Voici notre sélection des animations de la fête des lumières 2014. Un itinéraire pour en voir un maximum en une (ou 2) soirée. Et un plan interactif pour préparer votre visite depuis chez vous avec votre tablette ou votre ordinateur, utilisable aussi sur votre smartphone.
En 1 seule soirée : nos conseils sont les panneaux de 1 à 10. Les autres panneaux (lettres) si vous disposez de plus de temps. Mention spéciale pour le Parc de la Tête d’Or en 10 qui est un peu excentré, le spectacle y est toujours féerique !
Pour utiliser la carte :
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2013 est un très bon cru, présentation de nos 8 coups de coeur :
Poésie, onirisme, originalité, créativité. Des machineries plutôt modestes, Lyon ne cède pas à l’escalade. Et parmi ces 8 coups de coeur, 3 perles que nous avons absolument a-do-rées, dont nous nous souviendrons, elles sont déjà dans notre coeur. On y va dans l’ordre (subjectif) de nos préférences.
Méga coup de coeur n°1 : Maximilien de Robespierre aurait aimé le « Show Case » de la Direction de l’éclairage public, Place des Jacobins
(à vrai dire, on a hésité entre elle et la suivante pour la mettre en premier)
Une installation hardie ! Un écran et un écrin pour la fontaine des Jacobins restaurée…
Un cube a été posé sur la fontaine des Jacobins. Il sert d’écran sur lequel sont projetées des images urbaines mises en scène : foules, déformations, etc. Et la fontaine elle-même apparaît projetée sur le cube qui la cache. Bien sûr, on se doute qu’elle va apparaître. Mais quand cela se produit, la scène est si belle que l’on redécouvre la beauté florentine de cette fontaine. Des centaines de petits cubes réfléchissants et lumineux sont suspendus très haut au-dessus, ils s’illuminent brièvement pour souligner certains moments, comme des coups de baguettes sur des cymbales. C’est encore une fois la Direction publique de l’éclairage de Lyon qui est l’auteur de cette réussite, en 2012 elle avait aussi été la créatrice de l’animation des Voûtes de Perrache avec ces poissons suspendus. Bravo l’équipe !
Méga coup de coeur n°2 : Les lyonnais font le mur avec « Dessine-moi des lumières » sur le mur peint des Lyonnais
Autre méga coup de coeur, une réussite absolue pour cette première illumination de ce mur peint dit « des lyonnais », car représentant 31 célébrités lyonnaises, voir notre itinéraire des murs peints des quais de Saône.
Les concepteurs de cette animation ont su partir de certaines parties peintes de ce mur pour en tirer à chaque fois une narration. Les enchaînements sont subtilement menés. On peut la voir plusieurs fois tant il y a de choses à voir. Par exemple ces jeux avec la grilles du balcon de Saint Exupéry et du Petit Prince. Ou la scène liminaire de l’écran des frères Lumière qui s’anime avec la scène connue du jardinier arrosé (le premier gag du cinéma). L’animation se fait sur la taille exacte de l’écran tel qu’il est peint sur le mur. C’est-à-dire une toute petite taille. Et ça marche ! L’animation commence avec le cinéma des frères Lumière, s’enchaînent ensuite d’autres figures du mur, on vous les laisse découvrir. L’animation est longue, foisonnante, généreuse, belle, rythmée.
Sur la photo ci-dessous, les rangées de fenêtres ont été transformées en pellicule de cinéma, on voit les bandes perforées et les courroies du projecteur. Avnat-dernière fenêtre à droite, Saint-Exupéry avec son casque en cuir d’aviateur et le Petit Prince à l’honneur aussi Place des Terreaux.
Gros gros coup de coeur n°3 : C’est un jardin extraordinaire avec « Un printemps en hiver » de Frédéric Godeau, Montée de la Grande Côte
Place à la poésie. Pourquoi une animation aussi statique fonctionne, mystère… Et chacun le sait, la poésie aussi est un mystère qui échappe à toute définition. Si on pouvait la définir, elle ne serait plus poésie. Nous avons passé beaucoup de temps dans ce jardin, à prendre des dizaines de photos. Des groupes, des familles se prenaient en photo. Tout le monde prenait des photos. On entendait des « C’est beau. » Allez-y. Prenez votre temps. Prenez les allées latérales, ne restez pas dans l’escalier. Cherchez les détails, le petit buisson dressé de guirlandes de LEDs rouges, la haie saupoudrée de leurs mouillées comme dissimulées sous de la neige mi fondue.
Le flanc de la colline a été nappé de LEDs. Les pelouses. Les arbres. Les haies. Des LEDs partout et ce n’est pas laid. C’est le printemps et Noël. L’enfance retrouvée. Les vers luisants des nuits d’été et leurs étoiles.
Gros coup de coeur n°4 : Place de la bourse, Chantal THOMASS, Sérénade
Gros coup de coeur. Un bouquet tout simple. Chantal Thomass nous démontre qu’elle a un imaginaire merveilleux. Dentelles. Formes. Maximes. Couleurs. Une des animations les plus simples de la fête, juste une vidéo projection sur ce bouquet… et pourtant les commentaires des spectateurs sont unanimes à la fin de l’animation. Passez par la Place de le Bourse. Offrez-vous ce bouquet de beauté.
Gros coup de coeur n°5 : Place des Terreaux, Damien Fontaine, Le Prince des lumières
Un classique encore plus réussi que d’habitude, presqu’autant que le coffre à jouets de 2008. La poésie est de retour avec une évocation réussie à l’enfance. Damien Fontaine a pris le parti de représentations de très grande dimension et cela marche. Comme chaque année, le succès de la fête se joue ici et le pari est tenu cette année. Un garçon est le héros de cette histoire. Il parcourt les façades en nageant. Le Petit Prince apparaît. Scènes simples qui fonctionnent sur le spectaculaire de l’animation et sa fluidité. L’histoire aurait gagné à avoir un poil plus d’enjeu, c’est peut-être pour cela que c’est juste un très bon coup de coeur. Mais si vous venez à la fête des lumières pour la première fois, vous avez le droit de lui décerner un méga ! Nous sommes tellement habitués aux spectacles sur ces façades de cette Place des Terreaux que nous sommes devenus très sélectifs.
