Philipp Frank a récupéré 300kg de filets de pêche à Marseille et des tubes métalliques de chantiers pour bâtir l’œuvre qui sera exposée en cette fête des lumières 2024, dans le bassin rempli d’eau place de la République.
Ses propos sont tout à fait passionnants sur la démarche d’un homme animé d’une foi artistique, attiré par la nature, pétri de culture vidéo et street art, il a commencé en faisant des graffitis à 14 ans avant d’intégrer une école d’art en Allemagne.
Interview de Philipp Frank :
Nous avons rencontré Philipp Frank lors de la conférence de presse de la fête des lumières 2024, mardi 5 novembre, ce qui explique l’environnement sonore.
À travers 7 coups de cœur et demi, retours en photo et en vers libres sur les animations qui ont marqué la fête des lumières 2019.
C’est la ballade Que la maman robot Chante pour qu’il s’endorme À son bébé robot Qui veut pas faire dodo
chantait Mama Béa en 1978. Des ballets de robots et la magie retrouvée de l’enfance donnent à cette fête 2019 la magie qu’elle promet depuis sa naissance un soir d’orage de 1852.
Avec une fausse modestie typiquement lyonnaise, les médias de la capitale des gones annonçaient ce millésime 2019 comme novateur. La veille du démarrage, au vu des essais techniques, ce n’était pas notre sentiment à Lyon Visite. Mais, jeudi soir, après le discours de Gérard Collomb ouvrant avec son talent habituel d’orateur la fête 2019, puis après la petite déception de la place des Terreaux, notre impression a fortement évolué. La fête 2019 recèle nombre de pépites chatoyantes et chatouillantes.
Retrouver l’innocence de son enfance avec les lanternes magiques de Gadagne (coup de cœur n°1), œuvre de Julia Dantonnet et Shantidas Riedacker
L’enfance Qui peut nous dire quand c’est fini Qui peut nous dire quand ça commence C’est rien avec de l’imprudence C’est tout ce qui n’est pas écrit
chantait Brel.
Ô lumière des haies, lune sur la forêt Ô chant de la hulotte, vagissement du hérisson Ô glissement soyeux de la limace, oreilles du lapin Ô biche dessert des cerfs La chauve-souris se faufile dans les peupliers Ô l’innocence d’avant la naissance D’avant les particules fines CO2 des SUV
C’est l’animation la moins coûteuse de la fête. Ni lasers, ni tubulures d’aluminium, ni cohortes de robots. Seulement quelques lanternes magiques. Des animaux, des arbres découpés dans un carton à chapeaux et dedans une bougie, LA lumière, cette lumière magique originelle retrouvée, qui projette des ombres chinoises sur les grands murs du double hôtel des frères Gadagne et dans les niches de ses galeries. Ce n’est pas tout à fait une bougie, c’est une belle grosse LED, mais la flemme de sa flamme est là dans notre cœur, quand il n’y avait ni minutes ni secondes aux après-midi et aux nuits d’été, quand on croyait au Petit Chaperon Rouge et aux méchants loups qui existent bien. Ce n’est pas non plus tout à fait un carton à chapeaux, ni un tambour du Bronx, mais un cylindre amoureusement découpé.
Un travail de 6 mois précise dans un message de remerciement après parution de cet article Julia Dantonnet, auteure de la partie lumière de cette animation, avec son complice Shantidas Riedacker au son. Ajoutons qu’elle et il lui ont choisi un titre en français : Nocturne.
Allez à Gadagne, allez en enfance, goûter l’utopie d’un monde sans crise climatique, un monde sans pots cataleptiques, sans collapsologues, sans COP 19, 21, 25, 99. Un monde de libellules et de lapins. Magie de la lumière de révéler la nuit.
L’enfance Qui se dépose sur nos rides Pour faire de nous de vieux enfants Nous revoilà jeunes amants Le cœur est plein, la tête est vide L’enfance L’enfance
Les amoureux de la place de la Bourse (coup de cœur n°2)
Deux robots non genrés face à face tiennent une conversation amoureuse. Du moins, c’est ce que nous imaginons spontanément. Dans sa création, Séverine Fontaine a imaginé plus large. Le dialogue, le rapport entre deux êtres, incarnés par deux bras robots, si l’on peut employer ce verbe. Laissons leur la parole :
Gracieux ballet de robots sur une subjugante musique de Lucie Antunes à l’Hôtel-Dieu, (coup de cœur n°3)
La formation en carré de ces 20 robots nous faisait peur, eh bien elle se révèle fort efficace de fluidité et de souplesse coordonnée. Le néon que porte chaque bras participe à l’ensemble comme — et encore plus efficacement que — dans une troupe de ballet. Animation réussie, donc. Les reflets sur la bâche plastique en-dessous d’eux et la musique de Lucie Antunes insèrent de l’organique dans cette chorégraphie robotisée. Il ne manque plus à ces 20 robots que de devenir mobiles, de faire des pas chassés et des pointes, des glissades et des saltos.
La lumière est eau à la Fontaine des Jacobins, (coup de cœur n°4)
En apparence, rien de plus extraordinaire que dans une discothèque, des lasers et de la fumée. Mais il y a cet écran de pierre blonde de la fontaine, mais il y a ces quatre nymphes enlaçant chacune un poisson, mais il y a ces 4 illustres Lyonnais de pierre, Philibert Delorme, Guillaume Coustou, sculpteur, Gérard Audran et Hippolyte Flandrin, 4 hommes et pas une femme, mais il y a cette fontaine carrée inscrite dans une vasque et une place circulaires, cette fontaine d’où part la lumière, autour de laquelle elle tourne, nombril et pivot.
Pris dans la nasse de la place des Célestins (coup de cœur n°5)
Quel âme constipée a imaginé ce tortueux entonnoir en serpentin d’alambic lambrissé de barrières métalliques et d’entrées de rues fermées par des cerbères qui, après moult retours et détours perpendiculaires, aboutit enfin à l’entrée de la place des Célestins ? Une entrée suffoquée comme la gorge d’un insuffisant respiratoire. Plus encore qu’avec le plan de circulation traditionnel où on laissait arriver les gens par la rue des Archers, en face du théâtre. On s’entassait, mais on pouvait s’échapper. Là, au coin sud-ouest de la place, les mémères défaillent et seuls les basketteurs tirent leur épingle du jeu… ou les Tintin reporters de Lyon Visite qui enjambent les rambardes et traversent les bosquets de magnolias pour atteindre la place centrale où, miracle, il y a beaucoup moins de monde. Il paraît que c’est ainsi dans l’œil des cyclones.
Mais quel bonheur ! Une des plus belles animations de cette fête. Au-dessus de la place un écheveau de copeaux cuivrés, longue chevelure bouclée comme celle de la tête de Méduse du Persée de Benvenuto Cellini capte les rayons lumineux comme les branches d’une clairière attrapent le soleil. Cet impressionnisme vibrant résonne avec le classicisme à l’italienne de ce bijou de théâtre des Célestins, admirablement proportionné.
Petite cerisaie sur ce gâteau des Célestins, la porte du théâtre éclairée en haut de son perron qui dit aux cœurs épris de théâtre qu’on entre ici en un lieu de lumière pour l’esprit et l’âme, un lieu de dire.
Jonathan Livingstone le Goéland et René Magritte, gare Saint-Paul (coup de cœur n°6)
Des images surréalistes qui donnent plein de pichenettes à notre imaginaire. Une antique micheline (ces trains vintage qui desservaient les campagnes avant les TER), un oiseau qui plane dans un décor urbain, un astronaute, un homme à melon qui arpente un clavier de piano. Une animation simple qui atteint son but proclamé en anglais dans son titre, Day Dreams (chaque année, nous nous questionnons sur cette manie de titrer les animations en anglais). Rêves quotidiens ? Jour de rêves ? Jean-Noël Beyssier de Flshka design a su proposer avec cette animation une très belle moulinette à rêves. Merci à vous.
Place Bellecour, ça plane pour moi ! (coup de cœur-épic) — Prairie éphémère
Le même dispositif que place de la République en 2017 avec les Pikooks. Des grosses baudruches oiseaux-poissons éclairées de l’intérieur dérivent dans le ciel, ici au-dessus d’un décor d’herbes en fibre optique. Il faut se laisser prendre par leur nonchalance et la musique. Les proportions de la place, la gigantesque grande roue et la solennelle statue équestre structurent cette installation imaginée par Tilt et Portés par le vent, qui sans cela serait trop dans la tendance verte.
Place des Terreaux, une valeur sûre
Elle est neûve ma place comme disent les Lyonnais en accentuant le « eu », c’est une caractéristique de l’accent francoprovençal. Or donc, pour sa réfection in extrémis avant la fête, la place des Terreaux a accueilli en son écrin de pierre, sur la façade anonyme du musée des Beaux-Arts et sur celle de l’Hôtel de ville, une animation fort classique et, à défaut d’être originale, ce qui est difficile dans ce lieu gigantesque, est efficace. Le côté appliqué et convenu de la mise en abyme des conversations de la troupe d’animation casse sans doute la poésie au départ.
Place Rambaud, encore un robot, par Encor Studio
Troisième animation basée sur de la robotique avec celles de l’Hôtel-Dieu et de la place de la Bourse. Installé sous une tente transparente en forme d’igloo, le bras robot de Encor Studio braque son phare tout autour de lui, au gré des commandes vocales des spectateurs. Mais, enchaîné comme ses copains à son socle, il ne peut heureusement s’échapper, seulement pivoter et gesticuler en vain.
La cathédrale Saint-Jean sur la chaise électrique (coup de pique)
Déception à la cathédrale devant le énième replay d’une Genèse anthropocentrée, comme si la sublime façade appelait irrésistiblement année après année ce genre d’histoire. Quelques très beaux effets, particulièrement dans la sobriété quand des vermicelles de lumière drapent le monument d’une résille poétique. Un jour peut-être, dans une année prochaine, quelqu’un viendra avec une non Genèse, une non construction de cathédrale, une autre histoire. Ou un poème ?!
