrée nord du Vieux Lyon
Station St Paul : 16 Quai de Bondy Lyon 5e
Station vaporetto Bellecour
Station Bellecour : 11 Quai des Célestins Lyon 2e
Station vaporetto Confluence, à 15mn à pied du musée
La station Confluence est au bout de la darse, à l’opposé du centre commercial.
Horaires et tarifs
7 jours sur 7, une dizaine d’allers retours par jour : Horaires détaillés
WC et toilettes par quartier + Google Map dans les principaux points à visiter de Lyon et autour des gares
Les toilettes et WC publics manquent à Lyon. Comme dans la plupart des villes françaises. Comme si cet équipement était superfétatoire. Il faut recourir à des expédients. Prendre un café dans un bar. Les enfants derrière une portière ouverte. Pour pas mâle d’hommes, uriner sous les ponts. C’est notamment le cas sur les berges du Rhône, avec des odeurs « désagréables », particulièrement durant les canicules. Pourtant, le journal local, Le Progrès, sous le titre « Lyon, championne de France des WC publics » cocoricotait « Avec près de 170 sites, et près de 190 toilettes, Lyon peut s’enorgueillir d’avoir la meilleure couverture en France concernant les WC publics. » Il est vrai que selon le même article Marseille en compte… 10 ! Et que ceux de Lyon sont à peu près uniformément répartis sur la ville, gage de politique publique. Y compris sur les berges, mais hélas plutôt en haut sur les quais qu’en bas aux sorties des spots à bières.
WC berges du Rhône, quai Augagneur, géré par la société JC Decaux (en 2019) — Un bel exemple de design urbain, réussi.
Cependant, ce podium lyonnais (comme Lyon les adore) est à nuancer fortement. WC fermés ou dans un grand état de saleté (place Tabareau depuis des mois à la date de rédaction de ces lignes), ou bien au-delà de leur capacité (parc de la Tête d’Or). Et surtout zones blanches, quasiment sans toilettes (Terreaux, Confluence).
Plan des WC à Lyon et toilettes publiques dans les principaux quartiers à visiter
C’est une carte Work in Progress. Dernière mise à jour 2 août 2019.
WC Place Bellecour
La reine sans conteste des toilettes et WC publics à Lyon est située place Bellecour, à l’angle sud-est, vers les marchands de fleurs. Toilettes toujours très propres, avec un personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
La Fnac
Les WC de la FNAC sont payants, cependant il est souvent possible d’en bénéficier sans dégainer d’euro, en s’engouffrant derrière en sortant, ou parce que les monnayeurs sont assez souvent HS.
WC Vieux Lyon
Il y a des WC publics à droite de l’entrée du métro, avec également du personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
Autre WC public : place Valensio.
WC 1er arrondissement, Terreaux et Sathonay
Le WC piégeur du musée des Beaux-Arts
Dans le cloître du du musée des Beaux-Arts, juste à gauche de son entrée, il y a un WC d’un genre bien particulier. Un WC automatique qui parfois bloque la personne à l’intérieur. Sa porte s’ouvre toute seule, jusque là ok, mais, vous préviennent les employés du musée, « Il ne faut surtout pas essayer de la fermer à la main, sinon vous pouvez rester bloqué à l’intérieur… » Forcément, on hésite après ce genre d’avertissement.
WC relativement propre, mais sans papier toilette, ni savon, ni sèche-mains.
Zéro WC public place des Terreaux
Place des Terreaux, l’une des plus fréquentées de la ville, des fontaines dues aux artistes Bartholdi et Buren, mais pas de WC publics en vue !
2 solutions débrouilles et gratuites :
les WC du parking LPA, entrée à gauche du musée
les WC de la cafétéria du Musée des Beaux-Arts, au 1er étage, accessibles sans ticket d’entrée au Musée
WC Place Sathonay
Les plus anciennes, les plus sales, les plus dans l’escalier, les étonnants WC place Sathonay, à 50 mètres de la mairie du 1er, à droite en montant les escaliers vers le jardin des plantes.
