Festival majeur du roman policier, du thriller et du noir, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.
21e quai du polar
du
4 au 6 avril 2025
Le festival 2024 est terminé. Énorme succès et record battu : plus de 100000 festivaliers l’ont visité !
Rendez-vous pour Quai du polar 2025.
Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx, Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.
Le festival 2024 : 135 invités et beaucoup de grands noms pour ce 20e anniversaire de Quais du Polar
Encore cette année, des autrices et auteurs très populaires et/ou réputées chez les Français :
Karine GIEBEL
Nicolas MATHIEU
Karim MISKÉ
François MÉDÉLINE
Sophie LOUBIÈRE
Didier DAENINCKX
Et chez les internationaux :
Tim WILLOCKS
Valerio VARESI
Ragnar JÓNASSON
Jo NESBØ
Dennis LEHANE
Peter MAY
Joseph INCARDONA
Nos visites guidées pendant « Quais du polar »
Le festival 2023
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.
Le festival 2022
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.
Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.
Le formidable Lady Chevy de John Woods
D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.
Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel
Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs
Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.
Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.
Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.
L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival. → Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page
Informations pratiques :
L’accès est gratuit.
Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.
Les lieux
Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.
Le festival 2021
70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?
Le festival 2020
Covid annulation !
Le festival 2019
Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.
Prix littéraires Quais du polar 2019
Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat
Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo
Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine
Les écrivains
25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :
D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.
Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.
Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.
Et de très nombreuses conférences.
Le festival 2018
Quelques uns des invités en 2018 étaient :
Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.
Le festival 2017
Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.
Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :
Mention spéciale au blog polar EmOtions
Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.
Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir
Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.
Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir
… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)
Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.
Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :
Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.
Parcours de visite de Confluence
Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :
une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
une visite culturelle du Musée des Confluences ;
un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.
Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre visite guidée Lyon-Confluence.
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Votre itinéraire de balade Confluence
Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).
Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique
Musée Confluences (avec un « s »)
Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :
D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom
On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.
Berges du Rhône et pont Raymond Barre
Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.
Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.
La pointe du confluent du Rhône et de la Saône
On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.
Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.
On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.
Berges de Saône
Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.
Viaduc ferroviaire de la Quarantaine
Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.
Le cube orange et le cube vert de Confluence
Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.
D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.
Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.
La place nautique et sa passerelle aux cadenas
On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.
La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.
Cette galerie est une visite virtuelle permettant de retrouver des graffs disparus ou encore présents….. Vous pouvez la parcourir depuis chez vous… Ou sur votre tablette en baladant sur les pentes de Croix-Rousse, haut lieu du graff à Lyon (voir notre itinéraire).
Exposition virtuelle street art lyon croix-rousse (mises à jour : oct/nov 2013, juillet 2019)
Dans la galerie ci-dessous, un certain nombre de réalisations. Parmi elles des graffeurs connus :
THTF, collectif de 2 artistes, très prolifique sur les pentes de la Croix-Rousse : collages, fresques ;
Kesa, connu pour ses animaux et oiseaux découpés dans des vinyles ;
Don Mateo, avec de beaux sujets en papier collé (voir l’enfant ci-dessous) ;
Méthyl’N
Kalouf
Big Ben
Don Matteo
Knar ne fait pas encore partie de cette galerie.
Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018
Image 1 parmi 76
Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018
Les techniques sont très diverses : fresque, pochoir, collage. Le nombre de tags a notoirement augmenté depuis septembre 2013, pour une raison que nous n’avons pas percé.
La photo 29 (7e rangée) est intéressante, elle concentre le travail de trois grafeurs différents.
Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.
Nous vous proposons une visite selon deux points de vue : d’une part célébrités du whos’s who lyonnais et curiosités et d’autre part symbolisme architectural. A vous de choisir celui qui vous intéresse ou de mixer les deux. Rendons-nous d’abord sur place.
Aller au cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière
Partir du Vieux Lyon au pied de la cathédrale Saint-Jean.
Prendre le funiculaire à la station de métro Vieux Lyon (moyen le plus rapide et le moins fatiguant)
Ou monter à pied par le jardin du Rosaire(itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline (très très jolie balade exigeante physiquement), pour cela de la place Saint Jean, prendre la rue Saint Jean, à gauche la rue de la Bombarde, à droite la rue du Boeuf, et aussitôt à gauche la montée des Chazeaux. En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche la montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin sur votre droite. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. A la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière.
Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.
Histoire et carte du cimetière de Loyasse
C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.
Célébrités lyonnaises et curiosités
Voir numéros correspondants sur le plan ci-dessous et sur le plan distribué à l’accueil du cimetière
1 – Edouard Herriot, député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un oeuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :
La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.
Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.
La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.
La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.
Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.
5 – Carré des prêtres
6 – La brodeuse Marie-Anne Leroudier
8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
12 – Jean-Philippe Wuillermoz
13 – Famille Guimet
14 – Velocio
15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :
Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.
Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.
23 – Les jouteurs
25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)
Découvrir et comprendre la symbolique
Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. A qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier… prêtons-nous donc à leur discours et allons-y :
Végétaux
Fleur de pavot: sommeil
Lierre : attachement
Pommes de pin : fécondité, vigueur
Animaux
Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini
Chouette : sagesse
Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)
Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance
Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin
Autres
Le coussin : attribut des coeurs enflammés
L’ancre marine : attachement familial
Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni
Oriflamme ailé : âme du défunt
Sablier ailé : temps qui passe
Corne d’abondance : fortune, fécondité
Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité
Le street-art de Lyon est la face cachée « off » des murs peints. Dans le quartier des pentes de la Croix-Rousse, il est effacé le jour par la municipalité et recréé de nuit par les graffeurs. Une découverte à faire en prenant son temps, rythmée par les galeries d’art contemporain rue Burdeau et les cafés alternatifs des « pentes ».
Nos visites guidées street-art en groupes
En groupes professionnels, scolaires, familiaux, amicaux, toute l’année, sur demande
Œuvre de Sedlex (œuvre disparue), sous l’église Saint Polycarpe, Lyon 1er, 1er juin 2020
L’art officiel et conventionné (avec les copropriétés) des murs peints de Lyondissimule ses origines : l’art du graffiti sauvage. Il a connu un grand développement en 1968, quand, dans les locaux de l’École des Beaux Arts, alors située sur les pentes de la Croix Rousse, s’est formée une génération de graffeurs, croisant les expériences de l’imprimerie et de la soie avec la tradition révolutionnaire de la Croix-Rousse. Cette tradition s’est désormais concentrée sur ses pentes (partie de la Croix-Rousse entre le nord de la place des Tereaux et le sud du boulevard de la Croix-Rousse), le plateau (au nord du boulevard) étant désormais totalement boboïsé.
Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019, œuvre disparue
Puis l’art du graffiti croix-roussien a connu un renouveau à la naissance du hip-hop et du graff à New-york et de son arrivée en France.
La fresque de la place des tapis, près de la magnifique statue du Chant des canuts, change tous les ans. Elle est gérée par le collectif Mur69 qui rapproche l’art urbain et le public.
