En concurrence dans le projet national de Cités internationales de la Gastronomie, impulsé en 2010 par l’état français dans le cadre du patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco, Lyon et Dijon se retrouvent les chevilles ouvrières d’une belle idée, une « Vallée mondiale de la gastronomie ».
L’adjectif « mondial » est ambitieux, mais les deux conseils régionaux à la manœuvre — Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes — ont de solides arguments à faire valoir. D’autant plus depuis qu’une troisième grande région, Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, s’est associée au projet initié en 2016.
Une vallée mythe d’un temps gastronomique de qualité
Le trajet de cette vallée suit la fameuse Nationale 7 chantée par Charles Trenet. C’était au temps où il fallait deux jours pour descendre de Paris à Nice. Parce que l’on s’arrêtait en route pour laisser refroidir les moteurs. Et se sustenter. À Nuits Saint-Georges d’un coq au vin. À Tournus, chez Greuze. À Mâcon de quelque Pouilly-Fuissey ou Saint-Véran. Jusqu’à Lyon, les Brouilly, Saint-Amour, Juliénas. Le tunnel de Fourvière n’existait pas encore, c’était encore le temps des mères lyonnaises, d’Eugénie Brazier, rue Royale, le temps des bouchons. Puis on entrait dans la vallée du Rhône, Condrieu, Valence et Montélimar. Fruits, légumes, vins. Grand soleil. La revoici cette nationale 7, fantasmée dans ce projet de vallée de la gastronomie.
« Slow tourism »
Il s’agit bien sûr de marketing territorial de la part des politiques de ces trois nouvelles grandes régions, destiné à retenir le temps d’une halte l’énorme flux d’Européens du nord descendant vers le sud. Allemands, Belges, Hollandais, Scandinaves, Anglais. Pour un repas gastronomique, une nuit, deux ou trois jours. De prendre à nouveau le temps, seul luxe de notre époque avec la déconnexion. Point de temps, foin de qualité. C’est ce qu’offriront les lieux labellisés par cette nouvelle Vallée de la gastronomie. De l’originalité pour les papilles, solide ou liquide. Une nouvelle maison des vins à Mâcon. La cité du chocolat à Tain-L’Hermitage. La maison Pic de Valence. Les vins de Beaune, du Beaujolais, de la vallée du Rhône. Bocuse. Les cités de la gastronomie fraîchement inaugurées de Dijon et de Lyon.
En Bourgogne Franche-Comté, une quarantaine de points sont déjà retenus, restaurants, caves, fromageries. On en saura bientôt plus pour les deux autres régions. La cheffe Anne-Sophie Pic est à la tête d’un projet pour Valence. La Cité du Chocolat Valrhona à Tain l’Hermitage s’est engagée comme sponsor de l’opération. C’est que sur les 19 millions nécessaires au projets, il en reste 13 à trouver. Lyon, la métropole du Grand-Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes en apportant chacune 2.
Inauguration de la Vallée de la gastronomie le 24 juin 2019 au Grand Hôtel-Dieu à Lyon par les trois présidents de région.
Nous vous en disons plus, bientôt.
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Au cours de cette visite de 2 heures dans le cœur de Lyon, entre Saône et Rhône, de Terreaux à Bellecour par l’Hôte-Dieu rénové, vous découvrirez comment les bâtiments, les rues, les édifices parlent des enjeux de pouvoirs, et de l’évolution de l’activité politique de la Ville.
Au cours de cette visite de 2 heures dans le cœur de Lyon, entre Saône et Rhône, de Terreaux à Bellecour par l’Hôte-Dieu rénové, vous découvrirez comment les bâtiments, les rues, les édifices parlent des enjeux de pouvoirs, et de l’évolution de l’activité politique de la Ville.
Cette visite inclut :
Bellecour / Terreaux en dialogue,
la rue Mercière du 17ème siècle à nos jours,
les édifices emblématiques de la presqu’île avec un focus sur le Grand Hôtel Dieu,
et Hôtel de Ville / Opéra: le « couple terrible ».
Pour demander des informations, un devis ou réserver cette visite guidée
Il s’agit d’une visite guidée privée pour groupes de toutes tailles.
La visite guidée en pratique
Elle dure 2 heures, ajustable en fonction de vos contraintes et de vos souhaits.
Votre groupe peut aller de quelques personnes à une vingtaine de personnes. La visite est privée, vous avez le guide pour votre seul groupe.
Langues possibles : français, anglais.
Le point de départ de la visite est fixé avec vous.
Qui est votre guide ?
Noela, anime cette visite en français ou en anglais. Elle est guide professionnelle, diplômée « guide-conférencier ».
Sur les traces de François Rabelais, visitez avec nos guides-conférenciers l’immense vaisseau de pierre blonde aux deux dômes et aux cinq cours, amarré au Rhône et Bellecour depuis huit siècles. Découvrez son étonnante rénovation cure de Jouvence.