Programme de la fête des lumières 2019 avec ses animations les plus fortes + notre parcours de visite…
Article en cours de rédaction, revenez le consulter tout ce grand week-end.
Du jeudi 5 au dimanche 8 décembre.
Jeudi et dimanche : 19h à 23h (beaucoup moins d’affluence ces 2 jours)
La fête des lumières 2019 s’annonce belle et particulièrement originale, avec de nouveaux artistes. Parmi nos 12 sélections subjectives — basées sur notre expérience de 11 années de fête des lumières — 12 animations parmi les 65 créations de cette fête 2019 figurent des points d’orgue à ne pas rater. Spectaculaire et lyrique, Place des Terreaux, Cathédrale Saint-Jean. Ludique, Place du Griffon. Révolution numérque, Place des Célestins, place Sathonay.
Le programme complet est distribué dans les guérites situées aux principaux points de la ville, dont Opéra. Ainsi que par des jeunes gens à cheval sur des gyropodes.
Parcours de visite conseillé : 3 km et demi de lumières soyeuses
Parcours complet : partir du Parc de la Tête d’Or (métro A station Masséna, 5mn à pied) jusqu’à Cathédrale Saint-Jean puis Musée Gadagne
Parcours plus raisonnable : partir de la Cathédrale Saint-Jean, jusqu’à place des Terreaux, place du Griffon et Place Sathonay.
—— LETTRE D’INFORMATION Fête des lumières… pour ne rien rater du meilleur ——
Pour recevoir vendredi 6 décembre nos coups de cœur 2019 vus et photographiés sur le terrain, inscrivez-vous ici :
Parcours de visite fête des lumières 2019
L’itinéraire que nous vous conseillons cette année.
Parc de la Tête d’Or, accrobranche
Végétale et aquatique, toujours différente des autres
Allez voir cette animation, même si elle est loin des autres, vous risquez d’être enchanté, touché, emporté loin. Au Parc de la Tête d’Or, les animations de la fête des lumières ont toujours une profondeur que ne peuvent avoir aucune autre animation de cette fête.
La dimension végétale et obscure des arbres plongés dans l’ombre, dans nos inconscients de citadins mondialisés, nous fait vibrer comme les violoncelles jouant les suites de Jean-Sébastien Bach. La dimension aquatique des eaux froides du lac nous ramène au bouillon de culture originel, quand nous avons quitté la mer pour la terre.
L’animation imaginée par Groupe F
Des mannequins humanoïdes résillés de lumière bondiront dans les arbres illuminés du Parc, tout en suivant un chemin de lumière tracé par les chemins obscurs jusqu’au milieu du lac. Gérard Manset chantait :
Mais où sont passées les lumières
Qui nous guidaient ?
Peut-être étions-nous trop fiers
Pour baisser la tête.
On y va par l’entrée principale, porte des Enfants du Rhône, tout juste rénovée et redorée. Une jolie balade peut être de suivre les berges en bas, au bord de l’eau.
Place du Griffon, fatal tilt
J’étais tranquille j’étais peinard
Accoudé au flipper
Le type est entré dans le bar
A commandé un jambon beurre
Et y s’est approché de moi
Et y m’a regardé comme ça
chantait Renaud en 77 avant de siffler tout le pastaga de ce bar. Et puis le type a renversé le flipper… Un flipper géant sur le flanc place du Griffon, sur cette place rarement mise en scène pour la fête des lumières. Bonne idée. Et comme c’est à deux pas de la place Louis Pradel, de l’Opéra et des Terreaux, il ne faudra pas se priver de lui rendre visite. Elle a été imaginée par Stéphane Durand et Patrick Laurino, qui travaillent tous deux pour le théâtre, à la création de décors. D’où sans doute cette théâtralité. Et comme le dossier de presse annonce une dimension poétique et humoristique, nous sommes curieux de cette animation qui remmènera peut-être les plus vieux du côté de 77 et les jeunots dans leurs 17 ans.
Place des Terreaux, le retour de Benoît Quero après le lifting de la place imaginée par Christian Drevet et de Daniel Buren
L’histoire de la restauration de l’œuvre de Buren
Cette fête des lumières 2019 sera la première grande sortie de la place des Terreaux retoilettée en princesse de pierre blanche et noire. Les travaux qui depuis plus d’un an avaient transformé la place en paysage lunaire seront terminés à temps, tout le monde l’espère. Rappelons que les négociations entre la municipalité et l’architecte Christian Drevet et l’artiste Daniel Buren (qui détiennent la propriété intellectuelle de l’œuvre que constitue l’aménagement de cette place, qui leur avait été commandée en 1994 par la même municipalité, sous Michel Noir) ont été un peu rudes. Daniel Buren déclarait en 2015 à FranceInfo que c’était :
une atteinte terrible au droit moral, parce que les gens continuent, sans doute à juste titre, à accoler mon nom à cette place et qu’est-ce qu’ils voient ? Quelque chose que je suis le premier à dénoncer depuis très longtemps, c’est-à-dire quelque chose qui n’a plus ni queue ni tête et qui ne ressemble à rien. Source :FranceInfo
Buren avait envisagé de poursuivre la ville si elle ne remettait pas en état cette place. Avec Drevet, il a légèrement réaménagé leur projet initial. Les 69 fontaines (comme le numéro de département du Rhône) dont le fonctionnement et l’entretien posaient problème ont été ramenées à 15. Et le dallage renforcé pour supporter le passage des véhicules autour et parfois dessus, comme durant les G7… Et la foule pendant les fêtes des lumières. Mais, toujours ni arbres, ni un brun d’herbe, fors de fumette.
Le retour 11 ans après son coffre à jouets de Benoît Quero
Or donc, après ce long bras de fer entre finances publiques et droit d’auteur, la place accueillera à nouveau la fête des lumières, qu’elle avait désertée depuis 2017. Et ce sera surtout le retour de Benoît Quero. Ce dont on se réjouit à Lyon Visite car nous avons encore de son animation de la place en 2008 des étoiles dans le cœur et la magie de notre enfance dans les yeux. Il avait transformé la place en immense coffre à jouets.
Des voitures de pompiers, des fusées à la Tintin circulaient sous les impostes des longues façades minérales du Musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville.
Cette année, Benoît Quéro se tourne à nouveau vers ce lieu du jeu, et ce n’est plus le coffre de l’enfance, mais celui de la création, si vous admettez cher lecteur que la création est un jeu. Fermez les yeux, imaginez un immense panne d’électricité. Vous auriez à nouveau accès à ce spectacle que l’on ne voit plus. La dérive des nuages au vent, la caresse de la lune sur les feuillages, le vol dans le ciel des sorcières, des balais, des assiettes, des coffres à jouets. Nous avons le droit de rêver, n’est-ce pas ! Une très jolie ironie de cette animation qui nous invite à imaginer la création sans électricité est qu’elle est sponsorisée par… EDF 🙂
Place Sathonay, big data tagadac Google
Suis-je enceinte ? Google sait tout de nos vies parce que nous le lui confions nos demandes les plus intimes, les plus secrètes, les plus inavouables, comme les plus banales. Une pizza thon anchois, comment faire l’amour, le contrôle technique le plus cool pour sa vieille caisse, comment reconquérir son ex (oui, il existe un site pour ça). Romain Tardy, dont ce sera la toute toute première fête des lumières, puisque non seulement il n’a jamais créé d’animation pour elle, mais il n’y a jamais non plus assisté, en a fait le cœur de son dispositif qui entourera la statue du sergent Blandan, place Sathonay. 18 afficheurs géants en cercle produiront aléatoirement ou pas tant que ça les demandes faites en France au moteur de recherche. Et l’on pourra se rendre compte de ce qui anime nos âmes. Et nous questionner sur notre inlassable quête de puissance et notre paresse qui nous fait rechercher des solutions toutes faites au lieu de nous confronter à notre réalité, moi, l’auteur de cette page, en premier.
Rue Herriot, des grands rêves municipaux
Les animations sans animation, paradoxalement et pas tant que ça, remportent souvent un grand succès. Ainsi en va-t-il depuis des années de la déco au-dessus de la rue de la République. Cette année, ce sera rue Herriot, la récemment rue végétalisée avec des bacs à fleurs en vue des prochaines municipales/métropolitaines, puisque les deux se mêleront, s’emmêleront, s’étriqueront. C’est Hexagone Illumination qui assurera cette décoration, installant 30 décos au-dessus et à travers le kilomètre de cette rue de Terreaux à Bellecour. Genre ce qui se fait pendant les grandes fêtes religieuses au Portugal. Top beau pour poser sur la photo avec un verre de vin chaud fumant, cannelle et citron.
Place des Jacobins, à la claire fontaine
L’allemand Ralf Lottig y reproduira une inondation autour de la sublime fontaine en son centre. Eau, brume, pluie, vent… pas pour de vrai, bien sûr, en laser et leds.
Et comme cette place est très belle et cette fontaine la plus belle de Lyon, la plus équilibrée et classique, attendons-nous à un beau spectacle.
Grand Hôtel Dieu, robot mille pattes sur le dos
Grosse attente après Alain Benini
Nous attendions triplement cette animation. Parce que c’est la première animation fête des lumières dans cet Hôtel Dieu nouvellement restauré. Parce qu’aucun projet culturel n’a été pensé, imaginé, osé, financé par la municipalité pour cette luxueuse coquille de pierre vide… Vide, sauf de commerces ! Parce que des années durant, Alain Benini l’architecte des HCL a mis la barre très haut avec des installations gorgées d’expressivité, telles une page de Marguerite Duras, une chanson d’Alain Souchon, un film de Federico Fellini, des animations populaires dans le bon sens du mot, où les spectateurs dansaient spontanément. Il a été notre coup de cœur 2010 n°1 et notre coup de cœur 2012 n°5.