Aujourd’hui, ce quartier des pentes de la Croix-Rousse demeure de loin le lieu le plus intense du street-art à Lyon. Avec le pire et le meilleur.
Un art éphémère
Le street-art disparaît en permanence : la plupart des tags sont effacés dans un délai de deux semaines lorsqu’ils sont apposés sur des façades dont les propriétaires ont passé avec la mairie de Lyon une convention « façade nette ». Toutefois, certaines façades ont fait l’objet de tagage volontaire, qui reste donc permanent. Et d’autres non conventionnées conservent leurs décors plusieurs mois ou années.
Itinéraires street-art des Pentes de la Croix-Rousse et d’autres quartiers de Lyon
Nous vous proposons un parcours street art sur les pentes articulé autour de quelques lieux où il y a toujours des œuvres, soit permanentes, soit éphémères. Votre trajet entre et autour de ces points vous permettra de découvrir tout un tas d’autres graffitis, tags, fresques, etc.
Avec un guide ? Si vous préférez un guide pour cette découverte, nous vous proposons une visite guidée street-art animée par Pierre ou Alexandre, ils sont guides conférenciers et au fait des tags les plus récents.
Voici 2 plans, un par quartiers de Lyon (carré=quartier & cœur=spot) :
Et un deuxième, centré sur les Pentes de Croix-Rousse :
Départ : Place des Terreaux devant l’Hôtel de Ville Prendre la rue Romarin (coin nord-est de la place, côté Rhône)
À l’entrée de l’impasse Saint-Polycarpe, en hauteur, une mosaïque.
Monter la rue Saint-Polycarpe.
La place du Forez est étrange avec son format circulaire coupé de 4 médianes et un coffee-shop à 3 de ses coins. À partir de là commence une zone riche en street art.
Autour de l’Église Saint-Polycarpe
Rue Abbé Rozier
À l’angle de la rue Donnée, il y a eu longtemps une œuvre majeure du street-art lyonnais, respectée par la municipalité. C’était une « co-œuvre » de 2 street-artistes, In the woup et Keza. Un magnifique Mario en mosaïques colorées acoquiné avec une souris au pochoir.
Co-œuvre de In the wopp (la mosaïque) et de Keza (la souris) — Disparu
Hélas, début 2020, le mur a été « nettoyé ». Depuis, Zorm, autre artiste connu de Lyon a apposé à cet endroit sa figure emblématique, un singe habillé de couleurs.
Zorm est influencé par la 3D et par le sculpteur hyperréaliste Ron Mueck. Plus attiré par les animaux que par les humains, il utilise une tête de bonobo en relief, et on se demande devant une œuvre de Zorm si finalement ce détour par un animal proche de nous, ne nous humaniserait pas… ou en tout cas révélerait cette nécessité de nous ré-humaniser.
Mi-englouti dans la grande façade du haut de la rue Abbé Rozier, un homme dont on ne voit les jambes. C’est l’une des œuvres intitulées « droit dans le mur » de l’artiste CAJ.
Œuvre de Zorm, rue Abbé Rozier, photo du 16 février 2020
Le reste du mur reçoit fréquemment des collages.
Passage Mermet, l’onirique « escalier bleu »
Cet escalier « arrangé » comme un rhum est un des plus beaux spots street-art des pentes de la Croix-Rousse. Réalisation collective des membres de l’association « Quartier Capucins Lyon les pentes » dans le cadre du festival Peinture Fraîche en mai 2019, sur un projet du peintre et architecte bruxellois WENC.
Prendre à droite la rue Leynaud. Juste après l’église, à gauche, pénétrer sous la voûte du passage Mermet.
Depuis la création de cet escalier bleu, les œuvres se multiplient sur ses deux murs. En témoigne ce tribute aux Simpsons de toto_ld :
Tribute aux Simpsons par toto_ld. De gauche à droite, Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie — Photo 18 juillet 2019
Passage Thiaffait
Rejoindre le passage Thiaffait, autre haut lieu de street-art, soit par la rue Burdeau (en haut à gauche du passage Mermet), soit par la rue Leynaud (en bas à droite du passage Mermet). Découvrir les stylistes regroupés dans le passage, profiter du café très sympa du passage.
Double œuvre enchâssée : LineStreet (rosace) et deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait — Photo : 17 août 2019
En haut du passage, entre les deux escaliers, la niche est souvent utilisée par des graffeurs acrobatiques.
Parcourir les volées de gauche et de droite, il y a des tags éphémères des deux côtés. Comme cette oeuvre critique du monde digital, mais également ironique quant au street-art, où la signature est un élément fondamental, voire au début du graff, l’œuvre elle-même.
Œuvre (forcément) anonyme – Photographie du 1er août 2019
Rue Burdeau
Découvrir le jardin public du 17 rue Burdeau, aménagé dans une tendance moderne plutôt réussie vu les contraintes du lieu. On est ici sur les lieux de l’ancien sanctuaire romain d’il y a 2000 ans. Il abrite de fréquentes œuvres :
Œuvre de sly_hantoine, jardin du 17 rue Burdeau, photo du 5 juillet 2019
La rue abrite de nombreuses galeries d’art contemporain et de photographie, dont Réverbère. Il y a aussi des lieux alternatifs très vivants : l’Atelier de création Libertaire, le local du syndicat CNT, et de lieux qui prolongent l’histoire et la tradition de la sérigraphie : un atelier créatif de sérigraphie pour les enfants et une galerie-atelier.
La fresque « Gainsbourg »
Cette fresque est permanente, dans la partie en escaliers qui termine la rue des Tables Claudiennes au croisement avec la montée Saint-Sébastien (autre particularité de ce quartier des pentes que ces rues alternativement en escaliers et en rue). Nous l’avons surnommée « Gainsbourg » car initialement elle reproduisait le profil du chanteur. Elle est assez difficile à appréhender par manque de recul, mais aussi par accumulation d’autres graffitis depuis des années. On peut se dispenser de ce détour.
Autour de la place Sathonay
Place Sathonay, Slow Joe par Don Matteo
Sur la façade de la mairie du 1er arrondissement, Don Matteo a peint au pochoir le visage de Slow Joe, en hommage à ce chanteur à la trajectoire singulière et figure du quartier.
Slow Joe est un poète indien qui a vécu en marge jusqu’à 64 ans. Le musicien lyonnais Cédric de la Chapelle le rencontre à Goa en 2007 et monte autour du poète à la voix de crooner un groupe, The Ginger Accident, et les fait passer en 2009 aux Transmusicales de Rennes. En découle une tournée de 150 dates et 3 albums, Sunny Side Up (2011), Lost for Love (2014) et Let Me Be Gone (posthume, en 2017).
Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018
Ici, Le Tasse-Livres (pub gratuite), un lieu très très sympa pour finir votre trajet : c’est un café (sans alcool, avec de formidables jus de fruits et chocolats, thés) où l’on peut se connecter WI-FI gratuitement, lire dans l’excellente bibliothèque et découvrir des affiches de graffeurs. Agréable été comme hiver, terrasse et cave voûtée.