Coup de coeur n°6 : Place Bellecour, Joseph Couturier, Pierrot le feu
Animation spectaculaire, ambitieuse et complexe (dans le bon sens du terme). Elle mêle projections sur la grande roue, sur la statue de Louis XIV, sur des sphères lumineuses avec des feux d’artifices. Et elle dure longtemps. En contrepartie, il faut attendre plus longtemps que pour les autres animations. Le mix feu d’artifices et projections est vraiment beau.
Coup de coeur n°7 : Helen Eastwood et Laurent Brun, Dress code, Gare Saint-Paul
Quelle fraîcheur rassérénante. Couleurs franches. Motifs vifs. Du peps sans chichi. Et plein de propositions issues de la table de mixage où vous pouvez aller vous exercer. Encore un coup de coeur.
Coup de coeur n° 8 : Tunnel de Croix-Rousse
Deux spectacles assez différents, chacun réussi dans son genre.
À l’entrée du tunnel côté Rhône (il y en aussi un côté Saône), un robinet met en perspective la double entrée du tunnel, sa façade très nette, les courbes des routes qui y convergent et surtout d’apprécier le volume qui a été dégagé par ce nouvel aménagement (une gageure d’architecture que de rendre agréable l’entrée d’un tunnel où passent tant de véhicules). Le 2e tube a été inauguré à l’automne, les aménagements visibles sur la photo ci-dessous ces derniers jours.
Dans le tunnel piétons (le nouveau tube parallèle au vieux), à 250 mètres de l’entrée, des projections sur la voûte circulaire. Grâce à on ne sait quel prodige d’optique, l’image projetée à l’intérieur de ce cylindre se transforme en une image en deux dimensions, plane et de grande hauteur. Cela a quelque chose d’enthousiasmant pour l’esprit et le coeur. Ces illuminations intérieures resteront toutes l’année. L’inauguration a été faite par la ministre Fleur Pellerin ce jeudi. Ce tunnel contient une voie bus, une piste cyclable et une voie piétons. Disons-le, il semble déjà être une réussite. Un nombre important de cyclistes y circulent et ça c’est un signe… Vaise Part-Dieu, Part-Dieu Vaise…
En attendant la fête 2013, retrouvez nos 9 coups de coeur parmi les illuminations de la fête 2012. Et les résultats du sondage sur vos propres coups de coeur 2012.
Notre itinéraire 2012 pour ne rien rater : cliquez ici
Résultats du sondage « Vos coups de coeur » : cliquez ici
Si cette fête 2012 semble plus modeste en animations que les années précédentes, elle en comporte de vraiment belles. Voici celles que nous avons préférées à Lyon-visite.info (les numéros entre parenthèses correspondent aux numéros sur les plans distribués et affichés) :
1/ Voûtes de Perrache, Poissons (18)
La création la plus excitante et la plus risquée de cette fête 2102. Transformer le hideux tunnel de Perrache en y accrochant des poissons baudruches, en les sauçant de lumières de discothèque. Expérience hasardeuse pour les piétons qui réussissent à en trouver l’entrée côté place Carnot. Ils marchent dans le bleu éteint. La lumière aussi s’éteint parfois. On se croit alors dans une baraque foraine destinée à faire peur pour le plaisir. Plus éloquentes qu’un long discours voici des photos pour situer l’ambiance sous la pieuvre, le surnom donné à Perrache, rapport à sa glauquitude. C’est une création du service municipal de la Direction de l’éclairage public de la ville de Lyon. Chapeau bas les éclairagistes, vous nous en remettrez une louche en 2013, svp.
2/ Place des Terreaux (1)
Originale ! « Péchue ». A tel point qu’on a trouvée cette animation trop courte dans certains passages, on aurait aimé en avoir plus. Le principe : des danseurs qui arrêtent le temps pour nous proposer une chorégraphie sur les deux façades du Musée des beaux arts et de l’Hôtel de ville.
(voir image du bandeau du site en haut de cette page)
ATTENTION : on n’entre sur la place UNIQUEMENT par la rue Edouard Herriot.
3/ Cathédrale Saint Jean (36) par Damien Fontaine
Une débauche d’effets sur la façade de la cathédrale et, originalité, sur celle de la Manécanterie attenante (le plus ancien bâtiment de Lyon, du 11ième siècle). Ces effets retracent différentes transformations, végétales, rideaux, tentures, etc. se terminant par un bouquet lyrique. On peut imaginer les siècles qui passent, des processions, la sublimation de la beauté de cette cathédrale par l’artiste, Damien Fontaine.
4/ Colline de Fourvière (38)
Voici une vraie réussite ! Plusieurs univers de l’histoire de la peinture du siècle dernier se succèdent sur les façades des quais de Saône du Palais de Justice au chevet de la cathédrale Saint-Jean, avec un relais tout en haut, sur le chevet de la basilique de Fourvière. Fauvisme, univers à la Mondrian, Miro, Picasso. La variété est grande et chacun y trouvera largement son bonheur, les réactions de la foule étaient éloquentes. Le spectacle dure un bon moment. Une vraiment belle idée que cette fusion peinture architecture. Les photographes pourront s’en mettre plein sous l’objectif.