Le mille pattes de Collectif Scale et de la passionnante musicienne Lucie Antunes
20 bras robots illuminés installés en 4 rangées de 5 bien ordonnées danseront selon le dossier de presse, dixit et sic :
un ballet dans lequel la lumière a supplanté l’homme
Ce sera Cour du Midi, au centre de l’Hôtel-Dieu.
Le Collectif parisien Scale a des références impressionnantes telles que Christine and The Queens ou Carl Craig. Ce sera sa première fête des lumières. Comme la passionnante musicienne Lucie Antunes qui fournit la musique inédite sur laquelle les 20 bras exécuteront leur gigue digitale 2.0.
La Place Bellecour végétalisée
Alors que les candidats aux prochaines municipales/métropolitaines se battent à coup de bacs à fleurs dans les voies de bus, François Fouilhé, inventeur du collectif TILT (notre coup de cœur n°3 en 2017 pour ses fleurs, déjà place Bellecour), et Christophe Martine, parapentiste créateur d’objets lumineux éoliens, se sont alliés pour végétaliser entièrement la place Bellecour.
500 grandes herbes lumineuses de 4 mètres de haut couvriront la terre battue du quasi carré de la plus grande place piétonnière d’Europe (plus grande que la Place Rouge). Ces herbes remuent et sont parcourues par nous, les spectateurs (qui nous sentiront au choix chétifs ou admiratifs de la grandeur de l’univers herbeux de François Fouilhé), et par quelques créatures volantes, Les Luminéoles, qui sont la spécialité de Christophe Martine qui pour leur envol a créé en 2002 la structure Porté par le vent.
À propos de grandes herbes, plus hautes que soi, connaissez-vous le lumineux roman de Hubert Mingarelli, auteur qui figure sur le
Mur peint des écrivains, quai de la Pêcherie (voir notre visite des murs peints) ?
Cette herbe poussait si vite que personne ne jugeait utile de couper une herbe qui aurait repoussé le lendemain. Elle commençait derrière les maisons et, me semblait-il, s’étendait aussi loin que la vue portait depuis le sommet du château d’eau. Mais je ne pouvais pas l’affirmer, car je n’étais jamais monté sur le château d’eau.
C’était une herbe mystérieuse.
Je pouvais marcher une heure sans rencontrer autre chose que ces herbes qui me dépassaient d’un demi mètre en hauteur, mais laissaient entrer la lumière du soleil, de sorte qu’il n’y avait rien d’effrayant à y marcher, même sur un kilomètre à l’intérieur.
Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, éd. du Seuil, 1999
Place Antonin Poncet, chapeau pointu
Sébastien Lefèvre installera sur cette place entre Rhône et Bellecour, dominée par la tour restant de l’ancien hôpital de la Charité, une sorte d’immense chapeau conique, tissé de cordes lumineuses, dont les éclairages obéiront à des rythmes lyriques composés par Yes Sœur, un duo électro composé de Grégoire Simon et Alexandre Bouvier. Nous tous spectateurs déambuleront dessous.
Place des Célestins, télécharger un bout du cloud
Prenez la place la plus classique de la ville, un écrin carré de magnolias avec son joyau de théâtre à l’italienne. Prenez un groupe qui a créé 2 ou 3 des plus remarquables animations de la fête des lumières de ces 10 dernières années. Réunissez-lez. Logiquement, cela devrait produire une des plus belles animations de la fête des lumières 2019.
La Direction de l’Éclairage de Lyon a été notre coup de cœur n°3 en 2014, place Antonin Poncet. Comme elle a été notre coup de cœur n°1 en 2013, place des Jacobins en mettant la fontaine dans un cube transparent.
Et nous gardons intact notre émerveillement de 2012, sous les laides voûtes de Perrache dont la Direction de l’Éclairage de Lyon avait rempli le tunnel de poissons baudruches arrosés de lumière disco. Une expérience faite avec 3 bouts de ficelle, sans ordinateur, d’une poésie revigorante par grand froid et architecture hideuse.
Autant dire que Lyon Visite sera place des Célestins aux premières heures de cette fête des lumières 2019. Au risque d’être déçu, bien sûr, tout cela reste de l’art et du subjectif et non de l’injonctif. Faites-vous votre propre opinion !
Oh, j’oubliais la description de ce que la Direction de l’Éclairage nous a prévu. Ce seront, dixit car cela est difficile à visualiser, des particules de lumière flottant au rythme des données du big data (comme place Sathonay avec les recherches dans Google). Le visuel du dossier de presse ci-dessous est un peu plus éclairant et tournoyant. RDV place des Célestins le 5 au soir.
Fourvière depuis les berges, Le Vieil homme et la Mère
De bons géants lumineux cueilleront des nuages passant au-dessus de la colline à genoux pour les pleuvoir sur une pauvre fleur mourant de soif, comme une marguerite en pleine canicule place des Terreaux. Encore un thème écolo, comme place Bellecour, la fête des lumières 2019, une fête greenwashée.
Le vieil homme de toujours, en breton Cotzen, surnom de Philippe Cotten, avait déjà mis en lumière le vaste panorama de la colline de Fourvière vu depuis la rive gauche de Saône en 2016 où il faisait partie de nos coups de cœur. Cette année 2019, il se remet à la fois à l’écriture, aux manettes et au financement puisqu’il est à la fois auteur, producteur et metteur en scène.
Son animation couvrira le nombreux patrimoine concentré autour de Marie, la Mère de Lyon qui en a tant compté après elle, de la mère Guy à la mère Brigousse et la mère Brazier qui forma le jeune Bocuse. Des berges de Saône, idéalement du pont Bonaparte à la passerelle du Palais de Justice (passerelle fermée en la circonstance), vous pourrez contempler cet incroyable panorama lumineux : chevets de la basilique de Fourvière et de la cathédrale Saint-Jean, 24 colonnes du Palais de Justice, jardin du Rosaire, Antiquaille.
Cathédrale Saint-Jean, fourrure d’or
L’un des plus fabuleux spectacles de quasiment chaque fête des lumières est ici, sur la façade marmoréenne de la cathédrale Saint-Jean. Je n’ai pas souvent l’occasion de placer cet adjectif, alors j’en profite (marmoréen : qui a la nature, l’aspect du marbre).
L’animation imaginée par Theoriz Studio, basée sur lumière et musique, synthétisera carrément en quelques minutes chrono (vu l’affluence monstrueuse sur cette place, l’entrée est régulée et nécessite en général un bon quart d’heure d’attente) la genèse de l’univers et du nôtre, sur notre Terre. Cela a déjà été fait dans les années précédentes, normal vu la vocation méditative du lieu, mais on s’en fiche, peu importe le prétexte narratif, ce qui compte est la mise en scène. Et comme la barre est très haute (coups de cœur n°2 en 2017 et 2016 et 2011, n°1 en 2014 et 2009), le challenge comme on dit dans les team buildings est de taille pour Theoriz Studio.
Le programme de la fête 2018 + 1 itinéraire de visite en 1 soirée qui permet de les voir toutes.
4 km de féerie du Parc de la Tête d’Or à la Cathédrale Saint-Jean.
Du 6 au 9 décembre. Horaires :b
Jeudi et dimanche : 19h à 23h
Vendredi et samedi : 20h à minuit
Savoureuse, ludique, enchanteresse, s’annonce cette nouvelle opus de la fête des lumières. Oui, donnons le genre féminin à opus ! Des surprises excitantes nous attendent avec des signatures artistiques ébouriffantes des précédentes fêtes. Notamment une création onirique et fantastique Parc de la Tête d’Or, de Marie-Jeanne Gauthé et Géraud Périole et, place Bellecour, avec les Anooki qui nous avaient dévoré le ventre de bonheur en 2014 sur les façades de l’Opéra.
Ce qui suit est une sélection des principales animations parmi les 80 créations de la fête 2018, le programme complet sera disponible au format papier dans les guérites situées un peu partout ainsi que distribué par des médiateurs en Segway.
Parcours de visite conseillé : 4 km de féerie
Parcours complet : partir du Parc de la Tête d’Or (métro A station Masséna, 5mn à pied) jusqu’à Cathédrale Saint-Jean
Parcours plus raisonnable : partir au démarrage des illuminations de la Cathédrale Saint-Jean pour éviter l’attente, jusqu’à place Louis Pradel et +
Infos pratiques transports en commun : à la fin de cet article
Parc de la Tête d’Or, « Présages », Marie-Jeanne Gauthé et Géraud Périole, promeneurs d’oiseaux
Oui, je me souviens de chaque animation fête des lumières au Parc de la Tête d’Or. Particulièrement en 2010, avec la compagnie Carabosse et sa sarabande de vraies flammes, notre coup de cœur 2010 n°3. Et les lanternes chinoises de Chinese Corner en 2013. Les libellules baleines de Coup de cœur du Jardin d’hiver de Christophe Martine (voir ci-dessous son animation rue de la République). Les allées, les arbres, le lac, le statuaire se prêtent merveilleusement à des animations amples mêlant le fantastiques, le rêve, le végétal, la terre, l’eau, le feu.
Cette année, Marie-Jeanne Gauthé et Géraud Périole, des habitués de la fête, ont imaginé un spectacle vivant, comme au théâtre, avec des promeneurs d’oiseaux qui animeront dans le ciel du parc des volatiles à la Cocteau, parmi les lucioles dans les branches. Un magicien jaillira des eaux du lac. A priori l’une des animations les plus excitantes de cette fête 2018.
Comment aller au Parc ?
À pied : partir d’Opéra, traverser le Rhône et prendre la promenade en bas au bord du fleuve jusqu’au Parc. Environ 1/4 d’heure à 20 minutes.
En métro : Ligne A, arrêt Masséna et prendre rue de la Tête d’Or. Environ 5mn à pied.
À vélo’v : risqué car les stations autour d’Opéra seront pleines à votre retour, voire pour certaines neutralisées pour sécurité.