Halles de la Martinière
Ces halles ont été très bien réaménagées, avec un bar cafétéria wifi terrasse très amical. Le mur devant, de part et d’autre de l’entrée du passage de la Déserte, reçoit depuis très longtemps de beaux graffitis. Début 2019, Big Ben est venu poser un dyptique autour d’une œuvre existante de Keza, à gauche un chasseur et à droite des baigneuses à la « Ingres ».
Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019
Montée des Carmélites
Des graffitis éphémères dans cette montée et dans les passages et cours adjacents.
Œuvre de Méthyl’N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017
Place et rue des Capucins, les mosaïques d’Ememem
Sur et autour de cette place, beaucoup de graffs éphémères.
Au 7 rue des Capucins, entrez dans la ruelle. Au fond, vous découvrirez l’œuvre d’un des street-artistes les plus singuliers et passionnants, ceci en vous pensant vers le sol. Ememem pratique des inclusions de mosaïques dans les accidents du sol, fissures, nids de poule. Vous le trouverez partout en ville, ainsi qu’à Paris, Milan et Turin.
Inclusion d’Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018
La statue de GREEN, jardin des plantes (disparue)
Statue du street-artiste GREEN, jardin des plantes Lyon, photo juillet 2018
Croisement montée de la Grande-Côte et rue Burdeau
Le mur aveugle à ce croisement est un haut lieu de graffitis, souvent ambitieux, hélas très éphémères, comme celui-ci du très intéressant street-artiste lyonnais Agrume :
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018
Croisement montée de la Grande-Côte et rue des Tables Claudiennes
Ce croisement accueille des graffs permanents : des oiseaux de Keza côté est, un beau poisson des abysses côté ouest sur la galerie d’art fermée. Ainsi que des œuvres éphémères.
Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.
Le mur d’angle à quelques mètres en-dessous reçoit des œuvres intéressantes, comme celle-ci, romantique :
Œuvre de Big Ben (sa signature est dans le pied gauche du personnage), montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019
Jusqu’au jardin de la Grande-Côte
La montée ensuite jusqu’au jardin de la Grande-Côte offre notamment une fresque permanente, juste avant le jardin. Des belles œuvres éphémères aussi, au gré des semaines, comme celle-ci, très intéressante du point de vue histoire de l’art (du côté peut-être de la façon de travailler d’un Francis Picabia), de Culkeen :
Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018
Rue Neyret, l’emblématique regard vairon de Davis Bowie par Big Ben
Dans la rue Neyret, tout au fond les yeux (faussement) vairons de David Bowie nous contemplent, à proximité de l’ancienne École des Beaux-Arts, bâtiment d’une laideur réjouissante que nous pouvons admirer avant sa démolition/requalification en résidence de luxe privée.
Cette œuvre est emblématique du street-art lyonnais. Présente ici depuis des années. Réalisée par Big Ben, l’un de ses plus attachants artistes.
En face, une église qui a fait l’objet d’un guerre à la Don Camillo entre laïcs et cathos, son entrée demeure perchée (et inaccessible) dans le vide, l’autorisation de construire un escalier n’a jamais été accordée. Des 3 églises existant sur les pentes, deux sont condamnées, seule l’église néo-gothique Saint Polycarpe fonctionne.
Les escaliers à droite de l’église sont aussi le lieu de nombres de graffitis.
Rue Caponi
Entre la rue Imbert-Colomès et la rue des Tables Claudiennes, la minuscule rue Caponi qui se termine en escaliers comporte quelques curiosités, dont une encadrée, qui résistent depuis quelques années.
Autour de l’esplanade de la Grande Côte
Tout en haut de la Montée de la Grande-côte, après avoir gravi les escaliers du jardin du même nom, vous arrivez sur une esplanade avec une très belle vue sur Lyon, masquée en partie par les mûriers du jardin depuis qu’ils ont beaucoup poussé. Pour bénéficier pleinement de cette vue sur le fleuve, la cathédrale Saint-Jean, les dômes du nouveau Conseil Régional, la zone Seveso de Feyzin et les Alpes, il vaut mieux monter un peu, désormais.
Le Montana : La terrasse de ce café-restaurant resté populaire, avec ses habitués, est sublimissime, idéale pour une pause déjeuner, un café ou une mousse fraîche.
Dans le voisinage de cette esplanade, plusieurs « spots » plus ou moins réguliers.
Pied de l’esplanade
L’esplanade offre une vue splendide sur Lyon côté Saône. Le mur à l’aplomb de la terrasse comporte très souvent de grands tags ou collés.
Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018
Jeune homme tremblé par Bawo ? — Esplanade Grande-Côte, 28 avril 2018
Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l’esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018
Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018
49, rue du Bon Pasteur : fresque collée de THTF
En continuant par la rue du Bon Pasteur quelques dizaines de mètres, on arrive à cette fresque, qui date de plusieurs années, très dégradée.
Curiosité : c’est une fresque toute en papiers collés sur la façade d’une petite maison d’un étage.
Coin rue Jean-Baptiste Say et rue de Crimée
Le mur d’enceinte d’une maison abandonnée qui depuis des années reçoit des œuvres passionnantes. Il y a eu très longtemps ce portrait de l’acteur Michel Simon.
Portrait de Michel Simon – rue de Crimée – 17 novembre 2012 — Œuvre disparue
Ce mur a reçu ensuite un portrait remarquable de Paul Bocuse, créé par le street-artiste Sufyr.
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
À proximité, un lieu alternatif, La coopérative du zèbre. Le mur en face reçoit aussi beaucoup de graffitis.
Place des Tapis, fresques Mur69
Grande fresque
L’association Mur69 de promotion du street-art a imaginé cette grande fresque de 120m2 sur les 4 étages d’une façade aveugle d’immeuble, avec l’aide de la société propriétaire et de la mairie d’arrondissement. Chaque année, elle invite un nouvel artiste à recomposer entièrement la fresque. En 2017, c’était au tour d’une valeur montante du street-art, Kalouf :
Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017
Fresque Mur69 des enfants
Juste à côté, rue Jacquard, une fresque a été réalisée par les enfants du quartier et leurs parents avec l’aide de pros du street-art.
Autour de la traboule des Voraces
Fresque de la maison menacée angle rue Diderot et rue Pouteau
C’est une fresque créée par le propriétaire d’une maison accrochée à la pente, dans le virage de la rue Pouteau, début rue Diderot.
Nombreux autres tags éphémères dans le coin : dans l’escalier qui va au jardin, ainsi que dans les angles de rue.
Au coin de la rue Imbert Colomès et de la rue Pouteau, un espace d’expo photos et autres travaux très en lien avec le quartier.
Traboule des Voraces
Célèbre pour son incroyable architecture, elle est aussi, tout au long de ses escaliers et recoins, un repaire de graffitis. Notamment en bas à droite et gauche de l’escalier principal, puis au niveau en-dessous vers les boîtes aux lettres. Cette remarquable œuvre de Yëp_graphiks est était collée sur les tags peints tout autour des boîtes aux lettres. Vous retrouverez peut-être Yëp_graphiks ailleurs dans Lyon, ou Zurich, Genève, Vienne (Autriche), Venise, Vérone, Padoue.