5/ Cour d’honneur de l’Hôtel-Dieu, Correspondances d’Alain Benini, (11)
L’atmosphère crée par ces centaines de lettres accrochées par des fils, par le dialogue entre les deux personnages (masculin et féminin) situés chacun à un angle opposé du cloître, par quelques extraits de chanson provoquent des pensées très intimes. C’est qu’il s’agit de lettres d’amour, de correspondance de voyages, etc. Alain Benini, comme chaque année, sait déminer l’émotivité qui pourrait déborder d’évocations aussi nostalgiques en utilisant un humour très fin et très doux. Cela tombe juste, voilà le miracle. Pas de grand show, juste ces papiers suspendus et quelques airs qui provoquent des mouvements de danse chez certains spectateurs.
6/ Pont Lafayette, Oriflammes (49)
Une des idées les plus simples de la fête, des fanions. Eclairés par des spots changeants (à LED, évidemment), ondulant dans le vent, ils offrent un spectacle qui séduit tout le monde. Conseil aux photographes : la meilleure photo se prend en se mettant au milieu de la chaussée, en faisant évidemment attention car le pont n’est pas fermé la circulation automobile.
7/ Berges du Rhône, Eclats de Lorenzo Mattotti (48)
Extrêmement beau si vous aimez le travail de Lorenzo Mattotti, cet illustrateur hors pair.
Il faut traverser le Rhône par le pont Lafayette, tourner à gauche au bout, et descendre dès qu’on peut. Il s’agit de deux pylônes qui projettent sur la muraille à 45° de la berge, des illustrations de Lorenzo Mattotti. Un dispositif interactif capte vos mouvements et les réintroduits dans la projection. Les conditions sont mauvaises pour les spectateurs qui regardent cette projection sur un mur en pente. L’interaction est peu convaincante non plus, elle apporte très peu. En dépit de ces défauts, la beauté des illustrations de Mattotti éclate. C’est beau.
8/ Gare Saint Paul, les Anooki (39)
Une animation très « Flash », vous savez cette technologie qui ser(vai)t à faire des animations sur les pages web. Et pour cause puisque les Anooki viennent du numérique où ils animent notamment des écrans de veille. Ils utilisent la façade de la gare comme terrain de jeu à deux dimensions. C’est guilleret, enlevé, ludique, mignon, rafraîchissant.
9/ Place de la Bourse, Corazon par Agatha Ruiz de la Prada
Des segments cloués à la diable pour former un cœur. Une musique qui bat. Un crescendo de couleurs à la boléro. Simple, efficace, séduisant. La styliste espagnole Agatha Ruiz de la Prada réussit ses débuts à la fête des lumières en étant pile dans son style. On en redemande.
Notre sondage, donnez votre avis à votre tour
Notre sondage : et vous, qu'avez-vous aimé ?
Cathédrale Saint Jean, Damien Fontaine (15%, 59 Votes)
Place des Terreaux, Highlights (10%, 40 Votes)
Théâtre des Célestins, Lumières archpicturales (peinture) (8%, 29 Votes)
Gare Saint Paul, les Anooki (6%, 25 Votes)
Rue de la République, illuminations (en portiques) (6%, 24 Votes)
Voici notre sélection des principales animations de la fête des lumières 2012 et l’itinéraire pour les voir toutes… tout en vous déplaçant au mieux dans le centre ville.
Point fort presque chaque année de la fête, la cathédrale est encore cette année à inclure absolument dans votre trajet. Damien Fontaine l’avait illuminée en 2009. Il recommence. Venez avec vos yeux grands ouverts. La place Saint-Jean est grande. En levant la tête vers l’immense rosace et les gargouilles imaginez l’histoire de cet endroit depuis plus de dix siècles. L’époque riche d’Henri IV et François 1er, les heures sombres des guerres de religion, les grandes foires médiévales. Tous ces siècles.
Traversez la Saône par le pont Bonaparte (la passerelle du Palais de Justice est fermée pour cause d’affluence).
2/ Mise en lumière de la colline de Fourvière par Daniel Knipper
Spectacle à voir depuis la rive gauche de la Saône un hot-dog ou une gaufre à la main.
C’est une gageure tentante de mettre en lumière la colline qui prie (le nom donné par Michelet à cette colline de Fourvière en opposition à la colline qui travaille pour Croix-Rousse). Une gageure pas toujours très convaincante. Mais cette année c’est Daniel Knipper qui s’y colle, il nous avait emballé l’an dernier avec son illumination très sobre de la cathédrale Saint-Jean. Daniel Knipper projettera sur la colline des dessins inspirés de Modrian, Picasso, Miro. Il focalisera ces projections sur la basilique tout en haut, sur le palais de justice et le chevet de la cathédrale tout en bas.
Le visuel dont un extrait (un peu compressé !) est donné ci-dessous est très alléchant.
Vous pouvez ensuite vous dirigez vers la place des Célestins.
Crochet éventuel si vous avez le temps par la place Bellecour pour… pédaler en simultané dans une course immobile à 30 personnes et jouer sur l’éclairage de la statue de Louis XIV.
3/ Théâtre des Célestins peint par Laurent Langlois
En 2001, il peint la façade des Célestins en noir et blanc. En 2012, en couleur. C’est un artiste peintre, à l’origine. La façade sera son châssis et sa toile. Les vidéoprojecteurs ses pinceaux, brosses, spatules. L’animation des Célestins est chaque année une des plus magiques de la fête. Cela pourrait bien encore être le cas cette année.
Direction la place de la République par la rue Jean Fabre et la rue Childebert, c’est à côté.
4/ Place de la République
Tagada, Tagada, voici le retour de Bibi, surnom de Fabrice Cahoreau, qui nous avait littéralement enchanté en 2008 avec ses mobiles de poissons place des Jacobins. Cette année, il installe un immense dragon dans la fontaine de la place de la République. Composé de leds, il va vibrer et cracher lumière et fumée. Même si la vue d’artiste ci-contre est bien sommaire, on parie sur lui comme l’une des vedettes de cette fête des lumières 2012.