Sur les traces de François Rabelais, visitez avec nos guides-conférenciers l’immense vaisseau de pierre blonde aux deux dômes et aux cinq cours, amarré au Rhône et Bellecour depuis huit siècles. Découvrez son étonnante rénovation cure de Jouvence.
La visite guidée
Lors du parcours dans les cours intérieures du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle, la visite de ce haut lieu Lyonnais évoquera, outre son histoire fameuse, le mariage entre l’architecture d’origine du bâtiment et ses modifications contemporaines.
Vous découvrirez son rôle de refuge, son système de charité, le rôle des recteurs, du consulat et ses plus beaux endroits, le fameux grand dôme, ses cloîtres. Des médecins qui ont fait avancer la science ici. De cette restauration qui a été le plus grand chantier de France de ces dernières années et de ses enjeux pour la ville de Lyon.
La visite dure 1h15.
Il est possible de l’étendre à la la découverte de la presqu’île, de Terreaux à Bellecour, des Célestins à l’Opéra. Voir visite guidée Presqu’île et pouvoirs.
Pour demander des informations ou réserver une visite guidée de l’Hôtel-Dieu
La visite guidée en pratique
Sa durée est ajustable en fonction de vos contraintes et de vos souhaits.
Le point de départ de la visite est fixé avec vous.
Elle se déroule en français ou anglais.
Qui sont vos guides ?
Ils sont tous guides professionnels diplômés « guides-conférenciers ».
Assurance : ils disposent d’une assurance responsabilité civile.
Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.
L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot
1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.
L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.
Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.
Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.
Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard
Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.
En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.
L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.
Réhabilitation
Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.
La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.
Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.
La Cité de la gastronomie
La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.
La chapelle
La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.
La petite apothicairerie
Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.
Salle du conseil et salle des archives
Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.
Salle des Quatre-Rangs
Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.
Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage
Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.
Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise
Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.
Les halles
Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu
Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire
et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.
Modalités de visite de la Cité de la gastronomie
Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.
Ouvert 362 jours par an.
Le grand réfectoire
Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.
Boutiques
Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :
du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !
puis viendront ensuite :
du design avec Silvera,
des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier
qui s’ajoutent à :
Soin du corps : Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.
Horaire
L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.
Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.
Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche
Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h
Plan, à voir
La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.
La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.
Le Grand dôme, bien sûr.
Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.
À voir autour du Grand Hôtel-Dieu
La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.
Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.
L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.
Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.
Voici notre sélection « coups de coeur » des animations de la fête des lumières 2010 que nous avons vu le 1er soir de la fête….. Sélection bien sûr totalement subjective ! A vous de donner la vôtre avec notre sondage ou vos commentaires.
Humour ! Légèreté ! Vivacité… On ne s’ennuie jamais, le spectacle évolue à toute vitesse avec plein d’idées qui lient le graphisme et l’histoire racontée (celle du chant) et de petites surprises délicieuses. Un bijou !
Coup de coeur n°1 ex æquo : Hôtel-Dieu
Grosse boule d’émotion se traduisant par un peu d’humidité sur le visage….. mais c’était peut-être la pluie qui arrivait. Ici aussi, le spectacle va très vite, enchaînant les périodes, les décors lumineux très simples à base de nappes d’ampoules ou de guirlandes, les jingles musicaux parlant de cette époque. Les suites pour violoncelle de Bach d’abord qui vous prennent au ventre. Puis une guinguette. Le chant des partisans. Du rock. Etc. C’est tellement bien que les gens dansent, certains s’assoient sous les arcades, on a envie de rester, j’ai vu le spectacle quatre fois de suite.
C’est la dernière fois que l’on voit l’Hôtel-Dieu dans cette configuration !…..
Bravo et merci au concepteur de toutes les animations qui nous ont enchantées les années passées et encore cette année : Monsieur Alain Benini. Espérons que vous aurez votre place dans l’édifice rénové pour nous donner encore de l’émotion.
Coup de coeur n°3 : Parc de la Tête d’Or
Feu. Odeurs de résine. Musique. Chants. Mobiles mécaniques. Voici un vélo oscillant sur d’un bout à l’autre d’un fil par une magie présente dans tout ce coin du parc. Voici des balançoires, des sièges, des bancs où l’on peut s’asseoir sous des coupelles où brûlent des flammes toutes folles. Voici des comédiens qui animent des montages de ferrailles qui vont vaciller, renaître le feu. Poésie, mysticisme, sensualité, onirisme…..
Coup de coeur n°4 : Jardin du Musée
Beauté classique. Sublime perfection des statues dévoilées dans la nuit. Ou voilées de résilles lumineuses. Les murs du cloître nappés d’un décor changeant de formes carrées à des écorces, des linéaments.
Il y a un peu d’attente dehors mais ça vaut le coup. Vers 23 heures, il y a moins de monde.