Œuvre de Yëp_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019
Rue Lemot : la fresque « garage »
On monte la rue Diderot (en laissant la rue Pouteau qui continue sous forme d’escaliers). On arrive sur une des plus belles places de Lyon, la place Colbert. Il y a un chouette bar alternatif qui tient terrasse dès qu’il fait beau. Vue sublime sur l’est de Lyon (le crayon et autres tours de Part-Dieu, les Alpes, les tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey à 35 km de Lyon).
On prend la rue Lemot vers le bar. On monte, la fresque est à gauche, avant le virage.
Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot – Photo prise en 2012
Très vaste, lumineuse. Avec un peu de chance, vous verrez quelqu’un entrer ou sortir sa voiture du garage à travers la fresque.
Autour de la place Rouville
Accès soit en montant la rue de l’Annonciade depuis la place Sathonay ou la rue Burdeau, soit en descendant de Croix-Rousse par les Chartreux.
Place Rouville, la « classique » fresque Keza
Keza est connu depuis moitié des années 2010 pour ses silhouettes d’oiseaux découpées dans 33 tours. Ici, place de Rouville, il en a composé toute une fresque, sur le mur à l’angle du parapet. Fresque devenue un classique de street-art lyonnais.
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville
De plus, l’endroit offre un point de vue incroyable et inhabituel sur la ville.
Escalier coloré Prunelle
Quelques années avant l’association du bas des pentes, les habitants de la rue Prunelle et du voisinage ont entrepris de décorer cet escalier de la rue Prunelle, avec l’aide de Genaro Lopez, un directeur artistique. Le résultat est tout aussi convaincant, on peut agir sur son environnement.
Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018
Autres quartiers de Lyon
Guillotière et 7ième
Beaucoup de graffitis dans ce quartier.
Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019
Saint-Georges
Quelques lieux greffés, notamment autour du très cinématographique Café du Soleil au pied de la romantique montée du Gourguillon.
Bonne découverte des graffs et du street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.
Quelques disparus remarquables
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d’un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013
Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l’excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013
Œuvre en entête de page : les auteurs en sont toto_ld et spiderlyon
Droits réservés images et textes : Toutes les photos de cette page, comme toutes les photos du site, (sauf rare mention contraire) sont propriété exclusive de Lyon Visite. Comme ces textes. Oui, tout ça représente pas mal de travail sur le terrain et derrière l’ordinateur. Aucune utilisation, commerciale ou non commerciale, n’est permise sans nous demander notre autorisation via notre page contact. On sera heureux de vous la donner moyennant un gentil lien pour notre référencement.
Résiliation de la concession Rhônexpress le 21/2/2020 — Horaires de la ligne de bus TCL 47 pour aller à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry pour le prix d’un billet de métro, soit 1,90€ au lieu de 16,10€ par la navette Rhônexpress
Article mis à jour le 14 juillet 2023 avec le téléchargement horaires bus TCL47
Histoire de l’onéreux Rhônexpress
Le vendredi 21 février 2020, le conseil du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, le Sytral, a voté pour la résiliation du contrat qui liait la Métropole à Rhônexpress. C’était la remise en cause enfin d’un des tickets liaison centre-aéroport les plus chers d’Europe.
Quelques chiffres à propos de Rhônexpress jusqu’à 2020 :
prix du ticket Lyon à l’aéroport : 16,30€
durée de la concession exclusive et sans concurrence : 30 ans
Rhônexpress était détenu à 28% par Vinci (à Lyon aussi : la réalisation du Parc OL, la rénovation du tunnel de la Croix-Rousse, le musée Confluences, le pont Schuman, la future tour géante devant la gare Part-Dieu, la gestion de l’aéroport), 36% par la Caisse des Dépôts et 28% par Transdev, groupe de transports lui même détenu à 66% par cette même Caisse
Il est désormais possible de ne plus emprunter Rhônexpress et d’aller à l’aéroport pour le prix d’un billet de bus.
Tramway T3 + bus 47 : la solution pour aller à l’aéroport pour le prix d’un simple billet de bus.
Comment faire pour aller à l’aéroport avec un simple ticket de base de métro ?
Depuis la gare Part-Dieu, prenez le tramway T3 (sortie arrière de la gare).
Ou depuis le centre de Lyon, prenez le métro ligne A jusqu’à sont terminus Vaux-en-Velin-la-Soie puis prenez le tramway T3.
Allez jusqu’au terminus du T3 à Meyzieu
Puis prenez le bus 47. Le bus 47 va de Meyzieu, vers Saint-Laurent-de-Mure, en passant pas l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. Magique ! (trajet Meyzieu-Aéroport : durée 35 mn, toutes les 30mn, de 5h55 à 00h08)
C’est plus long certes, mais tellement moins cher !
La trop forte rentabilité de Rhônexpress en question selon la Chambre des Comptes
La Chambre Régionale des Comptes (CRC) se penche sur les comptes et les conditions d’exploitation de Rhônexpress dans son rapport sur l’exercice 2011-2017 publié rédigé en 2019. Le recul est suffisant désormais pour apprécier avec les chiffres d’exploitation la rentabilité de la ligne qui relie Part-Dieu à l’aéroport.
L’exploitation est nettement positive.
écrit la CRC dans son rapport et ajoute :
un niveau trop élevé de rentabilité peut conduire à la caducité de la concession
Par ailleurs, en 2007, dans son rapport précédent, la CRC estimait que
la durée du contrat fixée à trente ans n’est pas justifiée
car
le délégataire ne supporte aucune charge d’investissement […] L’intégralité du coût de l’investissement est supportée par la collectivité ».
En conclusion, la CRC estime que
Les conditions conventionnelles de remise en cause de la concession sont susceptibles d’être actionnées.
La Métropole de Lyon qui a reçu Rhônexpress dans sa corbeille de mariage de la part du département du Rhône, l’ancien département, lors de sa création va-t-elle agir maintenant ? Et à quelques mois des élections son président actuel, Kimbelfeld, en pleine battle avec Collomb pour la prochaine présidence, peut, armé de ce rapport, faire enfin bouger ce dossier. En baissant très significativement le prix du billet, on l’espère. À 7 ou 8 euros, ça le ferait.
Fin du monopole Rhônexpress, voyage pour le prix d’un ticket TCL
Le tribunal administratif de Lyon a jugé en juin 2019 que les bus TCL du Sytral (le syndicat de transport de l’agglomération de Lyon) ne faisaient pas concurrence à cette coûteuse navette. 2 lignes de bus ont donc été mises en place le 2 septembre vers l’aéroport. Elles avaient été interrompues à la demande de Rhônexpress pour « concurrence ».
Le voyage coûte le prix d’un ticket de métro, 1,90€ à l’unité ou 1,69€ en carnet. Soit 10 fois moins ! Même si le trajet dure 1 heure au lieu de 35mn, c’est une sacrée bonne nouvelle !