Direction l’Hôtel-Dieu par la rue Bellecordière qui démarre au sud-est de la place de la République.
5/ Hôtel-Dieu, Alain Benini
À Lyon-visite, Alain Benini est notre préféré depuis des années. Il sait raconter des histoires d’amour et de vie avec des bouts de musiques, deux trois lampions, une vieille Fiat 500 ou des draps qui sèchent dans la cour de l’Hôtel-Dieu. Des objets sur lesquels s’est déposée en chacun de nous une nostalgie sucrée salée. Dans ses créations — car on entre toujours dans ses animations, ce ne sont pas des projections — les spectateurs dansent souvent spontanément.
Cette année, Alain Benini utilisera comme objet fixateurs de nos émotions des milliers de lettres d’amour, d’encouragement, d’ordonnances, de faire-part…
On sort de l’Hôtel-Dieu, on reprend à gauche puis on remonte par la rue de la République jusqu’à la Place de la Bourse.
6/ Marionnettes en déambulation dans le centre ville
Vous connaissez la chanson de Christophe :
Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter
Six marionnettes géantes, chatoyantes, conçues par un collectif formé de Massimo Schuster, David Bartex, Daniel Saint Léger et Jeff Havart, et mises en mouvement par une centaine de bénévoles lyonnais paraderont chaque soir dans la fête. Le tigre Bengali, la vache Mala, le singe Langur, l’éléphant Hindi, le paon Pavo et le cobra Naja formeront « La Sarabande des Animaux magnifiques ».
7/ Place de la Bourse (et Passage Thiaffait), « Corazón » d’Agatha Ruiz de la Prada
Agatha Ruiz de la Prada est une styliste espagnole, elle s’essaie pour la première fois à la création lumineuse. Elle met en place un immense cœur en 3D au-dessus de la place de la Bourse et une déclinaison de ce cœur village de la mode, Passage Thiaffait, dans le lieu où elle est déjà intervenue plusieurs fois comme styliste.
La participation à la fête des lumières de créateurs comme Agatha Ruiz de la Prada ou Lorenzo Mattotti (quai Sarrail) est une innovation très excitante de cette année.
On monte maintenant vers la Place des Terreaux soit par la rue de la République, soit par la rue du Président Henriot, selon laquelle des deux il sera possible d’entrer sur la place (information non connue à la date de rédaction). Se renseigner avant d’arriver à la place pour éviter d’avoir à faire le tour.
8/ Place des Terreaux, “Highlights” par Skertzò
Infos pratiques : Attention, l’entrée de cette illumination est régulé par les CRS environ toutes les dix minutes. On ressort par l’autre côté. Aux heures de pointe, particulièrement samedi soir la foule peut être extrêmement dense. Nous vous conseillons de venir en début ou fin de soirée.
Ce sera un jeu de jeux de lumières sur les trois immenses façades de la place émaillé de références historiques et de sourires. A priori rien de plus original que les autres années. La réussite dépendra donc du talent de Skertzò à jouer de ses faisceaux et pinceaux lumineux sur les murs très minéraux de l’Hôtel de Ville et du Musée des Beaux Arts. La réputation de la fête se joue toujours un peu beaucoup sur cette place des Terreaux.
Au lieu de sortir de la place comme le reste de la foule, dirigez-vous vers l’escalier de l’Hôtel de ville, gravissez-les vers le cour intérieure de l’Hôtel de ville.
9/ Cour de l’Hôtel de ville, poupées Kokeshi de soie
Ces dernières années les illuminations n’ont pas toujours très convaincantes lorsqu’elles étaient placées en hauteur dans cette cour très minérale, faute sans doute de recul.
Cette année, un tout autre parti a été pris par Annelore Parot, celui des 7 immenses poupées japonaises qu’elle a créées.
C’est bien sûr à travers le Japon et la soie de ces poupées un clin d’oeil à la soie lyonnaise. A priori une magnifique idée qui égaiera ce lieu austère.
10/ Place Pradel
Cela ressemble aux années précédentes et c’est tant mieux ! Cette place en pentes douces se prête à ce genre de mise en lumière statique et multipliée quant aux couleurs et aux jeux de volumes et de perspectives. Les photographes adorent.
Traversez le Rhône par le pont Morand vers la place Lyautey qui est pile en face.
11/ Place Lyautey, Marie-Jeanne Gauthé
Longtemps à l’écart de la fête, cette place « sas » entre la presqu’île et le cœur du sixième et réaménagée depuis peu accueille cette année, Marie-Jeanne Gauthé, une des étoiles des dernières fêtes, notamment en 2010 avec sa belle et astucieuse mise en lumière du bassin de la place de la République et son âge des glaciations en 2009 Place des Terreaux. Cette année, elle habille la statue de la place d’un cocon de filaments laser dont elle joue.
12/ Quai du Général Sarrail, Kinect & illustrations de Lorenzo Mattotti
Lorenzo Mattotti est un grand de la BD et depuis ces dernières années de l’illustration. Son travail est reconnu internationalement. Les visiteurs de la fête des lumières pourront s’immerger et faire mouvoir ses dessins grâce au dispositif d’interaction sans contact Kinect pour jeux vidéos.
Alternative à 11 et 12 : Croix-Rousse
11 bis / Montée de la Grande-Côte de la Croix-Rousse – Collection Lucion Média
Nous avons eu de belles surprises poétiques dans les jardins de cette montée. En 2011 avec de forts simples sculptures faites de guirlandes au mètre qui créaient un des formes de dessin d’enfant. En 2008 avec des fenêtres derrière lesquelles on voyait la vie de tous les jours. Cette année ce sont 12 grandes bulles lumineuses dont cinq serviront de volières pour des oiseaux virtuels. On est donc encore dans la poésie, la magie, et « retrouvez vos émotions d’enfant », comme si… comme si nous n’en étions plus, des enfants… alors que les lumières nous attirent toujours autant !
