Nos visites guidées des traboules Vieux Lyon et Croix-Rousse : INFORMATIONS & RÉSERVATIONS il reste encore des places.
Horaires des animations : jeudi 7 à samedi 9 décembre de 20h à minuit
— dimanche 10 décembre de 19h à 23h
Notre parcours conseillé dans un Google Maps zoomable
Cliquez sur les panonceaux pour détail de l’animation. Et sur le petit carré en haut à droite pour afficher la carte en grand sur votre smartphone.
Commencer la fête des lumières Place des Terreaux, avec la petite Enoha de Nathanaëlle Picot
C’est ici place des Terreaux et Cathédrale Saint-Jean que se retrouvent chaque année les plus grandes foules de visiteurs. Ces deux places s’y prêtent avec leurs gigantesques façades. Et il faut bien le reconnaître très souvent de chouettes, magnifiques, enthousiasmantes, splendides, décoiffantes animations… Aussi Nathanaëlle Picot est-elle attendue de pied ferme cette année sur les façades du Musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville.
Avouons-le, Nathanaëlle Picot ne nous avait pas emballé en 2016 avec son spectacle forain sur la grande roue de la place Bellecour… Mais était-ce possible ? Aucune projection ne nous a jamais emballé sur cette grande roue. Sans doute est-ce une fausse bonne idée. La taille limitée du centre de la grande roue ne permet pas ce que permettent les façades de Terreaux ou de Saint-Jean. Donc cette année 2017, Nathanaëlle Picot a toutes ses chances de susciter notre enthousiasme jeudi 7 au soir, au démarrage de la fête… Car c’est ici que nous commencerons la fête.
Enoha, petite fille de 7 ans, donne son nom à l’animation dans laquelle elle nous guide avec son chat évidemment malicieux. Des scènes cultes du cinéma seront la base de l’animation imaginée par Nathanaëlle Picot : western, SF, comédies musicales et tutti quanti.
Circuit régulé : on entre par un côté (a priori rue Herriot côté Rhône) et on sort par l’autre (rue Chenavard côté Saône)
5 douzaines de mygales dans les arbres et sur le képi du sergent place Sathonay
Il faudra lever la tête, les chercher, elles seront moins spectaculaires que les « grosses » animations dont nos parlons dans cette page. 60 araignées galoperont dans les arbres d’une des plus jolies places de Lyon. La simulation fournie par le groupe LAPS, collectif d’artistes créateurs de cette animation en dit plus que nos mots. Même pas peur.
Et si on montait maintenant Jardin de la Grande Côte à Croix-Rousse ?
À votre droite, la basilique de Fourvière telle une décoration glacée sur un gâteau de mariage. Devant vous, la passerelle Saint-Jean jetée sur une boucle langoureuse de la Saône. Au loin, le ciel rouille de Feyzin troué des flammes des derniers torchères des raffineries. À vos pieds, illuminé d’un halo surréaliste ce miraculeux jardin de la Grande-Côte préservé des dents de requins des promoteurs immobiliers dans les années 70, devenu depuis un extraordinaire lieu de repos, de méditation, de rendez-vous et, disons-le aussi, dans ses recoins de petits trafics. Une des plus belles vues de Lyon qui en compte une ribambelle.
Dans ce jardin de la Grande Côte, nous avions eu en 2013 un hénaurme coup de cœur pour « Un printemps en hiver » de Frédéric Godeau. Nous ne résistons pas à l’envie de vous en remettre une photo tant c’était beau :
Cette année 2017, Aurélie Le Gougouec, Guerric Péré et Jean-Claude Durual
de l’agence d’urbanisme et de paysages Ilex mettent en lumière le grand escalier qui débaroule depuis tout là-haut, du plateau bobo jusqu’en bas-bas, dans les lacis ocres et alternatifs des pentes.
Dans ce Jardin de la Grande-Côte, il y aura des spots lumineux à la Pink Floyd, il y aura des miroirs, il y aura des musiques de cinéma. Ça s’appelle Genius Scala et ça ressemblera à ça :
En tout cas, la quantité de matériel était impressionnante dès ce samedi 2 décembre, 5 jours avant le début de la fête :
Le trajet depuis la Place des Terreaux sera l’occasion de moult vins chauds canellés tant il y a de croisements de rues, d’échoppes, de bistroquets, de restos vegans, d’escaliers en recoins.
On ne rate surtout pas la Cathédrale Saint-Jean, l’un des clous classique de la fête
Toujours l’un des clous de la fête ces dernières années. Celle-ci, c’est un duo, Helen Eastwood et Laurent Brun, qui seront à la tablette graphique. Ils revendiquent une « partition de composition décomposition » où chaque pierre de l’édifice a son importance, d’où pour leur animation ce titre « Unisson » qu’ils auraient pu tout aussi bien écrire au pluriel. On ne leur jettera pas la pierre sur laquelle est bâtie cette église.
Circuit régulé : on entre par l’ouest de la place, rue Tramassac, il vous suffit de suivre le flot humain depuis le pont Bonaparte. Il faut attendre la fin du spectacle qui dure quelques minutes et que la place se vide.
Le glouton Pac-Man se fait la Grande Poste, Place Antonin Poncet
Lyon est aussi la ville du jeu vidéo en plus d’être celle du cinéma et de la soie. Très très jolie et excellentissime idée que d’utiliser la Grande Poste Place Antonin Poncet comme écran de jeu vidéo. C’est une des annonces qui nous excite le plus, d’autant que l’on a plein de bons souvenirs sur cette place (l’avion de Saint-Ex en 2015).
L’animation s’appelle évidemment INSERT COIN et est conçue par un studio créatif hollandais, Mr Beam. Vue d’artiste pour l’instant en attendant jeudi 7 :
10 ans après, le retour de la boule à neige en pendule sous cloche posée Place des Jacobins
C’est un des gros gros souvenirs des fêtes des lumières passées. En 2007, Jacques Rival avait placé Louis XIV et son cheval place Bellecour sous une boule à neige. Magique ! Cette année 2017, il place la très belle fontaine des Jacobins, récemment rénovée ainsi que la place éponyme, sous cloche transparente et la transforme en pendule.
Golden Hours, le titre de cette animation, en anglais of course, évoque des heures dorées, un temps merveilleux. Celui de l’eau des fontaines et du temps de l’enfance.
À inclure absolument dans votre périple, d’autant qu’il est sur votre chemin entre le Pac-Man de la place Antonin Poncet et l’animation toute proche de la place de la République.
Encore un autre retour 10 ans après, le planant aquarium-cabine-téléphonique, rue du Président Carnot
L’intense poésie de la cabine téléphonique en aquarium sur les quais de Saône avait marqué les esprits en 2007 en provoquant un énorme attroupement pour l’apercevoir, sur la pointe des pieds !… Il est de retour en 2017. Sur une pelleteuse, cette fois. Dans le quartier Grolée. Merci à son créateur, Benedetto Bufalino. La poésie sera-t-elle à nouveau au rendez-vous ?
Bonne fête des lumières.
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