Une rame Rhônexpress en 2010
Pour aller de l’aéroport Saint-Exupéry au centre de Lyon (et vice versa), depuis des années, vous étiez quasiment obligé de prendre le tramway Rhônexpress. Il avait une clause de non concurrence dans son contrat. Le problème était son prix : 16,10€ par personne pour un aller simple. L’avantage, sa rapidité, une demi-heure depuis Part-Dieu.
Si vous n’aviez pas beaucoup d’argent, ou si vous trouviez anormal de dépenser cette somme, il vous restait :
pour les écolos : louer une voiture électrique Bluely
les partageux : Blablacar ou taxi partagé,
pour ceux qui appréciaient les sauts de puce : navette privée aéroport/Meyzieu puis tram.
Comme le signale une lectrice attentive, la question du juste prix du ticket Rhônexpress reste posée et à résoudre. Ceci afin de ne pas instaurer deux régimes de prix, un pour les pauvres de qualité moindre, avec un trajet plus long et plus exposé aux retards, et un pour les riches qui peuvent aller en 30mn à l’aéroport sans risque de rater leur avion.
Un bus dédié et plus rapide à 8€ en projet, fin 2019
Faire, défaire et refaire, ainsi est l’être humain soi-disant moderne. Les tramways ont été détruits dans toutes les villes françaises (sauf Saint-Étienne) dans les années 50, pour faire place à la bagnole. Il en a été de même avec le Satobus, à l’arrivée de Rhônexpress, en 2010. Supprimé, pour cette fameuse clause de non concurrence que le tribunal administratif a remise en cause dans son jugement de juin 2019. Le Satobus coûtait dans les 8€. Deux fois moins cher que le Rhônexpress, ainsi va le progrès. Les Lyonnaises et les Lyonnais ont des souvenirs émus de départs matinaux dans ce bus, encore groggy de sommeil, vers les vacances.
Le Sytral, selon sa présidente, est en train de réfléchir à la recréation d’un service semblable à ce bon vieux Satobus. Avec soute à bagages, trajet direct du centre et durée plus courte que les lignes classiques. Et tarif à moitié par rapport à Rhônexpress.
Et puis, qui sait, des opérateurs privés de bus, genre Blablabus, ex Ouibus Macron, peuvent aussi se positionner sur cette liaison.
Les autres moyens de transport vers l’aéroport Lyon Saint-Exupéry
Les autres solutions en attendant :
Bluely
C’est un système de voiture électrique en autopartage.
Prix moyen entre Lyon et l’aéroport de 8€ si vous n’êtes pas abonné.e.
Bluely dispose de 7 places de stationnement à l’aéroport. Vous pouvez donc louer une voiture dans Lyon et la garer sur ces places… à condition qu’elles ne soient pas toutes occupées. On peut réserver une de ces places à l’avance auprès de Bluely.
Blablacar
Il y a des voitures toutes les demi-heures à peu près.
Prix moyen de 4€ par personne.
Navette aéroport/Meyzieu + tram T3
La société Elit propose une navette entre le terminus de tram T3 à Meyzieu et l’aéroport. Le tram T3 relie Meyzieu à la gare Part-Dieu.
La Croix-Rousse est un lieu un peu « à part » de Lyon, sur l’une de ses deux collines (l’autre est Fourvière). On peut y passer un samedi après-midi à la découverte du travail des ouvriers canuts, de l’esprit révolutionnaire d’alors (désormais bobo-populo), du A NE PAS RATER mur peint des Canuts….. et terminer par un lèche-vitrine ou une bière dans un de ses cafés branchés.
L’accès le plus simple est le métro Ligne C, arrêt Croix-Rousse.
On peut aussi monter ou descendre à pied par la Montée de la Grande Côte. L’occasion de profiter de ses boutiques artisanales, de ses jolies façades ocres et de la magnifique vue depuis l’esplanade près du café Le Montana.
Le mur peint des Canuts
Le mur peint des Canuts vu en entier
C’est le mur peint plus connu de Lyon. Il a favorisé la naissance des suivants. Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai. On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde. C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.
Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage (voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône). L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade. Escalier qui, rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse.
Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013). Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.
Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo ci-dessous). Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté.
Un extrait avec un vélo’v, Guignol, une famille, un peintre, le chanteur de rue Jean-Marc Le Bihan, etc.
La maison des Canuts : voir des métiers à tisser fonctionner
Située 12 Rue d’Ivry, elle offre des visites commentées permettant de voir le fonctionnement de vrais métiers à tisser d’époque. Visite payante fort intéressante. De 11h à 15h30 du lundi au samedi, la visite dure 50 minutes.
Statue des amoureux chantant le Chant des Canuts
Elle est située au 119 boulevard de la Croix-Rousse, dans le jardin attenant à la mairie du 4e arrondissement. Ce chant composé par Aristide Bruant en 1894 est un peu devenu (après coup puisque les révoltes sont antérieures) emblématique des ouvriers canuts. La statue a été réalisée en 1984 par Georges Salendre. Un extrait du Chant des Canuts :
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Nous en tissons…
Pour vous, grands de l’Église,
Et nous, pauvres canuts,
N’avons pas de chemise.
C’est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
C’est nous les canuts,
Nous allons tout nus.
Le Gros Caillou
C’est vraiment un gros caillou ! On n’en connaît pas l’origine avec certitude. Sans doute glaciaire. Il est un des lieux les plus connus de la Croix-Rousse, à l’extrémité est du boulevard de la Croix-Rousse et d’une jolie promenade récemment créée sur le parking souterrain. Lieu connu sans doute car il offre une vue sublime sur tout l’est de Lyon, jusqu’aux Alpes par vue dégagée. Sans doute aussi car les enfants peuvent grimper dessus pendant que leurs parents sont assis à la belle terrasse du Café du… Gros Caillou, évidemment.
Bonne visite de la Croix-Rousse et de son mur des Canuts.
Organisez votre week-end à Lyon pour en voir le meilleur : Vieux Lyon, Croix-Rousse, traboules, musées d’art, murs peints, la Résistance.
En 2 jours, en week-end comme en semaine, vous aurez le temps de découvrir d’abord l’exceptionnel patrimoine architectural de Lyon et une partie de ses beautés artistiques, à moins que vous préfériez vous intéresser à son passé durant la Résistance :
Le Vieux Lyon, ses traboules et ses cours Renaissance
Fourvière, son sublime point de vue sur Lyon jusqu’aux Alpes
Croix-Rousse, l’autre quartier historique et ses traboules
Le street-art à Lyon
Les rives de Saône avec leurs murs peints et leurs marchés
Confluence, le nouveau quartier de Lyon à la renversante architecture
Les Musée des Beaux-Arts ou d’Art Contemporain et le Parc de la Tête d’Or
Le Fort Montluc, le Mémorial Jean Moulin, le Centre National de la Résistance
Programme à adapter en fonction de la météo… Notre conseil le plus important est de visiter le Vieux Lyon lorsqu’il y a du soleil, vous profiterez le mieux de la grande beauté de ses cours Renaissance.
