Réservez une visite guidée semi-privée des traboules
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.
Chaque samedi et dimanche matins.
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Histoire des traboules
Les traboules jusqu’au vingtième siècle
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »
La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.
Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.
À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.
À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.
Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »
Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».
Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.
Alors, comment entrer dans les traboules ?
Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public ?
Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.
Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?
Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.
Les habitants des lieux apprécient-ils ?
Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.
Traboules du Vieux Lyon
La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.
Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.
Elles sont intégrées à notre visite guidée du Vieux Lyon et de ses traboules
Traboules de Croix-Rousse
La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès, est à la fois traboule, cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.
Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.
Elles sont intégrées à notre visite guidée de Croix-Rousse et de ses traboules
Chaque samedi et dimanche, visite semi-privée des traboules du Vieux Lyon réservable en ligne