12 bis/ Gros Caillou, flotteurs lumineux
C’est un des endroits magiques de Lyon moins pour le mystère de ce caillou que pour la magnifique vue jusqu’aux Alpes… et un des symboles de la Croix-Rousse.
A cet endroit une installation de 132 flotteurs lumineux (d’où le nom… « Floating lights »mais nous on trouve « Flotteurs luminueux plus poétique). Les spectateurs peuvent allumer chaque flotteur et ainsi créer des compositions.
Et encore…
Place Sathonay, Expérimentations étudiantes
Une douzaines d’oeuvres sélectionnées au terme d’un concours auprès des écoles françaises d’architecture, d’art, de design et d’ingénieurs animeront la place Sathonay autour de la statue du sergent Blandan (« « courage mes amis, défendez-vous jusqu’à la mort ! », 1842)
Gare Saint Paul – Anooki
Nés sur smartphones et dans les fonds d’écrans, les Anooki sont deux petits esquimaux. Cette foix-ci leurs créateurs passent de la taille de l’écran à celle de la façade de la Gare Saint-Paul. Celle-ci est familière de ces animations ludiques, périgrinations, poursuites, rebonds, saut de trapèze entre ses fenêtres. Les Anooki utiliseront eux aussi les fenêtres de la gare puis celle-ci se transformera, réagissant à leurs « geek » stimuli.
Réservez vos visites guidées en journée des traboules du Vieux Lyon et de Croix-Rousse et, en soirée, des plus belles illuminations pendant la fête des lumières 2024.
Réservations : ci-dessous.
Pour la fête des lumières 2024, du jeudi 5 au dimanche 8 décembre, comme chaque année, Alexandre, Maud, Mégane, Anaïs, Maxime, Adam, guides-conférenciers Lyon-Visite, vous proposeront dès le mercredi 4 décembre :
en journée : des visites guidées des traboules du Vieux Lyon et de Croix-Rousse,
en soirée : des circuits guidés en petits groupes des plus belles illuminations (il reste quelques places).
Du jeudi 7 au dimanche 10 décembre 2023, pendant la fête des lumières, et comme chaque année, Alexandre, Mégane, Maud, Adam, guides-conférenciers Lyon-Visite, vous proposeront chaque jour des visites guidées du Vieux Lyon, de Croix-Rousse ainsi qu’un circuit des plus belles illuminations.
Description des visites guidées
Les visites durent 1h30. Elles sont animées par Alexandre, Mégane, Maud, Adam, qui sont guides conférenciers professionnels.
Elles ont en lieu en groupes de 15 personnes maximum, les 5, 6, 7 et 8 décembre.
1- La découverte du Vieux Lyon et de ses traboules renaissance italienne Dans ce quartier « Renaissance italienne » s’installèrent, à l’époque de François Ier, les tisseurs de soierie, banquiers et marchands enrichis par les grandes foires lyonnaises. Cette visite permet de découvrir la richesse de cette période Renaissance en passant par les fameuses traboules.
2 – Sur le plateau et dans les traboules des Pentes de la Croix Rousse, toute la lumière sera faite sur les secrets des canuts La visite permet de découvrir l’histoire du quartier qui a été urbanisé au XIX° pour que les tisseurs de fils de soie, d’or et d’argent, dits « les canuts », puissent installer leurs ateliers.
3 – Circuit des plus belles illuminations Votre guide vous fera découvrir les plus belles illuminations de la fête des lumières qu’il aura sélectionnées parmi la soixantaine de créations lumineuses de cette fête, et ceci en vous guidant dans les rues et la foule de la Presqu’île et du Vieux Lyon. Vous serez ainsi certaines et certains de profiter du meilleur de cette fête des lumières, avec un éclairage sur les artistes créateurs des illuminations et l’histoire de Lyon. Cette visite est particulièrement recommandée aux personnes qui ne connaissent pas encore Lyon.
Paiement sécurisé et billetterie assurée par notre prestataire WeezEvent. Les dispositions légales relatives à la vente à distance prévues dans le Code de la consommation prévoient que le droit de rétractation n’est pas applicable aux prestations touristiques (article L 121-20-4 du Code de la consommation).
Voici les animations 2011 que nous avons aimées et que nous vous recommandons.
Subjectifs bien sûr ces coups de coeur… mais le sondage en cours permettra d’avoir plein d’avis différents. A vous de choisir.
Coup de coeur n°1 – les robots de la place de la République, une grande créativité
Des références à la danse, au sport, au manga, au cinéma, une musique inspirée, une utilisation rusée de l’espace ouvert de la fontaine, un renouvellement d’un vieux design seventies (les silhouettes bâton), un recyclage décalé des tubes néons, la narration d’une histoire (un danseur et un sportif qui chutent mais qui réessaient encore jusqu’à réussir)… que dire d’autre de cette animation bluffante de créativité ?…
… dire quelque chose qui fait très chaud au coeur : ce sentiment enthousiasmant de se sentir réunis, d’être ensemble. Cela vient de notre disposition en tant que spectateurs AUTOUR de l’animation et non « FACE À » elle…
Vous l’avez compris, c’est notre préférée.
Coup de coeur °2 : Cathédrale Saint-Jean, dentelle et délicatesse
Pas d’effets bestiaux pour nous épater, Daniel Knipper, utilise la technologie et les images avec parcimonie. Ce qui du coup laisse toute la place à la cathédrale Saint-Jean et à sa façade tout juste rénovée. La rosace en ressort infiniment entrelacée, tissée d’une dentelle de pierre. Le statuaire lui aussi est révélé. Entendu parmi les spectateurs cette réflexion « Oh, je ne jamais vu cette statue. »
Emouvant, profondément émouvant, ce spectacle va chercher loin en chacun de nous. Alors que nous nous posons des questions sur l’avenir, cette façade de pierre magnifiée par la lumière nous raconte le talent des hommes, leur patience et leur croyance dans la beauté. Que l’on soit mécréant, croyant ou sacripan !