Si vous êtes amateur de photo et peinture actuelles, profitez en pour jeter un coup d’oeil à la dizaine de galeries d’art contemporain de la rue Burdeau
Boire une bière ou un bon verre près du Gros Caillou en profitant du soleil couchant sur l’est de Lyon (les Alpes sont visibles asses souvent)
Ou samedi après-midi (ou 1er après-midi) : La Résistance, Fort Montluc, Jean Moulin
Attention, cette visite ne peut être faite que le samedi
Puis passer de l’autre côté de la Saône pour « faire » les deux marchés, celui de l’artisanat et surtout celui de la création (peinture) jusqu’à la passerelle du Palais de Justice
Déjeuner s’il fait froid rue Mercière ou, s’il fait beau, sur un des bateaux restaurant des Berges du Rhône (prendre la passerelle du Collège)
Dimanche après-midi (ou 2e après-midi) : Confluence ou Musée des Beaux Arts ou Parc de la Tête d’Or
ou ballade sur les berges jusqu’au Parc de la Tête d’Or, ses incroyables serres tropicales et ses roseraies et terminer par une expo au Musée d’Art Contemporain situé en bordure du Parc (il y en a une bonne partie de l’année). Voir notre parcours gratuit du Parc de la Tête d’Or
s’il pleut ou fait froid visiter le Musée des Beaux-Arts, c’est le deuxième de France après le Louvre.
Réservez vos visites guidées en journée des traboules du Vieux Lyon et de Croix-Rousse et, en soirée, des plus belles illuminations pendant la fête des lumières 2024.
Réservations : ci-dessous.
Pour la fête des lumières 2024, du jeudi 5 au dimanche 8 décembre, comme chaque année, Alexandre, Maud, Mégane, Anaïs, Maxime, Adam, guides-conférenciers Lyon-Visite, vous proposeront dès le mercredi 4 décembre :
en journée : des visites guidées des traboules du Vieux Lyon et de Croix-Rousse,
en soirée : des circuits guidés en petits groupes des plus belles illuminations (il reste quelques places).
Du jeudi 7 au dimanche 10 décembre 2023, pendant la fête des lumières, et comme chaque année, Alexandre, Mégane, Maud, Adam, guides-conférenciers Lyon-Visite, vous proposeront chaque jour des visites guidées du Vieux Lyon, de Croix-Rousse ainsi qu’un circuit des plus belles illuminations.
Fête des lumières 2018 — Animation colline de Fourvière et quais de Saône
Description des visites guidées
Alexandre anime une visite guidée de Croix-Rousse
Les visites durent 1h30. Elles sont animées par Alexandre, Mégane, Maud, Adam, qui sont guides conférenciers professionnels.
Elles ont en lieu en groupes de 15 personnes maximum, les 5, 6, 7 et 8 décembre.
1- La découverte du Vieux Lyon et de ses traboules renaissance italienne Dans ce quartier « Renaissance italienne » s’installèrent, à l’époque de François Ier, les tisseurs de soierie, banquiers et marchands enrichis par les grandes foires lyonnaises. Cette visite permet de découvrir la richesse de cette période Renaissance en passant par les fameuses traboules.
2 – Sur le plateau et dans les traboules des Pentes de la Croix Rousse, toute la lumière sera faite sur les secrets des canuts La visite permet de découvrir l’histoire du quartier qui a été urbanisé au XIX° pour que les tisseurs de fils de soie, d’or et d’argent, dits « les canuts », puissent installer leurs ateliers.
3 – Circuit des plus belles illuminations Votre guide vous fera découvrir les plus belles illuminations de la fête des lumières qu’il aura sélectionnées parmi la soixantaine de créations lumineuses de cette fête, et ceci en vous guidant dans les rues et la foule de la Presqu’île et du Vieux Lyon. Vous serez ainsi certaines et certains de profiter du meilleur de cette fête des lumières, avec un éclairage sur les artistes créateurs des illuminations et l’histoire de Lyon. Cette visite est particulièrement recommandée aux personnes qui ne connaissent pas encore Lyon.
Paiement sécurisé et billetterie assurée par notre prestataire WeezEvent. Les dispositions légales relatives à la vente à distance prévues dans le Code de la consommation prévoient que le droit de rétractation n’est pas applicable aux prestations touristiques (article L 121-20-4 du Code de la consommation).
Lieux forts de souvenir de la Résistance contre l’oppression nazie ouverts au public : le Mémorial Jean Moulin à Caluire, dans la maison où celui-ci fut arrêté avec ses compagnons ; la Prison Montluc où les nazis (dont Klaus Barbie) emprisonnaient juifs, résistants, opposants le temps de les torturer avant de les fusiller ou les envoyer en camps de concentration ; le CHRD ; le lieu de la rafle de la rue Sainte-Catherine en 1943 ; la statue de Veilleur de pierre hommage à des résistants place Bellecour.
Robert Badinter est décédé 81 ans après cette rafle, jour pour jour, où fut pris Simon Badinter, son père.
Hommage à Robert Badinter, par le street-artiste Jalb38, rue des Pierres Plantées, Lyon — Photographie GB Lyon Visite du 15 février 2024
Lyon a occupé une place très importante dans la Résistance durant l’Occupation allemande. Nous vous proposons dans cette page de découvrir les lieux les plus marquants de cette histoire :
Prison Montluc, où les résistants dont Jean Moulin, Marc Bloch, etc. étaient incarcérés pendant leur interrogatoire et avant leur déportation en Allemagne. En savoir plus
Le Veilleur de pierre, statue mémorial sur la place Bellecour en hommage à 5 résistants assassinés par les Allemands en 1944
Visite guidée «La Résistance à Lyon»
Nos guides vous proposent une visite guidée pour aller plus loin dans cette découverte, notamment comprendre comment Lyon est devenue la capitale de la Résistance :
Prison Montluc : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc »
Mémorial Jean Moulin, à Caluire et Cuire : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 ou 33, arrêts Caluire-centre.
Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation Musée de Lyon (CHRD), tramway T2, arrêt Centre Berthelot — Sciences Po Lyon
Rue Sainte Catherine : métro A, arrêt Hôtel-de-Ville
Veilleur de pierre : métro A et D, arrêt Bellecour
Pour les modalités de visite complets voir ci-dessous.
La Résistance à Lyon
L’importante place de Lyon dans l’histoire de la Résistance sous l’Occupation allemande est donnée par le Général de Gaulle, le 14 septembre 1944, au balcon de l’Hôtel-de-ville, place des Terreaux :
« Comment dire à Lyon toute l’émotion, toute la gratitude que je ressens dans cette capitale gauloise qui fut ensuite la capitale de la Résistance française et qui est aujourd’hui une très grande ville de notre France couverte de blessures, éclatante dans son honneur et emportée par son espérance ».