Place Louis Pradel, « Abyss », Nicolas Paolozzi
Le flipper sur le théâtre des Célestins (coup de cœur 2011 n°3) avait démontré qu’une animation interactive où les spectateurs prenaient les commandes pouvait avoir un fort potentiel ludique. C’est un souvenir fort des fêtes passées. Nicolas Paolozzi va nous plonger dans un système du même tonneau (clin d’œil à l’Opéra voisin que les Lyonnais surnomment ainsi).
4 arches bioluminescentes, comme les lucioles, à la Nautilus, seront pilotées par nous, les lumino-spectateurs via deux bornes interactives.
Hôtel de Ville, « Tricolore » par Ralf Lottig
On pourra traverser de part en part l’Hôtel de ville. Sa cour sera mise en lumière avec un spectacle laser du studio Tarm Showlaser de Ralff Lottig.
Entrée devant l’Opéra par l’arrière de l’Hôtel de ville et sortie place des Terreaux.
Place des Terreaux, « Pavillon » par Sébastien Lefèvre
Pas de grand spectacle cette année, pour raison de rénovation de la place. surtout des fontaines de Buren. Leur nombre sera sérieusement diminué et elles devraient jaillir à nouveau le 8 décembre 2019 pour accueillir la prochaine fête.
Sébastien Lefèvre posera donc cette année sur la place une structure maillée en forme de chapeau de fée, illuminée en musique. C’est lui qui avait en 2009 accroché un homme à la tour métallique de Fourvière.
Musée des Beaux-Arts, « Keys of Light » par Mr.Beam
Un piano dans le jardin du musée, comme notre méga coup de cœur 2016 place Sathonay avec le piano de Jean-Luc Hervé sous la neige. Or donc, cette année, c’est un studio hollandais, Mr.Beam, qui s’y colle. Son piano-robot anthropocentré déclenchera des vagues de lumière sur la sublime statuaire du jardin du Musée des Beaux-Arts. Au passage, si vous ne connaissez pas encore le cloître de cet ancien couvent royal des Bénédictines, revenez en journée, c’est une merveille.
Conseil : la jauge de ce cloître étant bien inférieur à l’énorme foule du samedi soir, il sera sans doute prudent de commencer la visite ici ou de venir en 2ième soirée, idéalement dimanche, le soir des Lyonnais.es.
Rue de la République, « Les amours en cage » par Christophe Martine
Connaissez-vous cette plante au calice en forme de cage membraneuse nommée au choix groseille du cap, coqueret ou amour-en-cage ? Christophe Martine qui a fait beaucoup de parapente depuis son premier vol à l’âge de 12 ans s’est passionné pour le thème de l’éolien et a fabriqué des objets en rapport. En 2014, il a été l’un de nos coups de cœur avec son animation Jardin d’hiver au Parc de la Tête d’Or.
250 amours-en-cage seront installés dans le ciel de la rue de la République, changeant de couleur au gré du vent et selon leur position du nord au sud, de l’orange au bleu.
Les animations rue de la République ont souvent remporté l’adhésion du public. Et elles sont extrêmement photogéniques. Passez par la rue de la Ré, comme la surnomme les Lyonnais.
République Grolée-Carnot, « Tisseur de vœux » par Jaffa Lam
C’est une arche à trois pieds revêtue de dentelles collectées auprès de Notre-Dame des sans abris. Les vœux recueillis à la même occasion sont affichés dessous.
Place de la République, « Big tree » par Jacques Rival
Ténor de la fête des lumières, Jacques Rival (la boule de neige place Bellecour en 2008 et l’extraordinaire pendule en 2017 qui habillait la fontaine des Jacobins l’an dernier) va installer un arbre gigantesque en apesanteur au-dessus du bassin de la place de la République, comme le ballon dans Les Aventures du baron de Münchausen. Animé lumineusement au rythme de la musique, l’arbre se reflètera dans l’eau. À ne pas rater, vu la réputation de Jacques Rival, même si le visuel du dossier de presse est à moitié convaincant.
Fontaine des Jacobins, « You and the night », David Udovtsch
Lourd défi de succéder à la pendule lumineuse sous cloche de Jacques Rival, notre coup de cœur n°4 en 2017, et à la fontaine d’étoiles de Patrice Warrener, l’un de nos coups de cœur 2016. Mais David Udovtsch est un prestidigitateur, un vrai, qui fait apparaître des colombes et des lapins au bout de ses doigts, en plus d’être régisseur lumière. Et fasciné par les aurores boréales. Il nous invite donc à une œuvre contemplative, où il joue avec les verts et les mauves, les étoiles, une pinceau de phare sur cette pure merveille de pierre et d’eau qu’est cette fontaine des Jacobins fraîchement restaurée.
Théâtre des Célestins, « Cells » par Helen Eastwood et Laurent Brun
Les façades classiques vous font-elles jubiler ? Alors allez au théâtre des Célestins, ce bijou dans l’harmonieuse place des Célestins, fleurie de magnolias au printemps. On y a des souvenirs merveilleux, en 2010, 2011. Son merveilleux fronton symétrique sera mis en lumière par le couple Helen Eastwood et Laurent Brun, qui anime aussi la place Antonin Poncet (voir plus bas). À ne pas rater entre Jacobins et Bellecour.
Place Bellecour — Dialogue entre Louis XIV et « Les Anooki » devenus Bibendum de Moetu Batlle et David Passegan
Ils ont dansé gare Saint-Paul en 2012,
ils ont galopé sur l’Opéra en 2014,
les voici en 2018 prenant leurs aises sur la « Bella Curtis », l’immense place Bellecour,
en 2020 seront-ils perchés sur les quatre tours de la basilique de Fourvière ?
Les Anookis sont des personnages d’animation, des Inuits du grand nord, là où fond la banquise, c’est peut-être pour cela qu’ils sont animés de ce désir impérieux de vie, de chorégraphie, de pirouettes et d’entrechats latino-asiatiques, toujours pinces sans rire, avec ce léger décalage à la Tati entre leur comportement et leurs émotions, toujours surpris par la joie, comme un moteur qui démarre et démarre et redémarre. Rendez-vous place Bellecour ! Oui, je ne vous ai pas dit, vous verrez nos amis Anookis de loin, leurs créateurs, Moetu Batlle et David Passegand, du studio graphique lyonnais Inook, leur ont donné une hauteur de 20 mètres !
Place Antonin Poncet — « Wish blow », Helen Eastwood et Laurent Brun
L’illumination de la cathédrale Saint-Jean en 2017, ce sont eux, notre coup de cœur n°2 l’an dernier. Un chatoiement de saphirs, d’émeraudes, de topazes, de rubis. Il faut dire que Helen Eastwood a été créatrice de bijoux. Cette année, ils installeront sur cette belle place Antonin Poncert, ouverte sur le Rhône et Bellecour des dizaines de bulles que les spectateurs illumineront de leur souffle… Il faut dire aussi que Laurent Brun a été créateur de jeu vidéo, il aime l’interaction. Souffler pour un vœu, pour quitter la ville et retourner dans l’onirisme, dans l’enfance bulle de savons à la Souchon et la Sheller. Il faut dire enfin que derrière ces bulles, il y aura la silhouette de la grand roue, la tour de la Charité et la basilique de Fourvière. Tous, tous, nous aurons un mille feuilles lumières dans les yeux.
Colline de Fourvière depuis les quais de Saône, « Reflets » par Damien Fontaine
Je vous avouerai qu’ouvrant le dossier de presse de cette fête, j’ai reçu un coup au ventre en découvrant le visuel de ce projet « Reflets ». Damien Fontaine est l’un des grands magiciens de la fête des lumières. Notre coup de cœur n°5 en 2013, place des Terreaux. Sur la cathédrale Saint-Jean en 2009 et en 2012 (coup de cœur 2012 n°3). On ira donc le voir les yeux fermés quais de Saône et on les ouvrira face à un spectacle en panorama et technicolor. En dégustant une gaufre ou un vin chaud, car les quais accueillent de nombreuses échoppes de street food.
Cathédrale Saint Jean — « Pigments de lumière » par Carole Purnelle et Nuno Maya
Clou de chaque fête des lumières avec son immensimissime façade minérale blanche et une programmation artistique à sa hauteur, la cathédrale est in-con-tou-na-ble dans votre parcours. Avec cette année, un projet peu courant, a priori très contemplatif. Les deux artistes, Carole Purnelle et Nuno Maya, ont mélangé fleurs, pigments et eau pour composer des tableaux abstraits évoquant nature, fleurs et histoire de la rose à Lyon, dans un tournoiement de couleurs et de parfums… non, hélas, pas encore de parfums, Steve Jobs avant de partir dans le grand au-delà n’a pas inventé d’iNose.
À savoir : animation régulée pour raisons de sécurité. Arrivée obligatoire par le pont Bonaparte ou le métro Vieux Lyon puis les rues Jean Carries et Tramassac en haut de la place Saint-Jean, vers la MJC. Sortie par le bas de la place. Prévoir aux heures de pointe un quart d’heure d’attente.
Et aussi, en deuxième soirée, gare Saint-Paul, Odéon des théâtres romains
Gare Saint-Paul : Quantum, par Bernard Duguay & Anastasia Isachsen qui animeront trois danseurs sur la façade de la gare.
Odéon des théâtres romains : Le merveilleux Odéon des théâtres romains de Fourvière sera lui l’objet d’une passionnante mise en lumière et en musique. La partie lumière a été imaginée il y a 2 ans, pour les 30 ans de l’amitié entre Canton et Lyon, par le designer chinois, Mincong Huang. La partie musique est créée par la danseuse Zexuan Huang, fille de Mincong Huang, et par Clément Himbert.
Place Gabriel Rambaud : Lumières en soi(e) par Laurent Louyer.
Cour des Moirages : Frontier, par Encor Studio, (en contrebas de la place du Griffon).