WC place Rambaud
Ceux de la place Rambaud, en face des Halles de la Martinière (adresse très sympa pour un verre avec wifi), sont nettement plus sympa.
WC Croix-Rousse
Sur le boulevard de Croix-Rousse, sur la place avant la mairie du 4ième en venant du métro.
WC Parc de la Tête d’Or
On en compte 6, un nouveau est en projet. Vu l’affluence, ils sont à certains moments hors de leur capacité, malgré les camionnettes des prestataires souvent arrêtées à côté.
À noter, juste à l’entrée des Enfants du Rhône, le WC est à gauche.
Et, à l’extérieur, sur les quais du Rhône, en diagonale de la buvette.
WC Berges du Rhône
Bien desservi au nord en toilettes, entre le Parc de la Tête d’Or et la rue Part-Dieu. Rien au sud, et particulièrement Fosse aux Ours, autour des gradins, de part et d’autre du pont de la Guillotière. Il faut aller un peu plus loin, Place Ballanche.
WC Confluence
Très peu de WC dans le nouveau quartier de Confluence. Aucun entre l’Hôtel de Région, le centre commercial et la station de tram. Il faut aller presqu’au bout de la darse, côté nord, en face de la passerelle aux cadenas amoureux.
Plus au nord, un WC est dissimulé derrière l’église Sainte-Blandine.
Aucun à la pointe, autour du musée des Confluences.
WC gares Part-Dieu, Perrache et Jean Macé
WC gare Part-Dieu
Payantes, dans la gare, de 6h à minuit. On y accède par une sortie sur le côté en se dirigeant côté Villette.
Un seul WC public dans le coin, non payant, boulevard de la Villette.
WC gare Perrache
Toilettes dans la gare, ouvertes de 6h à 21h.
Au nord de la gare, place Carnot, côté ouest.
Au sud de la gare, cours Suchet, de part et d’autre du cours Charlemagne, 2 toilettes publiques.
WC gare Jean Macé
Dans la gare, quai 1, de 6h à 20h.
Sur la place Jean Macé, à côté de l’entrée du métro, du côté de la mairie du 7ième arrondissement.
Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.
Cour du cloître, Hôtel-Dieu de Lyon — Photo : Ambre, Lyon visite
L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot
1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.
L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.
Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.
Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre, Lyon visite
Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.
Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard
Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.
En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.
L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.
Réhabilitation
Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.
La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.
La grande verrière au-dessus de la cour du midi, Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre Lyon visite
Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.
La Cité de la gastronomie
La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.
La chapelle
La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.
La petite apothicairerie
Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.
Salle du conseil et salle des archives
Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.
Salle des Quatre-Rangs
Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.
Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage
Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.
Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise
Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.
Les halles
Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu
Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire
et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.
Modalités de visite de la Cité de la gastronomie
Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.
Ouvert 362 jours par an.
Le grand réfectoire
Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.
Boutiques
Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :
du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !
puis viendront ensuite :
du design avec Silvera,
des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier
qui s’ajoutent à :
Soin du corps : Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.
Horaire
L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.
Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.
Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche
Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h
Plan, à voir
La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.
La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.
Le Grand dôme, bien sûr.
Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.
À voir autour du Grand Hôtel-Dieu
La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.
Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.
L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.
Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.
Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.
Réservez une visite guidée semi-privée des traboules
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.
Chaque samedi et dimanche matins.
Demande pour une visite guidée des traboules en groupe
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »
La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.
Grande traboule du Vieux Lyon — Photo : Ambre, DR
Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.
À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.
À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.
Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »
Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».
Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.
Alors, comment entrer dans les traboules ?
Entrée de traboule dans une cour rue Saint-Jean
Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public ?
Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.
Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?
Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.
Les habitants des lieux apprécient-ils ?
Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.
Traboules du Vieux Lyon
La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.
Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.
La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès, est à la fois traboule, cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.
Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.
L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.
L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.
On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :
Vieux Lyon
Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.
Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :
Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.
Fourvière
Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.
Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)
Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.
Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.
Croix-Rousse
L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.
Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.
Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.
Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.
Parc de la Tête d’Or
C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.
Une des serres Balthard du jardin botanique (photo FC)
Bonne visite de Lyon.
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