Coup de coeur n°3 – Flipper au Théâtre des Célestins, ludique, interactif, participatif
Moins « joli » que les autres années mais beaucoup plus ludique. Le principe : la façade du théâtre est transformée en flipper et des spectateurs peuvent jouer. Et ça marche ! Le public fait des « oh ! » et des « ah ! » à chaque fois que le joueur réussit à relancer la boule ou la rate… dans ce cas, il laisse la place à un autre. Ceux qui restent en piste longtemps sont acclamés.
Coups de coeur n°4 – Projets étudiants franco-allemands rues Grôlée et Président Carnot
C’est l’outsider. Non prévu dans les circuits et le dossier de presse. Des boutiques de la rue Grôlée (avant travaux ?) investies par des projets étudiants franco-allemands entre l’IAE de Lyon et la TU Berlin avec le Théâtre des Asphodèles (voir leur site http://www.plateforme-plattform.org/ ).
Au 6 rue président Carnot, la boutique a été transformée en espace animé avec des vieux rétroprojecteurs, ventilateurs, mobilier de bureau. Et tout ça se colore, bouge, en fonction des choix des spectateurs sur des interrupteurs placés dehors. C’est du bricolage, mais du bricolage à la Kusturica.
Des vers des sables sortis de Dune vivent de façon autonome à l’intérieur de l’ancien tabac au 5 rue Grôlée. C’est spectaculaire, très photogénique, déroutant… et poétique.
Plus loin, au 10 rue Président Carnot, dans une autre vitrine, une mise en scène d’un meurtre qui aurait eu lieu ici. Bris de vitre. Silhouette à la craie. Lumières glauques et crues.
Plusieurs autres coups de coeur…
La classement a ses limites… Plein d’autres animations de la fête sont remarquables. En voici quelques unes qui possèdent cette touche magique capable de vous « scotcher » un (très) bon moment.
Un magicien apparaît sur un mur à la fin de chaque séquence. Les enfants parient sur la couleur du prochain acte. Bleu ? Vert ? Blanc ? Evidemment au dernier, toutes les couleurs sont présentes. Le spectacle est tout simple, à base de guirlandes au mètre, mais sa magie fonctionne. Une histoire de magie. Des formes en dessins d’enfants. Le décor du jardin de la Grande-Côte. Cet escalier qui monte au milieu de ce jardin vers le plateau de la Croix-Rousse. Pureté. Zéro chichi. Sobriété. Espace. La magie fonctionne. Qu’on soit enfant ou autre chose qu’enfant… non mais !
Des flammes gigantesques. On est pas dans l’éclairage écolo à base de leds. Ni dans l’interactivité avec des tables de mixage interactives. Ici ça crame, ça brûle, ça souffle, ça roussit, ça lance-flamme. L’effet est spectaculaire entre cracheurs de flammes et becs Bunsen monstrueux. Une tour dans laquelle circule un homme et autour des flammes qui flambent d’un coup avec à chaque fois le bruit de gorge que le diable faisait au fond de l’enfer quand on croyait encore à dieu et à diable. C’est à côté du Gros Caillou, des forces telluriques, au-dessus du Rhône et de Lyon.
Et pour finir, voici cette merveilleuse histoire contée au Parc de la Tête d’Or. Une histoire d’elfes, de dragons… Les sculptures sont magnifiques, comme nous l’avions constaté en photographiant les préparatifs de la fête des lumières. Ces sculptures sont belles le jour et la nuit.
Une dizaine de stations avec ces statues. Une voix off qui narre une histoire qui démarre avec le mythe du Parc de la Tête d’Or (un crâne d’or serait enterré quelque part dans le Parc). Tout ceci se passe dans la nuit du parc. L’ambiance est à la fois proche et lointaine. Sans doute l’expérience la plus nocturne de la fête.
Notre sondage : et vous, qu’avez-vous aimé ?
SONDAGE : "Qu'avez-vous aimé pour cette fête des lumières 2011 ? Que souhaiteriez-vous pour 2012 ? (autant de réponses que vous voulez)"
Flipper, théâtre des Célestins (14%, 72 Votes)
Ballons Place Bellecour (12%, 65 Votes)
Robots ou "Key frames", place de la République (11%, 60 Votes)
Place des Terreaux (11%, 59 Votes)
Cathédrale Saint-Jean (11%, 58 Votes)
Elephants ou "Elephantastic" – Passage Ménestrier ou du Collège (9%, 48 Votes)
Passerelle du Palais de Justice (4%, 22 Votes)
Montée de la Grande Côte (4%, 21 Votes)
Chevet de l’église Saint-Georges et lycée Saint-Just (3%, 18 Votes)
Gare Saint-Paul : vous à la table de mixage tactile (3%, 15 Votes)
Mythe du Parc de la Tête d’Or (3%, 14 Votes)
Les yeux ou "Regard félin", Place Louis Pradel (2%, 12 Votes)
Place Moncey : "Vous êtes ici et ailleurs" (2%, 12 Votes)
Bourrasque – Cour de l’Hôtel de ville (2%, 12 Votes)
Totems chasseurs d’ombre, Berges du Rhône (2%, 9 Votes)
Hôtel Dieu : "Coudecouleur" dans le Cloître (2%, 9 Votes)
Amphithéâtre des Trois Gaules (1%, 6 Votes)
Algues, gradins de la Guillotière (1%, 5 Votes)
Le jardin des ombres, Jardin d’Ivry (1%, 4 Votes)
Pac-Man géant place Saint Anne derrière la Part Dieu (1%, 4 Votes)
Cubes de lumière sur le toit de l’hôpital Saint-Luc Saint-Joseph (0%, 2 Votes)
Même pas peur, Cour des Voraces (0%, 2 Votes)
Plumes, parapluies et braséros place Ampère (0%, 2 Votes)
Dates, infos, programme, circuit, visites guidées. Retrouvez aussi toute l’histoire de la fête des lumières année par année depuis 2008 avec les plus belles animations.