Place du Change :Cascades par Marion Chauvin et Adrien Bertrand.
Croisement rues Carnot et Grôlée :Tensegrity par Jean-Pierre David et Christian Thellier.
Antiquaille : les expérimentations étudiantes.
Visites guidées
Nous proposons des visites guidées avec 7 guides conférenciers durant les 4 jours de la fête.
Informations pratiques
Évitez samedi soir si vous pouvez, la foule sera énorme. Préférez jeudi. Dimanche est une soirée adorable, la majorité des visiteurs repartie.
Déplacez-vous en métro et tramway.
Samedi 8 décembre : gratuit à partir de 16H
Les autres soirs, un ticket à 3€ pour toute la soirée.
Soies d’étoiles et brasillements d’étincelles électriques dans les pimprenelles et les âmes, la fête des lumières 2017 retrouve son ampleur, son souffle et son élégance après deux horribles années de deuil. Voici nos coups de cœur 2017.
Soies d’étoiles et brasillements d’étincelles électriques dans les pimprenelles et les âmes, la fête des lumières 2017 retrouve son ampleur, son souffle et son élégance après deux horribles années de deuil. La vie est là, la terreur repoussée dans les cavernes obscures par les mains des artistes et les yeux des deux trois millions de personnes dans les rues du cœur de Lyon. Mais, baste de lyrisme, dans cette version 2017 qu’a-t-on comme on disait dans la Rome antique aimé ?
Un peu d’auto pub avant, tout de même ! Réservez-le dès maintenant :
Coup de cœur n°1 si poétique, place Sathonay, Spider Circus par le collectif LAPS
Tendres coups frappés dans les cœurs pour ces rouges ocres et ces guirlandes dans l’entrelacs des branches de la place, pour la mélodie dansée des néons et des tubes, pour le côtoiement des têtes levées, pour cette petite fille qui danse avec sa mère aux notes des musiciens perchés dans le ciel d’ébène d’où magie de décembre tombent mille flocons de neige, pour la magie de cette place, pour la danse dans nos yeux. Laissons parler les photos :
Coup de cœur n°2, cathédrale Saint-Jean, « Unisson » par Helen Eastwood & Laurent Brun
Grand rendez-vous encore honoré cette année avec la sublime façade de la cathédrale. Il ne fallait pas, il ne faut pas rater le passage place Saint-Jean. On en prend plein ses mirettes et les espagnolettes, ça danse des castagnettes sous la grande rosace, rosæ, rosæ, rosa. Comme chantait Guy Béart disparu avant notre Cher Johnny :
Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme et tout l’océan
Qui gronde
Tout saisir et emporter dans nos clefs USB pour les jours et les mois à venir, voici quelques images :
Coude au cœur n°3, Place Bellecour, « Promenons-nous » par TILT – François Fouilhé
Chapeau très bas à François Fouihé, un des rares artistes de cette fête à avoir donné un frenchie title à son project ! Alors, promenons-nous dans le bois pendant que le loulou y est peut-être, on l’espère. Se balader, se selfiser, chercher encore plus beau et le trouver. Le jardin lumineux de la place Bellecour est presqu’extraordinaire ! D’un côté le cheval avec son Louisquatorze sousla pièce montée de Fourvière, de l’autre la grande roue, et entre, des bouquets japonais. On a adoré, on a photographié et on like baïkal, n’est-ce pas Michel Strogoff :
Coup de cœur n°4 sous cloche, place des Jacobins, « Golden hours », Jacques Rival
C’est beau, très beau, merveilleusement beau. On reste devant, on tourne autour. Comment cette claire fontaine si belle de jour peut être encore plus belle de nuit ? La fête des lumières touche ici à la quintessence patrimoniale. Photos maintenant :
Nous avons adoré aussi
le carnaval croisé sur le pont Maréchal-Juin au-dessus de la Saône. Vélos vélos magiques remorquant des ballons sucre d’orge menés par des bénévoles aux cœurs et aux yeux aussi vastes que leurs baudruches.
Nos autres coups de cœur et ++
Nous avons aimé aussi les oiseaux, place de la République, guidé par des mains humaines et non des algorithmes ainsi que l’indifférence des poissons à notre égard dans l’aquarium quartier Grolée.
En revanche, déceptions place des Terreaux et jardin de la Grande Côte.
Au final, une belle fête des lumières, classique, aux thèmes devenus désormais un peu trop lyonnais avec ce succès si énorme et qui nous l’espérons pourrait en 2018 accueillir d’autres expressions, des artistes hors hors .fr et .eu. Une belle fête des lumières 2017 très réussie. Bravo à l’équipe d’organisation et aux artistes.
L’inconnu de la place des Jacobins vous dit au revoir. Rendez-vous avec l’équipe de Lyon Visite, Agathe, Alexandre, Pierre, Ambre et Gilles pour la fête des lumières 2018.
Voici notre PARCOURS CONSEILLÉ avec PLAN INTERACTIF et notre SÉLECTION DES MEILLEURES ANIMATIONS de la fête des lumières 2017, comme chaque année depuis 2008. Il vous permettra en une soirée de voir les principales animations.
Nos visites guidées des traboules Vieux Lyon et Croix-Rousse : INFORMATIONS & RÉSERVATIONS il reste encore des places.
Horaires des animations : jeudi 7 à samedi 9 décembre de 20h à minuit
— dimanche 10 décembre de 19h à 23h
Notre parcours conseillé dans un Google Maps zoomable
Cliquez sur les panonceaux pour détail de l’animation. Et sur le petit carré en haut à droite pour afficher la carte en grand sur votre smartphone.
Commencer la fête des lumières Place des Terreaux, avec la petite Enoha de Nathanaëlle Picot
C’est ici place des Terreaux et Cathédrale Saint-Jean que se retrouvent chaque année les plus grandes foules de visiteurs. Ces deux places s’y prêtent avec leurs gigantesques façades. Et il faut bien le reconnaître très souvent de chouettes, magnifiques, enthousiasmantes, splendides, décoiffantes animations… Aussi Nathanaëlle Picot est-elle attendue de pied ferme cette année sur les façades du Musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville.
Avouons-le, Nathanaëlle Picot ne nous avait pas emballé en 2016 avec son spectacle forain sur la grande roue de la place Bellecour… Mais était-ce possible ? Aucune projection ne nous a jamais emballé sur cette grande roue. Sans doute est-ce une fausse bonne idée. La taille limitée du centre de la grande roue ne permet pas ce que permettent les façades de Terreaux ou de Saint-Jean. Donc cette année 2017, Nathanaëlle Picot a toutes ses chances de susciter notre enthousiasme jeudi 7 au soir, au démarrage de la fête… Car c’est ici que nous commencerons la fête.
Enoha, petite fille de 7 ans, donne son nom à l’animation dans laquelle elle nous guide avec son chat évidemment malicieux. Des scènes cultes du cinéma seront la base de l’animation imaginée par Nathanaëlle Picot : western, SF, comédies musicales et tutti quanti.
Circuit régulé : on entre par un côté (a priori rue Herriot côté Rhône) et on sort par l’autre (rue Chenavard côté Saône)
5 douzaines de mygales dans les arbres et sur le képi du sergent place Sathonay
Il faudra lever la tête, les chercher, elles seront moins spectaculaires que les « grosses » animations dont nos parlons dans cette page. 60 araignées galoperont dans les arbres d’une des plus jolies places de Lyon. La simulation fournie par le groupe LAPS, collectif d’artistes créateurs de cette animation en dit plus que nos mots. Même pas peur.
Et si on montait maintenant Jardin de la Grande Côte à Croix-Rousse ?
À votre droite, la basilique de Fourvière telle une décoration glacée sur un gâteau de mariage. Devant vous, la passerelle Saint-Jean jetée sur une boucle langoureuse de la Saône. Au loin, le ciel rouille de Feyzin troué des flammes des derniers torchères des raffineries. À vos pieds, illuminé d’un halo surréaliste ce miraculeux jardin de la Grande-Côte préservé des dents de requins des promoteurs immobiliers dans les années 70, devenu depuis un extraordinaire lieu de repos, de méditation, de rendez-vous et, disons-le aussi, dans ses recoins de petits trafics. Une des plus belles vues de Lyon qui en compte une ribambelle.
Dans ce jardin de la Grande Côte, nous avions eu en 2013 un hénaurme coup de cœur pour « Un printemps en hiver » de Frédéric Godeau. Nous ne résistons pas à l’envie de vous en remettre une photo tant c’était beau :
Cette année 2017, Aurélie Le Gougouec, Guerric Péré et Jean-Claude Durual
de l’agence d’urbanisme et de paysages Ilex mettent en lumière le grand escalier qui débaroule depuis tout là-haut, du plateau bobo jusqu’en bas-bas, dans les lacis ocres et alternatifs des pentes.
Dans ce Jardin de la Grande-Côte, il y aura des spots lumineux à la Pink Floyd, il y aura des miroirs, il y aura des musiques de cinéma. Ça s’appelle Genius Scala et ça ressemblera à ça :
En tout cas, la quantité de matériel était impressionnante dès ce samedi 2 décembre, 5 jours avant le début de la fête :
Le trajet depuis la Place des Terreaux sera l’occasion de moult vins chauds canellés tant il y a de croisements de rues, d’échoppes, de bistroquets, de restos vegans, d’escaliers en recoins.
On ne rate surtout pas la Cathédrale Saint-Jean, l’un des clous classique de la fête
Toujours l’un des clous de la fête ces dernières années. Celle-ci, c’est un duo, Helen Eastwood et Laurent Brun, qui seront à la tablette graphique. Ils revendiquent une « partition de composition décomposition » où chaque pierre de l’édifice a son importance, d’où pour leur animation ce titre « Unisson » qu’ils auraient pu tout aussi bien écrire au pluriel. On ne leur jettera pas la pierre sur laquelle est bâtie cette église.