Quand on sort du jardin du Musée, on tombe pile en face de la fontaine Bartholdi sur la place des Terreaux….. normal, les deux fontaines se répondent, celle de la place et celle du cloître. Mais hélas, les vigiles à la sortie incitent à ne pas boucher le passage pour des raisons évidentes de sécurité et de bouchon. Dommage car c’est le plus beau point de vue pour regarder l’animation sur la fontaine Bartholdi.
Coup de coeur n°5 : Place de la République
Une animation audacieuse même si elle n’est pas allée au bout de l’idée sur laquelle elle repose. Il s’agit d’utiliser l’eau pulvérisée par les nombreux jets de la fontaine de la place pour créer des effets lumineux, un peu comme dans un arc-en-ciel. Selon l’endroit où l’on se place autour de la fontaine, on devine des formes différentes. Cette animation préfigure ce que l’on réussira peut-être à faire dans le futur en matière d’animations lumineuses mariées avec l’eau. Bravo pour la prise de risque !
Outsiders
Les élèves de l’ENSATT et de la FAIAR derrière la cathédrale
Ils ont joué le décor à fond. Odeur d’encens. Bougies dans toute la cour. Pénitents qui déambulent……. mais pénitents masqués comme à Venise….. on bascule dans le monde du théâtre. Le décor est tout bonnement magnifique avec la cathédrale tout autour, des ballons accrochés à des fils, ces flammes qui brûlent partout. Ce spectacle est certes plus difficile, plus exigeant et peu compatible avec la foule qui passe, mais avec un peu d’effort de concentration, on bascule dans un autre monde. La magie est plus ténue et plus fragile qu’au Parc de la Tête d’Or parce que l’on est tenu dehors, derrière des grilles, à distance. C’est la différence entre théâtre et arts de la rue. La prochaine fois, chers élèves des arts du théâtre et des arts de la rue, laissez-nous entrer.
Les éoliennes vers la Passerelle Saint-Vincent
Simples : trois pales avec de la lumière à l’intérieur. La magie fonctionne, sans doute parce qu’à la fois elles tournent, sont lumineuses, sont de forme pure et sont au bord du fleuve. Et il y a cette magie propre à l’éolienne. Bien trouvé ! Bravo.
Les tipis sur les berges du Rhône
Idem que les éoliennes : c’est très simple et cela marche, sans doute parce que ce sont des formes et des couleurs très simples. Cela plaira aux enfants les plus petits (certains ont peur dans le Parc de la Tête d’Or avec les animations à base de feu dans le noir).
A votre tour de donner vos coups de coeur, répondez à notre sondage :
SONDAGE N°1 : "Qu'avez-vous aimé pour cette fête des lumières 2010 ? Que souhaiteriez-vous pour 2011 ? (15 réponses maxi)"
Théâtre des Célestins - Anamorphoses (10%, 336 Votes)
Eglise Saint-Nizier - Voyage dans l'histoire (10%, 321 Votes)
Place des Terreaux - Les chevaux de la fontaine Bartholdi (8%, 256 Votes)
Autant voire plus d'animations sur les ponts, passerelles et berges ? (6%, 206 Votes)
Parc de la Tête d'Or - Compagnie Carabosse (6%, 190 Votes)
Plus de légèreté, d'humour (comme aux Célestins) ? (5%, 185 Votes)
Place de la République - La mer (5%, 173 Votes)
Plus de spectacle vivant (comme au Parc de la Tête d'Or) ? (5%, 171 Votes)
En 2011, vous souhaiteriez encore plus d'animations dans la ville ? (5%, 169 Votes)
Place des Jacobins - Le phare (5%, 165 Votes)
Cathédrale Saint-Jean - Le chevet (4%, 148 Votes)
Hôtel-Dieu - Tableaux rétrospectifs de la vie de l’Hôtel-Dieu (4%, 146 Votes)
Jardin du Musée (4%, 145 Votes)
La gare Saint-Paul - Les fenêtres (3%, 100 Votes)
Croix-Rousse - Le gros caillou, l'oeuf (2%, 84 Votes)
Plus de narrations, d'histoires, de récits (comme à la Gare Saint Paul) ? (2%, 84 Votes)
Plus d'interactivité entre les animations et le public ? (2%, 73 Votes)
Cathédrale Saint-Jean - La cour avec les éléves de l'ENSSAT et de la FAIAR (1%, 44 Votes)
Pentes Croix-Rousse - Montée de la Grande Côte (jeu vidéo) (1%, 42 Votes)
Pentes Croix-Rousse - Passage Thiaffait, la méduse) (1%, 40 Votes)
Saint-Georges - Sculptures (1%, 17 Votes)
Croix-Rousse - Place des Tapis (0%, 16 Votes)
Place Gailleton - Les cocons (0%, 15 Votes)
Total Voters: 654
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