Tous les ponts de la ville ont été détruits par les Allemands pour freiner les alliés. Curieusement, à 54 ans, c’est la première fois que De Gaulle vient à Lyon. À Londres, moins de 3 ans plus tôt, fin 41, il a fait venir Jean Moulin dans la capitale anglaise pour le désigner comme son délégué pour la zone sud. Jean Moulin reviendra à Londres début 43, cette fois De Gaulle le nommera délégué Général pour la France. Il parvient à unifier la Résistance et mi 43 à créer le CNR, le fameux Conseil National de la Résistance. C’est lors de l’une des réunions de ce conseil à Caluire-et-Cuire, le 21 juin 1943, dans la maison du docteur Dugoujon qui abrite aujourd’hui le Mémorial Jean Moulin, qu’il est arrêté avec ses camarades.
D’autres personnages ont marqué à Lyon cette période dramatique de leurs actes. Très courageux pour Lucie et Raymond Aubrac, et nombre de résistantes et résistants. Odieux et abjects pour Raymond Touvier et Klaus Barbie.
Il y eu des événements et des lieux que l’on ne peut évoquer encore aujourd’hui sans frémir. La prison du Fort Montluc où des prisonniers militaires et civils dont Jean Moulin étaient entassés durant leur interrogatoire avant d’être déportés en Allemagne. L’École du service de Santé Militaire où la Gestapo et le sinistre Barbie interrogeaient et torturaient, devenue aujourd’hui un lieu actif de mémoire de cette époque, le CHRD. La rafle de la rue Sainte-Catherine où 86 Juives et Juifs sont arrêtés et déportés, dont le père de Robert Badinter, seuls 3 reviendront. L’attentat de la place Bellecour et les exécutions punitives qui ensuivirent, mémorisées par la statue du Veilleur de pierre. L’affreux bombardement du 26 mai 1944 où larguées de trop haut les bombes alliées qui auraient dû tomber sur le nœud ferroviaire entre Perrache et Guillotière dévastèrent des immeubles voisins.
Les deux lieux restaurés de la prison Montluc et de la maison où fut arrêté Jean Moulin permettent de se replonger de façon très tangible dans ce qui se passa alors, ce grâce à des guides de très grande qualité. On pourra compléter ces deux visites par celle du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) qui offre des expositions thématiques situé justement dans les locaux de l’École du service de Santé Militaire où les nazis torturaient.
Des œuvres liées à l’histoire de la prison Montluc (formidable film de Robert Bresson) ou dans la lignée de la vocation de résistance et de liberté du Mémorial Montluc (prix Montluc) vous sont également présentées dans cette page.
Mémorial national de la prison de Montluc
La prison de Montluc a été utilisée par Vichy puis les Allemands durant la 2e guerre. Elle est devenue mémorial national depuis 2010.
La visite se fait en deux parties. D’abord les salles communes du rez-de-chaussée. Puis 37 des cellules à l’étage restaurées. Dans chacune de ces cellules, la photo de prisonniers qui y passèrent, avec leurs biographies. Quelques noms parmi les plus célèbres : Jean Moulin, Marc Bloch, André Frossard, Jean de Lattre de Tassigny, Habib Bourguiba, les enfants d’Izieu, Klaus Barbie, ce dernier y ayant été emprisonné également, mais bien plus tard, durant son procès en 1987 pour crimes contre l’humanité.
Prison Montluc – A gauche, les 37 cellules restaurées – A droite, la résistante Jeanine Sontag, passée par la Prison Montluc, torturée par la Gestapo puis fusillée le 20 août 1944 à l’âge de 19 ans
Les visites en groupes sont animées par un guide historien du ministère des Armées sont très complètes, très factuelles et sobres, sans pathos.
La cellule 107 et le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé
2 juin 1943, le lieutenant André Devigny est transféré de la cellule 45 au rez-de-chaussée où il était menotté en permanence à la cellule 107 au 1er étage. Il est déjà un héros. À l’âge de 23 ans, en 1939, il a reçu la première légion d’honneur de la guerre. En Lorraine, pendant une violente attaque allemande de la position de sa section, à 3 contre 1, munitions épuisées, il a engagé une contre-attaque à la baïonnette, et a réussi avec ses camarades, à repousser l’ennemi. Fin 1942, début 1943, il entre dans la Résistance et le Colonel Groussard le missionne pour mettre en place le réseau Gilbert, réseau de renseignement couvrant la zone sud récemment envahie par les Allemands. Le 17 avril 1943, il est arrêté en gare d’Annemasse par la Gestapo : Gilbert a été infiltré par le redoutable Robert Moog, né à Paris d’une famille alsacienne, collaborateur avec les Allemands dont il parlait parfaitement la langue, agent de l’Abwehr puis de la Gestapo et collaborateur de Klaus Barbie. André Devigny est torturé par ce dernier, en personne, en mai 43. Lors d’un transfert entre le centre d’interrogatoire et la prison, il tente une première fois de s’échapper, mais échoue sur le coup.
Le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé, avec François Leterrier dans le rôle du lieutenant Fontaine commence à ce moment-là. Il raconte exactement, avec économie et sobriété, dans le détail avec des zooms bressonniens sur les mains, les visages, sur la cuiller utilisée comme outil pour user les planches de la porte de la cellule 107, avec des fondus au noir et de haletantes ellipses narratives, le film raconte l’incroyable et minutieuse préparation et réalisation de la seule évasion réussie du fort Montluc par André Devigny. Celui-ci en a fait en cette même année 1956 le récit autobiographique dans un livre publié par Gallimard. La même année, le jeune François Truffaut, il a 24 ans, écrit à propos de Un condamné à mort s’est échappé :
une œuvre émouvante et neuve grâce au génie obstiné de Robert Bresson qui a su, tout en prenant le contre-pied de toutes les formes de cinéma existant, accéder à une vérité inédite par un nouveau réalisme.
Durant 2 mois, André Devigny prépare son évasion. Après avoir pratiqué une ouverture amovible dans sa porte, il fabrique des cordes et des crochets pour passer les deux murs d’enceinte. Au dernier moment, la prison Montluc étant surchargée, un très jeune condamné est ajouté dans sa cellule. Il est alors placé devant un dilemme cruel. Doit-il le tuer ou risquer de l’entraîner dans son évasion au péril d’être dénoncé ?
Film formidable d’une des plus incroyables évasions de la 2e Guerre mondiale, autant par ses qualités artistiques que son récit humain. Le film est visible du 16 mars au 15 avril 2022 sur la plateforme Mubi.
La porte de la cellule 107 dans le film de Robert Bresson au moment où le gardien y amène le lieutenant Fontaine, cette porte qu’il va user de l’intérieur à l’aide d’une cuiller affutée sur le ciment du sol. (extrait)
Les prix artistique et littéraire Montluc Résistance et Liberté
Le prix Montluc est porté et animé par l’association « Montluc résistance et liberté » dont la vocation est de soutenir le mémorial Montluc.
Ce prix Montluc est double : un prix artistique et un prix littéraire décerné chaque année à des artistes, autrices, auteurs, écrivains dont une œuvre publiée ou crée dans l’année fait avancer la cause des valeurs de résistance et de liberté.
Il est doté d’un montant de 5000€.
Lauréats du prix Montluc
Lauréats 2022 :
Prix Littéraire : Jean D’Amérique, Soleil à coudre, éd. Actes Sud
Prix spécial du Jury : Association Bibliothèques Sans Frontières pour l’installation de sa bibliothèque Ideas Box à Hrubieszow en Pologne, à la frontière ukrainienne.