Circuit régulé : on entre par l’ouest de la place, rue Tramassac, il vous suffit de suivre le flot humain depuis le pont Bonaparte. Il faut attendre la fin du spectacle qui dure quelques minutes et que la place se vide.
Le glouton Pac-Man se fait la Grande Poste, Place Antonin Poncet
Lyon est aussi la ville du jeu vidéo en plus d’être celle du cinéma et de la soie. Très très jolie et excellentissime idée que d’utiliser la Grande Poste Place Antonin Poncet comme écran de jeu vidéo. C’est une des annonces qui nous excite le plus, d’autant que l’on a plein de bons souvenirs sur cette place (l’avion de Saint-Ex en 2015).
L’animation s’appelle évidemment INSERT COIN et est conçue par un studio créatif hollandais, Mr Beam. Vue d’artiste pour l’instant en attendant jeudi 7 :
10 ans après, le retour de la boule à neige en pendule sous cloche posée Place des Jacobins
C’est un des gros gros souvenirs des fêtes des lumières passées. En 2007, Jacques Rival avait placé Louis XIV et son cheval place Bellecour sous une boule à neige. Magique ! Cette année 2017, il place la très belle fontaine des Jacobins, récemment rénovée ainsi que la place éponyme, sous cloche transparente et la transforme en pendule.
Golden Hours, le titre de cette animation, en anglais of course, évoque des heures dorées, un temps merveilleux. Celui de l’eau des fontaines et du temps de l’enfance.
À inclure absolument dans votre périple, d’autant qu’il est sur votre chemin entre le Pac-Man de la place Antonin Poncet et l’animation toute proche de la place de la République.
Encore un autre retour 10 ans après, le planant aquarium-cabine-téléphonique, rue du Président Carnot
L’intense poésie de la cabine téléphonique en aquarium sur les quais de Saône avait marqué les esprits en 2007 en provoquant un énorme attroupement pour l’apercevoir, sur la pointe des pieds !… Il est de retour en 2017. Sur une pelleteuse, cette fois. Dans le quartier Grolée. Merci à son créateur, Benedetto Bufalino. La poésie sera-t-elle à nouveau au rendez-vous ?
Légèreté et amour !… Cette fête des lumières 2016 est joyeuse et plus simple qu’avant 2015. Non pour oublier ce que nous avons vécu depuis le 13 novembre mais pour affirmer ensemble notre désir de partager nos rues et nos places.
C’est place Sathonay et place des Célestins que cette joie est la plus partagée en musique, sur des airs de fête et d’amour. Cette fête est plus modeste que les fêtes de la première moitié des années 2010, quand LA fête des lumières était devenue gigantesque, couvrant toute la ville et rassemblant 4 millions de visiteurs.
Nous avons adoré quelques animations, pas forcément les plus spectaculaires. Voici, comme chaque année depuis 2008, nos coups de cœur.
Coup de cœur n°1 — Un piano sous la neige / Place Sathonay
La neige trace des volutes dans le ciel. Les notes de musique dans les cœurs. Un père fait tourner sa petite ville. Des enfants lèvent les yeux vers le robot guirlande au clavier du piano à queue. Tel Napoléon Bonaparte sur les hauteurs d’Austerlitz, le sergent Blandan observe de son piédestal de pierre sa place Sathonay, une des plus jolies de Lyon, ravie, allègre, réjouie, folâtre, dansante.
C’est une création de Jean-Luc Hervé, Les Orpailleurs de lumière.
Nous visons les 5.000 « J’aime » sur notre page Facebook pour élargir notre audience. Plus que 1.000 ! Si cette page vous est utile, aidez-nous : cliquez ci-dessous sur « J’aime cette page », un grand merci à vous : https://www.facebook.com/lyonvisite/
Coup de cœur n°2 — Évolutions / Cathédrale Saint-Jean
Un dialogue sans parole entre l’infini et notre courte présence sur cette terre. Calme, profond, sacré, tournoiement des ères, solitude… Oui, nous sommes seuls dans l’univers… nous allons mourir au milieu de la beauté de pierre de Bach et des façades millénaires des cathédrales. Oui, cette composition lumineuse nous dit que nous sommes de passage et que ces façades de pierre nous regardent dans les siècles. La création de Yann Nguema est une chorégraphie, elle ne peut se dire avec des mots, à la fois abstraite et sensible. Chacun la ressentira, dans ce face à face millénaire comme une sonate de violoncelle, une prière ou un élan.
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Coup de cœur n°3 — Vols de nuit / Place Antonin Poncet
Ne ratez pas la place Antonin Poncet, cachée derrière la grande roue de Bellecour.
Thierry Chenavaud a eu une très belle idée : vidéo-projeter sur la carlingue et les ailes de la réplique du célèbre Simoun rouge et blanc d’Antoine de Saint-Exupéry. Les images qui enveloppent l’avion sont des évocations puissantes de l’univers du pilote, écrivain et poète, né en 1900 juste à côté, place Bellecour : le ciel étoilé de ses vols de nuit, des motifs évoquant l’Afrique du nord, les timbres oblitérés et des lettres transportées par l’Aéropostale et bien sûr des cartes géographiques. Un voyage magique.
Coup de cœur n°4 — Les lanternes de Zigong / Place et rue de la République
L’animation la plus photographiée de la fête 2016. Et pour cause, elle est totalement statique et hyper lumineuse et colorée. Impossible de rater la photo ! Quelle imagination ! Quel univers ! Des dizaines de poissons chevauchés par des enfants et de mignons personnages ludiques. Un gigantesque dragon. Magnifique.
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Ne ratez pas non plus les lanternes en remontant la rue de la République.
Coup de cœur n°5 — Coups de cœur / Théâtre des Célestins
Simple, juste un cœur… et sur la façade du théâtre trois afficheurs donnant la fréquence cardiaque combinée de couples volontaires… sous les applaudissements de leurs fans. Sans oublier d’increvables tubes, Dalida, Gainsbourg, Polnareff, Percy Sledga… When a a man loves a woman… L’animation créée par Franck Pelletier est aussi le prétexte de nombreux selfies de couples. Si vous êtes amoureux, RDV aux Célestins.
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D’autres images « coups de cœur » de la fête des lumières 2016 à Lyon
Colline de Fourvière vue de la rive gauche de la Saône
Sur une musique de boîte, la « Bétonnière à facettes », création de Benedetto Bufalino, Quartier Grolée (à droite de la rue de la République en allant de Bellecour à Terreaux, juste avant la Chambre de commerce).
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Fontaine d’étoiles, création de Patrice Warrener — Place des Jacobins
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Place des Terreaux — « Sens dessus dessous », création de Joseph Couturier.
Voici notre PARCOURS CONSEILLÉ avec PLAN INTERACTIF et notre SÉLECTION DES MEILLEURES ANIMATIONS de la fête des lumières 2016, comme chaque année depuis 2008. Notre « parcours conseillé » vous permettra en une soirée de voir les principales animations. Si vous venez à partir du deuxième jour, le 9 décembre, inscrivez-vous pour être averti de la publication de notre classique page « NOS COUPS DE CŒUR » que nous publierons dans la journée du vendredi 9 après avoir vu « de visu » les animations.
Horaires : jeudi 8 au samedi 10 décembre de 20h à minuit
Visites guidées traboules Vieux Lyon et Croix-Rousse avec nos guides chaque jour : INFORMATIONS & RÉSERVATIONS
Recevoir nos « Coups de Cœur 2016 » le vendredi 9 décembre :
Notre parcours conseillé
Les animations sont complètement nouvelles chaque année. Pour vous prédire les plus marquantes, nous nous basons sur les lieux marquants de Lyon où les créateurs peuvent donner toute leur mesure. Ainsi quesur les créateurs qui ont marqués les éditions précédentes.
Un parcours faisable en une soirée. Vous pourrez ainsi voir les principales animations. Attention, cette année les animations ne durent que de 20h à minuit !
Voici le parcours que nous vous conseillons : vous pouvez l’agrandir (carré à droite) sur votre téléphone.
Étapes du parcours que nous vous conseillons
Place des Terreaux (entrée régulée par le sud de la place)
Place Sathonay
Gare Saint-Paul
Cathédrale Saint-Jean (entrée régulée par le dessus de la place)
Montée facultative au théâtre à Fourvière (nécessite une 2ième soirée)
Point de vue berges de la Saône sur la colline de Fourvière
Place Bellecour et Place Antonin Poncet
Théâtre des Célestins
Place des Jacobins
Place de la République
Rue de la République
Place de la Bourse
Hôtel de Ville
Place Louis Pradel
C’est une boucle. Vous pouvez bien sûr la prendre où vous voulez. Et dans le sens que vous voulez. Les points à ne vraiment pas rater sont place des Terreaux, cathédrale Saint-Jean, places Bellecour et Poncet, place et rue de la République.
CONSEIL n°1 : Place des Terreaux, Joseph Couturier : Sens dessus, dessous
À votre avis, pourquoi donc la place des Terreaux est-elle en général le clou de chaque fête des lumières ? Parce qu’elle offre un espace idéal de construction d’animations lumineuses sur l’immense façade du Musée des Beaux-Arts, parce qu’elle peut simultanément accueillir des milliers de personnes.
Joseph Couturier, qui a autour de l’univers de Jules Verne, conçu l’animation 2016 de la Place des Terreaux s’était en 2013 confronté à un challenge bien plus difficile : la place Bellecour, autrement plus vaste que Terreaux et dépourvue de toute façade de projection, avec son spectacle « Pierrot le feu ». Il avait réussi à créer un univers. Grâce à l’installation ex nihilo au centre de la place de plusieurs dispositifs qui se passaient la main dont le plus spectaculaire était une machinerie de feu d’artifices.
Nous faisons le pari que dans l’écrin plus régressif et minéral de la place des Terreaux, les audaces de Joseph Couturier paieront double, les plus belles réussites ici ont toujours été poétiques, comme en 2008, l’immense coffre à jouets de Benoît Quero. En utilisant des animations basées sur le feu, sur le non électrique, Joseph Couturier a démontré qu’il aime cette dimension non technologique, ce qui nous touche plus profondément, dans nos tréfonds reptiliens.