Dates : jeudi 5 décembre au dimanche 8 décembre 2024
Visites guidées Vieux Lyon, Croix-Rousse et des illuminations :RÉSERVATIONS
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Visites guidées : réservations
Visites guidées en journée du Vieux Lyon et de ses traboules et de Croix-Rousse.
8 décembre 1852. La pluie dure depuis ce matin si bien que monseigneur de Bonnal, l’archevêque, a reporté encore une fois la fête à Marie. À dimanche prochain. Le 12 décembre. Mais la pluie vient de cesser et les lyonnais veulent faire cette fête promise déjà reportée une première fois le 8 septembre, à cause des inondations de la Saône.
« Les petits marchands, écrit un chroniqueur de l’époque, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. […] À huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie ! »
Ce fut la première fête des lumières. Spontanée. Jaillissante. Chorale. Fête d’une ville. Sa fête, désormais. Le 8 décembre.
Michel Noir en 1989 la vitamine en flambeau international de Lyon. Un appel à projets est lancé aux artistes. On leur offre les façades les plus prestigieuses de la ville. 70 installations. Gérard Collomb élu en 2001 la porte à 4 jours. Le million de visiteurs est dépassé l’année suivante.
Certaines animations demeurent dans les mémoires des années après, tels en 2007 la féerique boule façon lampe à neige lumineuse posée sur la statue équestre de Bellecour et, quais de Saône, une cabine téléphonique poétiquement transformée en aquarium.
Les fêtes des lumières 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 21, 22 et 23
Retrouvez nos parcours de visite, coups de coeurs et photos depuis 2008 :
Photos des préparatifs à Opéra, Bellecour, République, sur les Berges du Rhône, au Parc de la Tête d’Or.
En attendant le coup d’envoi à 18h ce soir, voici quelques photos des préparatifs.
Place Bellecour, matin du 8 décembre :
Sur les berges du Rhône :
Parc de la Tête d’Or :
Etrange comme la magie marche déjà à la lumière du jour, ce jeu des lumières diurnes tamisées par les arbres du parc, le tapis de feuilles mortes, on se croirait dans un roman de fantasy. Un peu de grillage, c’est tout.
Une longue balade au bord du fleuve jusqu’au Parc de la Tête d’Or, en dehors de la foule compacte du centre ville, avec des animations à caractères oniriques et fantastiques pour tous, en particulier pour les enfants.
Composition de l’itinéraire
Nous avons imaginé un itinéraire différent des autres. Plus calme. Adapté aux poussettes. Mais attention, il est plus long (3,7 kilomètres) et avec moins d’animations. Au bout, une belle récompense, la magie du Parc de la Tête d’Or. Il s’agit aussi d’une promenade où vous profiterez du Rhône et d’une vision sur la ville depuis les berges. À faire après tumulte du centre ville.
Points de départ conseillé :
Point de départ n°1 (le plus éloigné) : Nous vous conseillons de prendre le tramway T1 jusqu’à l’arrêt « Quai Claude Bernard ».
Point de départ n°2 : Arrêt Guillotière (métro ligne D ou tramway ligne T1), dans ce cas vous ne démarrez votre visite avec les algues des gradins de la Guillotière.
Dans les deux cas, descendez sur les berges et mettez le cap au nord.
1 – Cubes de lumière sur le toit de l’hôpital Saint-Luc Saint-Joseph
« Ça baigne » sur le toit du centre hospitalier. 6 caissons sont installés là-haut. Dans ces caissons flottent des images de visages, de corps. Non ce n’est pas morbide. Même s’il s’agit de la terrasse du toit d’un hôpital. C’est onirique.
Difficile de vous dire ce que cela donnera et de quel endroit on verra le mieux. Nous vous avons que cet aspect onirique nous plaît beaucoup. Même s’il sera sans doute très calme, voire trop calme pour certains spectateurs.
2 – Les « algues » des gradins de la Guillotière
Des sortes de vers échappés du fil Dune s’agitent, se trémoussent pour le plaisir de nos yeux. Un spectacle qui devrait a priori plaire aussi aux enfants. Ici aussi l’onirisme est au rendez-vous.
Le lieu offre un autre spectacle bluffant : toute la ville en face, Fourvière tout là-haut, et le fleuve né des glaciers suisses à vos pieds qui coule vers les Saintes-Maries de la Mer et les flamants roses en Camargue. Quand on vous dit que Lyon a un emplacement de rêve.
3 – Les totems chasseurs d’ombre
Ces géants claniques se consomment soit depuis les quais côté Presqu’île, soit en déambulant parmi eux. Pour peu qu’il y ait un peu de brouillard (pourquoi pas un peu après tout… on est en décembre que diable !), cela aura un effet encore plus surnaturel, rehaussé par la présence silencieuse du fleuve.
Six mètres de haut. Des tubes fluos. Des faisceaux de lumière. Des nuages de fumée. Une zik ethnique. L’effet se veut clairement sombre. Allusion à des forces mutiques. Impossible de prédire à l’avance si cela sera une animation réussie auprès du public. Mais l’ambition et les moyens sont là. Et le mélange tribal post-moderne excitant.