Lauréats 2021 :
Colum McCann pour Apeirogon, éd. Belfond
Le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, éd. du Cherche-Midi
Lauréats 2020 :
Aurélie Champagne avec Zébu boy, éd. Monsieur Toussaint Louverture
Tsering Dondrup avec Tempête rouge, éd. Philippe Picquier
Waad Al-Kateab avec le documentaire Pour Sama
Antoine Colnot et Anne Rehbinder avec Urgence, pièce théâtrale et chorégraphique créée pour la biennale de la danse 2020
Lauréats 2019 :
Robert Badinter avec Idiss, éd. Fayard
Salahattin Demirtas avec L’Aurore, éd. Emmanuelle Collas
Hala Alabdalla, cinéaste, pour le programme « Savoir, voir et revoir » de formation à l’image
Lauréat 2018 :
Frédéric Gros avec Désobéir, essai, éd. Albin Michel
Modalités d’accès :
Septembre à juin : Ouverture du mercredi au samedi : 14h00-17h30 Visite guidée les après-midi à 15h30.
Juillet et août : Ouverture du mardi au samedi : 9h00-12h00 et 14h00-17h30 Visite guidée les matin à 10h30 et les après-midi à 15h30.
La visite du site est gratuite. Le site est fermé au public les jours fériés. Seuls le rez-de-chaussée et les extérieurs sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Adresse : Mémorial de la prison de Montluc, 4 rue Jeanne Hachette, Lyon 3ème
Accès : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc » depuis la Gare de la Part-Dieu
Mémorial Jean Moulin
Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo dans la maison du docteur Dugoujon avec d’autres résistants, dont Raymond Aubrac, Henry Aubry, le colonel Lacaze et René Hardy (le seul à s’échapper). Ils étaient venus assister à une réunion de chefs nationaux de la Résistance. On n’a jamais su qui a permis leur arrestation. Jean Moulin sera incarcéré à la Prison Montluc et torturé par Klaus Barbie, le 8 juillet 1943 il meurt en gare de Metz dans le train le conduisant à Berlin pour d’autres interrogatoires.
Cette maison a été restaurée et ouverte au public en 2010. Au rez-de-chaussée, un petit auditorium où est diffusé un documentaire (à voir absolument !) en prélude à la visite. Aux étages, on découvre le cabinet du docteur, le salon d’attente ou Jean Moulin et deux autres de ses compagnons attendaient lorsque la Gestapo est intervenue. A l’étage supérieur, le salon où les autres membres de la Résistance étaient déjà réunis. La restauration a été faite dans la pudeur et le respect.
A gauche, la statue de Jean Moulin. Au centre, la maison du docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin. A droite, la salle d’attente où Jean Moulin était avec deux de ses compagnons au moment de l’arrestation.
A l’extérieur, sur la place attenante, une fort belle statue de Jean Moulin qui, entre les verticales des platanes, redonne paix au coeur. Plus loin, une belle vue sur la Saône. Un lieu serein, à quelques pas de la vie de la grande rue de Caluire, où l’on pourra rejoindre en pensée durant quelques minutes ces femmes et ces hommes qui ont lutté contre la barbarie, pour l’humanité.
[…] entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l’un des nôtres.
Modalités d’accès
Pour les groupes : Sur réservation uniquement Visites guidées d’une durée d’une heure Renseignements et réservations : 04 78 98 85 26 ou par mail à : m.jeanmoulin@ville-caluire.fr Tarifs : 2 € — Gratuité pour les moins de 18 ans, les résidents de Caluire et Cuire et les anciens combattants.
Adresse : Mémorial de Caluire, Jean Moulin, 2 Place Jean Gouailhardou, 69300 CALUIRE ET CUIRE
Accès : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 (direction Place de la Bascule) ou 33 (direction Rillieux les Alagniers), arrêt Caluire-centre.
La rafle de la rue Sainte-Catherine
En ce 9 février 2024, hommage à Robert Badinter décédé aujourd’hui et à son père Simon Badinter. Simon Badinter fut raflé le 9 février 1943 ici, rue Sainte-Catherine, il y a 81 ans exactement, avec 85 autres juifs. Robert qui était parti à sa recherche faillit lui aussi être arrêté.
Ici, au 12, la Gestapo est descendue le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie. Ce numéro abritait l’Union générale des israélites de France, l’UGIF, à 150 mètres de l’Hôtel de ville de Lyon. La Gestapo y rafle 86 personnes.
L’UGIF a été créée à la demande des Allemands en 1941, par Vichy, pour assurer la représentation des Juifs auprès des autorités. Mais elle fait bien plus, au 12 de la rue Sainte-Catherine à Lyon, elle procure des faux-papiers, trouve des logements, participe à des filières de départ vers l’étranger. Aussi, ce jour-là, le 12 se révèle être une nasse. Dirigée par Barbie, la Gestapo arrête toutes les personnes présentes, puis celles qui pas encore prévenues du piège, arrivent sur le lieu. Deux hommes disposant de faux-papiers réussissent à échapper aux Allemands. Ainsi qu’une femme avec son nourrisson dont les cris dérangent Barbie et qui lui commande d’aller le nourrir, elle ne demande pas son reste. Sur les 86 raflés, deux hommes réussissent à s’évader. En effet, la prison Montluc d’où il était quasi impossible de s’échapper étant pleine, ils avaient été conduits au Fort Lamothe, qui est aujourd’hui la Caserne Sergent Blandan.
22 rue sainte-Catherine, Lyon, siège en 1943 de l’UGIF, où 86 Juifs furent raflés par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie.
84 Juifs raflés rue Sainte-Catherine sont déportés le 12 février au camp de Drancy sur ordre signé par Klaus Barbie. Elles et ils partiront ensuite vers les camps de concentration d’Auschwitz, de Bergen-Belsen, de Majdanek, vers le camp d’extermination de Sobibor, sauf une adolescente de 14 ans alors que sa mère est envoyée à Auschwitz. 80 vont mourir dans les camps, seules 3 survivront, dont 2 témoigneront au procès de Klaus Barbie, en 1987, 44 ans plus tard. Parmi ces 80 morts, Simon Badinter, le père de Robert Badinter.
Les noms des 86 Juifs raflés le 9 février 1943 par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie sur une plaqué apposée près de la porte du 12 rue Sainte-Catherine
Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon. Fermé jusqu’au 14 octobre 2012 pour travaux. Présente des expositions. Possède un centre de documentation offrant des ressources historiques.
Jardin des 44 enfants d’Izieu, angle rues Raoul Servant, Étienne Rognon et Professeur Zimmermann 69007 Lyon 7ème (à proximité du CHRD).
Bonne visite de ces lieux de mémoire
11 avril 2012 : alors que nous avons publié cet itinéraire il y a quelques jours, nous apprenons ce matin la mort de Raymond Aubrac à l’âge de 97 ans, un grand homme, merci encore, merci toujours.
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