Rendez-vous jeudi 8 décembre à 20h, place des Terreaux, avec tout particulièrement les lecteurs de Jules Verne.
Conseils : l’entrée de la place des Terreaux est régulée, on rentre par un côté rue de la République en général, on sort par la rue Paul Chenavard. Les rues d’Algérie et Sainte-Marie des Terreaux sont accessibles dans les deux sens. L’accès pas la rue Romarin est complétement fermée.
CONSEIL n°2 : Place Sathonay, Jean-Luc Hervé / Les Orpailleurs de Lumière : Un piano sous la neige
Cette animation conçue par Jean-Luc Hervé mêlera musique et animation lumineuse. On se souvient avec une forte émotion du bal qui a eu lieu sur cette place en 2014 et des animations du cloître de l’Hôtel-Dieu. Jean-Luc Hervé a imaginé un immense piano dont jouera un musicien aux doigts de lumière muni de… 6 mains ! Il jouera des airs jazzy et de variété. Donc, on dansera place Sathonay ! A priori, l’une des animations les plus entrainantes de cette fête des lumières 2016.
Ce sera leur première fête des lumières. Camille Gross et Leslie Epszteinsont sont deux très jeunes artistes passionnées de design. Elles vont utiliser la façade de la gare et en particulier son horloge pour nous faire voyager dans le temps. La place et la rue devant la gare sont idéaux pour regarder le spectacle et déambuler avec les enfants.
Un musicien, Yann Nguema, membre du groupe de musique EZ3kiel, s’attaque cette année à la mise en lumière de la subbbblissime façade de la cathédrale Saint-Jean. Le dossier de presse annonce un mélange de poésie, de pierres et de futurisme. Dans tous les cas, chaque année, cette animation est de par le gigantisme, la beauté de la façade, ses huit siècles, sa grande rosace, les pavés besa muncho de la place, l’un des absolument incontournables de chaque fête des lumières de Lyon. Yann Nguema n’a pas peur.
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CONSEIL n°5 (nécessite du temps) : Amphithéâtre gallo-romain de Fourvière, Direction de l’éclairage public de Lyon : Incandescens
En 2012, la Direction de l’Éclairage de Lyon était la créatrice de notre coup de cœur n°1, des poissons suspendus aux fameuses voûtes de Perrache, surnom que les lyonnais donnent à l’un des deux horribles tunnels passant sous l’horrible centre multimodal surnommé la « verrue » ou « le plat de spaghettis » voulu par le maire Louis Pradel, surnommé lui « Zizi béton » tant il bétonna Lyon. Le dispositif imaginé par la direction de l’éclairage était basique et peu coûteux pour le contribuable lyonnais : des baudruches et des projos de discothèque. Le résultat était d’une poésie saisissante, transformant cet hideux tunnel en lieu magique. Qu’en sera-t-il cette année 2016 d’un lieu à l’opposé de ce tunnel : l’amphithéâtre gallo-romain deux fois millénaire installé au flanc de la colline de Fourvière ? La direction de l’éclairage abandonne pour cette animation 2016 l’électricité pour revenir à la flamme.
Il y aura du feu à Fourvière. L’exemple a été donné au parc de la Tête d’Or en 2010 avec un magique mobile de feu et d’eau imaginé alors par la compagnie Carabosse. Nous gardions la nostalgie de ce feu si vivant, tressautant, animal, depuis lors. Nous nous précipiterons à Fourvière pour voir ce feu, dans ce lieu qui en connut bien d’autres voici quasi 2000 ans.
Attention : l’accès à l’amphithéâtre nécessite de grimper la colline, soit à pied depuis Saint-Jean, la montée est « sportive », soit en prenant le funiculaire à la station de métro Vieux Lyon.
Conseil : il risque de vous être nécessaire d’écarter cette animation si vous êtes à Lyon pour une seule soirée, elle nécessite une heure au minimum pour le trajet et la visiter.
CONSEIL n°6 : Colline de Fourvière depuis la rive gauche de la Saône, Philippe Cotten : Soleil
La traditionnelle et toujours magnifique mise en éclairage des monuments de la colline, cathédrale et palais de justice en bas, basilique en haut, nous rappellera l’hommage rendu ici l’an dernier aux victimes des attentats de Paris, survenus moins d’un mois auparavant. La fête avait été annulée et la seule animation maintenue était celle de la mise en lumière de la colline, durant laquelle ont été projeté sur les façades des quais les prénoms des 130 victimes.
Nous penserons à eux cette année, durant cette fête qui aura des allures de renouveau, d’affirmation de la vie ensemble, refusant la barbarie.
Une Lune montera cette année sur la colline au-dessus d’un palais de justice devenu temple solaire, imaginée par Philippe Cotten. Une voie lactée s’allumera, des oiseaux de nuit s’envoleront des jardins du Rosaire au flanc de la colline qui prie. Nous vous conseillons vivement cette animation, les dimensions spectaculaires du panorama, le recul offert par le poste d’observation au bord de la Saône en permet chaque année la réussite.
Place Bellecour, Nathanaëlle Picot, Un songe forain
La grande roue de la place Bellecour sera utilisée pour des images de cirque fantastiques.
Conseil n°8 : Place Antonin Poncet, « Vols de nuit » par Thierry Chenavaud inspirés d’Antoine de Saint-Exupéry
Antoine de Saint-Exupéry est né à 200 mètres de la place Antonin Poncet le 29 juin 1900, de l’autre côté de la place Bellecour, rue Alphonse Fochier, rebaptisée en 2000 rue Antoine de Saint Exupéry pour le centenaire de sa naissance. Juste à côté a été érigée pour ce centenaire, une adorable jolie statue en l’honneur du célèbre aviateur de l’Aéropostale, compagnon de Mermoz et de Guillaumet, lequel lui déclara après sa légendaire survie dans la Cordillière des Andes, « Ce que j’ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait », Saint-Exupéry auteur des chefs d’œuvre Courrier Sud, Vol de nuit, Terre des hommes.
Nous vous intimons chère lectrice, cher lecteur, de profiter de votre présence à Lyon pour la fête des lumières d’aller contempler cette statue. C’est une des plus jolies qui soit, rendons grâce à sa sculptrice, Christiane Guillaubey. Le célèbre poète, romancier, journaliste et aviateur est assis sur une haute stèle, son casque en cuir de pilote sur la tête, le Petit Prince derrière lui, tel que Saint-Ex l’a lui-même dessiné à New-York, durant la deuxième guerre mondiale, pour la première édition de ce qui deviendra une des œuvres de fiction la plus vendue et connue au monde. Difficile de ne pas être ému au pied de cette statue. Nous l’avons ajoutée sur notre Google map de la fête des lumières 2016 (la bulle orange avec l’avion). Allez-y ! on vous dit, et envoyez-nous une photo du Petit Prince et de Saint-Ex sur notre page Facebook.
Thierry Chenavaud nous a laissé un grand souvenir lors de la fête des lumières 2008. Il avait imaginé un spectacle absolument magique autour de l’histoire du théâtre, sur la façade du théâtre des Célestins. Nous attendons avec impatience celui dont il a rêvé pour la fête des lumières 2016 autour de Saint-Exupéry. Une citation de son roman Vol de nuit, titre au pluriel près du spectacle de Thierry Chenavaud :
J’ai toujours, devant les yeux, l’image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre où scintillaient seules, comme des étoiles, les rares lumières éparses dans la plaine.
Chacune signalait, dans cet océan de ténèbres, le miracle d’une conscience. Dans ce foyer, on lisait, on réfléchissait, on poursuivait des confidences. (..)là on aimait. jusqu’au plus discrets, celui du poète, de l’instituteur, du charpentier. Mais parmi ces étoiles vivantes, combien de fenêtres fermées, combien d’étoiles éteintes, combien d’hommes endormis…
Volons ensemble sous les étoiles au-dessus de la pampa avec Saint-Ex, le petit prince et Thierry Chenavaud dans la réplique de son célèbre Simoun rouge et blanc.
CONSEIL n°9 : Place des Célestins, Franck Pelletier, Coups de cœur
Franck Pelletier a imaginé un énorme cœur lumineux dont les battements seront la conjugaison de ceux de couples volontaires. Il avait produit la belle marguerite de la place Pradel en 2013, déjà une histoire d’amour !
CONSEIL n°10 : Place des Jacobins, Patrice Warrener, Fontaine d’étoiles
L’une des animations potentiellement les plus prometteuses de 2016. Patrice Warrener a réalisé de merveilleuses animations à Lyon, par exemple la colorisation de la cathédrale en 2008.Et aussi parce que la fontaine des Jacobins au centre de la place depuis qu’elle est restaurée favorise des scénarisations hardies ou spectaculaires.
Des tableaux multicolores viendront mapper la fontaine et ses quatre sculptures. La façon de Patrice Warrener est en général à la fois d’un classique poussé à la perfection et de l’utilisation poussée de la pierre des monuments servant à ses projections. La fontaine devrait donc être magnifiée.
Conseil n°11 : Place et rue de la République, Les lanternes de Zigong
Déjà magnifique en 2014 avec des portiques lumineux, la rue de la République promet encore cette année d’être somptueuse avec ces décorations lumineuses d’inspiration chinoise. Le visuel du dossier de presse est carrément extrêmement prometteur pour la sorte de bestiaire chinois qui sera installé place de la République. À ne pas rater. Munissez-vous de vos appareils photo.
Vous désirez visiter les traboules du Vieux Lyon ou de Croix-Rousse ?
Nos coups de coeur en direct de la fête. Donnez les vôtres.