4 – Le mythe du Parc de la Tête d’Or
En 2010, l’animation du Parc de la Tête d’Or était la plus originale et la plus belle de la fête. Des chaudrons, des flammes, de vieux mobiles grinçants, des animateurs avec qui on pouvait parler. L’aspect non électrique et le côté humain étaient magiques. Ainsi que l’interaction avec la présence invisible des arbres. Rien que pour le plaisir, on vous remet une photo de l’an dernier.
On attend donc avec intérêt, passion, l’animation 2011 conçue par Timothée Toury, de l’agence d’art environnemental Blueland.
200… oui 200 !… statues lumineuses du plasticien Cédric Verdure seront dispersées dans le Parc. Des statues faites de fil de fer et de LEDs. Regroupées en 12 scènes. Parmi ces 200 créatures imaginaires (sorcières, géants, elfes, dragons, etc.), 65 créatures géantes de plusieurs mètres.
Au bout du parcours, la dernière statue est une référence au mythe du Parc de la Tête d’Or. Celui-ci tire son nom d’un crâne d’or qui y serait enterré quelque part. Mais chut…
Clin d’oeil vert : cette dernière statue, celle de la Tête d’Or est entièrement composée d’ampoules recyclées.
Cet itinéraire est le complément idéal de l’itinéraire principal (Bellecour – Célestins – Terreaux). Il vous permet de découvrir la partie la plus romantique de Lyon. Et la cathédrale Saint-Jean est toujours le lieu d’animations lumineuses mémorables, sa sublime façade s’y prête admirablement.
Composition de l’itinéraire :
Cet itinéraire est le complément idéal de l’itinéraire principal (Bellecour – Célestins – Terreaux) en bleu sur la carte. Pour trois raisons. Un : il vous permet de découvrir la partie la plus romantique de Lyon (deux mille ans tout de même et les boucles de la Saône comme une écharpe de soie jetée entre presqu’île et vieille ville). Deux : la cathédrale Saint-Jean est presque toujours le lieu d’animations mémorables pour la fête des Lumières, sa façade s’y prête admirablement… haute, large, minérale. Trois : Cet itinéraire conjugué à l’itinéraire principal vous permet de faire une boucle et de revenir à votre point de départ ou de prendre le métro ligne D.
Nous vous conseillons donc de faire d’abord l’itinéraire principal enbleu sur la cartepuis d’enchaîner avec celui-ci qui est de couleur verte sur la carte.
Place Bellecour, par le sud-ouest de la place et la rue Saint-Exupéry, vous êtes alors face au chevet de l’église Saint-Georges de l’autre côté de la Saône, puis vous remontez à droite prendre le pont Bonaparte et admirer la passerelle du Palais de Justice.
ou dans l’autre sens, Place des Terreaux, direction la Saône et Saint-Paul.
1 – Gare Saint-Paul : vous à la table de mixage tactile !
Une table de mixage où vous pouvez agir sur l’animation musicale, la vidéo, les couleurs, les zones de la façade de la gare. Il y aurait 120.000 combinaisons possibles. Sachant qu’il y a plus de 3 millions de visiteurs, ce n’est finalement pas si énorme. La façade de la gare, le recul que permet la place pour les spectateurs, sa légère pente offrant une jolie (et efficace) contreplongée sur la large façade étagée de la gare.
Le concepteur de cette animation interactive est Gaël Piquet et sa structure sont des habitués de la fête (par exemple pour les lumières en 2008 sur les Célestins).
Le visuel est très très sympa et, même s’il s’agit d’une vue d’artiste, plutôt prometteur. On vous en dit plus le 9 au matin, après avoir vu sur place la combinaison entre Gaël Piquet et le public… c’est-à-dire vous !
2 – Cathédrale Saint-Jean
Un des clous de la fête. De plus, sa façade vient tout juste d’être entièrement rénovée… l’occasion donc de profiter encore davantage de la beauté de cette façade. La mise en lumière de Daniel Knipper racontera l’histoire de la cathédrale au cours des siècles. Si cette narration n’est pas originale (elle a été faite moult fois) elle a le mérite de toujours être émouvante. C’est que notre cathédrale est plantée dans un endroit étonnant, au pied de la colline où les romains ont créé la ville, il y a deux mille ans, son chevet au bord de la Saône, et que les siècles ont passé ici, les invasions, les guerres, les foires médiévales, l’époque d’or de la Renaissance. A voir absolument.
3 – Passerelle du Palais de Justice (depuis le pont Bonaparte ou la rive gauche)
Le 8 décembre 1852 au matin un orage fichait en l’air la procession et la fête destinées à inaugurer en grandes pompes la statue dorée de la vierge, tout là haut, sur la colline de Fourvière. La fête prévue au départ le 8 septembre et déjà reportée à cause d’une crue est reportée une deuxième fois. Mais les lyonnais en ont cure et spontanément enlumignonnent leurs fenêtres et font p’ter les feux de Bengale. La fête des lumières était née.
La mise en lumière de la Passerelle Saint-Jean remettra en scène cet orage. Eclairs monochromes. Jeux entre la fragilité arachnéenne de la passerelle et les eaux sombres du fleuve.
4 – Chevet de l’église Saint-Georges et lycée Saint-Just
Impossible de vous donner un conseil au moment où nous écrivons ces lignes sur le meilleur endroit pour contempler l’illumination du chevet de cette église (une des trois du Vieux Lyon avec la cathédrale Saint-Jean et l’église Saint-Paul) en conjonction avec le lycée Saint-Just situé au-dessus. A priori, ce devrait être rive gauche de la Saône, au sud du pont Bonaparte, un peu avant la passerelle Saint-Georges. Selon le dossier de presse, l’emplacement d’où vous regarderez aura son impact sur ce que vous verrez. N’hésitez donc pas à bouger. Un rayon vert à la Jules Verne est également annoncé. La mise en scène étant assurée par Jean-Luc Hervé des Orpailleurs de lumière, on devrait voir de belles choses.
Bonne visite de la fête des lumières 2011.
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