Une enthousiasmante fête des lumières 2014 ! Parmi toutes les animations, six nous ont particulièrement touché. L’ordre que nous leur avons affecté ne veut pas dire grand chose, elles sont toutes originales, émouvantes et bien réalisées et ne sont pas comparables entre elles. Trois mentions spéciales « super coup de cœur créativité » toutefois pour les Anooki sur l’Opéra, Laniakea place Antonin Poncet et Salle de bal[let] place Sathonay.
Voir nos 6 coups de cœur après le sondage.
4 témoignages enthousiastes déposés sur Lyon-visite.info :
Quel spectacle! Beauté, fraîcheur, innovation, magie, émerveillement…. Les anookis m’ont bluffé, la volupté, la légèreté de l’animation du parc de la tête d’or m’a fait rêver toute la nuit suivante.Merveilleux jardin de la grande côte avec son ambiance chaleureuse en descendant de la croix rousse….. Merci aux organisateurs, aux créateurs, sans oublier les nombreux bénévoles disponibles et toujours souriants. A l’année prochaine, Serge
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Je partage tous vos coups de coeur… J’ai a-do-ré cette fête des Lumières ! Je ne pouvais me décider à voter pour l’une ou l’autre des animations tant elles étaient toutes extraordinaires… Finalement je me suis décidée pour la « cathédrale d’eau et de lumière » à l’hôtel de Région. Spectacle sublime dans un cadre magnifique. Vraiment beaucoup d’émotion à l’écoute des choeurs et de la voix si pure de la soprano.. grandiose ! Simone
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Merci pour les conseils d’itinéraire…j’ai beaucoup apprécier le peu que j’ai vu : recueillement à la cathédrale d’eau, coup de soleil à palm beach et Ste Blandine, voyage spatial place Poncet, presque assoupie à la fontaine des Jacobins mais vite réveillée par l’illumination disco de Fourvière, émerveillée à la place des Terreaux, retour en enfance grâce aux Anooki et ambiance zen au parc de la tête d’or avec en ombre chinoise les canards du lac pas du tout stressés par la foule et les photographes…vivement l’an prochain ! Evanne
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Devant les commentaires des gens qui me promettaient une foule pénible et une visite difficile, je suis allée avec appréhension découvrir cette fête des lumières 2014. Je n’avais jamais eu l’occasion de venir à Lyon pour cet évènement. Eh bien je voudrais tirer mon chapeau au comité organisateur de cette fête car tout est bien pensé pour que les gens ne se bousculent pas en allant dans des sens différents au même endroit. De plus, le personnel est poli et très sympathique. Voilà qui a facilité notre parcours et nous a permis de bien profiter de la fête.Mention spéciale à la cathédrale St Jean ,magnifiquement exploitée!!! Merci! Delphine
Voir nos 6 coups de cœur après le sondage.
Notre sondage
Notre sondage : et vous, qu'avez-vous aimé de la fête des lumières 2014 ?
Cathédrale Saint-Jean, Color or not (15%, 141 Votes)
Place Louis Pradel, Anooki (13%, 125 Votes)
Place Antonin Poncet, Laniakea (10%, 91 Votes)
Place des Terreaux, Lyon terre de lumières (10%, 89 Votes)
Place Bellecour, Rêves de nuit (8%, 79 Votes)
Parc de la Tête d'Or, Jardin d'hiver (8%, 75 Votes)
Place Sathonay, Salle de bal[let] (5%, 48 Votes)
Place des Jacobins, La veilleuse (4%, 34 Votes)
Esplanade du Gros Caillou (Croix-Rousse), Surexposition (3%, 30 Votes)
Hôtel de région, Cathédrale d'eau et de lumière (2%, 22 Votes)
Esplanade du Gros Caillou (Croix-Rousse), Résonance (2%, 18 Votes)
Cour de l'Hôtel de Ville, Njörd esprit du vent (2%, 18 Votes)
Place Gailleton, Projection de lumière de verre (2%, 16 Votes)
Place des Archives, Expérimentations étudiantes (1%, 14 Votes)
Darse de la place nautique à Confluences, Light me up (1%, 12 Votes)
Place de la République, Bamboo, la forêt lumineuse (1%, 11 Votes)
Quais de Saône, Convergences (1%, 9 Votes)
Quai Saint-Antoine, Dundu les géants de lumière (1%, 9 Votes)
Eglise Sainte Blandine, Wall flower (1%, 9 Votes)
Place des Célestins, Fantaisies chromatiques (1%, 8 Votes)
Voûtes sous Perraches, Voyage cinémathographique (1%, 7 Votes)
Tunnel de Croix-Rousse, Anamorphose (1%, 6 Votes)
Montée de la Grande Côte, Sweet city (1%, 5 Votes)
Rue de la République, illuminations (en portiques) (1%, 5 Votes)
Terrasses de la Guillotière, Incandescence (1%, 5 Votes)
Passerelle et Palais de Justice, Hi striker (1%, 5 Votes)
Rue Royale, Comment naissent les lanternes (0%, 4 Votes)
Boulevard de la Croix-Rousse, Supercube (0%, 4 Votes)
Cours Charlemagne, Palm beach (0%, 3 Votes)
Place Carnot, Les couleurs du jardin (0%, 3 Votes)
Tour Incity, Variations (0%, 3 Votes)
Place Chazette, La plateforme galactique (0%, 3 Votes)
Berges du Rhône, Lumi'lierre (0%, 3 Votes)
Place Lyautey, Les villeets (0%, 3 Votes)
Amphithéâtre des 3 Gaules, Champs de lavande (0%, 3 Votes)
Rue Auguste Conte, Labo des Aspho (0%, 2 Votes)
Place de la bourse, Génie que fais-tu ? (0%, 2 Votes)
Jackpot, Gare Saint-Paul (0%, 2 Votes)
Place Colbert, Axial (0%, 2 Votes)
Incandescence, Terrasses de la Guillotière (0%, 2 Votes)
Place Chardonnet, Nuage d'Origamis (0%, 2 Votes)
Rue Edouard Herriot, Renversante (0%, 1 Votes)
Place Saint-Nizier, Before the words (0%, 1 Votes)
Jardin des Chartreux, Magical mystery mirrors (0%, 1 Votes)
Place Bertone, Contes d'hiver (0%, 0 Votes)
Cour de l'ESPE, Les filaments de la connaissance (0%, 0 Votes)
Total Voters: 425
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Super coup de cœur créativité : Les Anooki de Moetu Batlle & David Passegand , place Louis Pradel
Les Anooki (2 figures de jeu vidéo) sont beaucoup plus facétieux sur les facades de l’Opéra et de l’Hôtel de ville que sur celle de la gare Saint-Paul en 2013. Ils utilisent deux façades à angle droit, bondissant de l’une à l’autre. Surtout, ils ont encore plus anthropomorphes, maniant la maladresse, la tendresse et l’humour. N’oubliant pas de dire au revoir en partant. C’est une animation d’une belle fraîcheur qui amène le sourire sur les visages de tous les spectateurs. De nombreuses références réussies à notre enfance via des musiques notamment. La qualité de l’animation est bluffante, d’une très grande qualité technique et artistique, sans temps mort mais en laissant des respirations. Le tout est bourré d’idées. Bravo à Moetu Batlle & David Passegand. En espérant revoir les Anooki chaque année maintenant dans un endroit différent de la ville.
Super coup de cœur créativité : Laniakea, Place Antonin Poncet, animation conçue par la Direction de l’Eclairage de Lyon
Des milliers de petites lumières dans la pelouse de la place qui pulsent au rythme des projections sur la façade en face. Des galaxies, des planètes. La musique joue un rôle important. Le dosage est retenu, ce qui introduit une grande poésie. Il est difficile d’en parler tant ce qui se passe fait appel à des émotions à la fois profondes et subtiles.
Nota : La Direction à notre coup de e l’Éclairage a bien du talent puisqu’en 2013 elle était déjà notre coup de cœur n°1 et en 4ième position du sondage et en 2012 également notre coup de cœur n°1 et 10ème du sondage.
Coup de cœur : « Lyon, Terre aux lumières » animation conçue par Gilbert Coudène, place des Terreaux
Une animation vraiment originale qui va puiser dans les réserves du musée proche et dans la danse hip-hop que pratique les jeunes sous le péristyle de l’Opéra. très bien menée, avec cet aspect spectaculaire que la minérale Place des Terreaux offre à ce genre de spectacles. L’idée d’utiliser les façades pour montrer des tableaux puis les mettre en scène est une belle idée, bien exploitée, et on en redemande.
Coup de cœur : Color or Not, animation conçue par Yves Moreaux, Cathédrale Saint-Jean
On ne s’en lasse pas. L’alliance de la lumière, de la musique et de la pierre est encore une fois magique. Comme souvent sur la façade de cette cathédrale. cette année plus encore. Yves Moreaux a confiance et ose un mélange confondant de simplicité et d’osmose entre la musique tantôt retenue, tantôt lyrique. Les couleurs sont pures, tranchées, mates, la pierre est là. Sans aucun doute la plus belle animation de cette fête.
Super coup de cœur créativité : « Salle de bal[let] animation conçue par Aurélie Le Gougouec », Place Sathonay
Ici on danse la valse en couple, en ronde autour des arbres. L’atmosphère est à la gaieté. Pas de laser, de rampes de leds. Juste quelques parasols, des farandoles lumineuses de boîtes de nuit et surtout de grands airs genre Le beau Danube bleu. Et ça marche. On se souvient des merveilleuses ambiances créées dans le cloître de l’Hôtel-Dieu par Alain Benini. Et on en redemande.
Coup de cœur : « Jardin d’hiver » animation conçue par Christophe Martine au Parc de la Tête d’Or
Des libellules-baleines flottent dans le ciel du Parc, animées par la brise, et des bulles contenant une vie sous-marine qui pulse sont posées dans l’herbe. Plein de lanternes-lampions sont suspendues dans les arbres.
et rendez-vous maintenant la fête des lumières 2015, nous vous redonnerons ici le programme, nos itinéraires et nos conseils.
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